Nous n’avons certes pas fait le
voyage le plus court, ni le plus direct, mais nous n’avions pas d’autre choix
que de repasser par Tongatapu où nous avons attendu 3 heures notre connexion
pour Ha’apai. Par contre, nous nous sommes levés plus tard que pour aller à
Vava’u, c’est déjà ça de gagné. Une fois les bagages enregistrés, nous avons
attendu le vol en compagnie d’une maîtresse d’école primaire qui confectionnait
des colliers de fleurs pour un anniversaire à Nuku Alofa. Elle en a offert un à
Nan pour son plus grand plaisir. Il y avait également quatre missionnaires
Mormonts en tenue traditionnelle tongienne qui accompagnaient un des leurs qui
avait fini son séjour sur l’île.
Le vol a pris 50 minutes et nous
a permis de survoler un grand nombre d’îles et d’atolls des groupes de Vava’u
et Ha’apai. Par chance, nous étions placés du bon côté de l’avion et avons pu faire
pas mal de photos de ces confettis posés sur l’immensité de l’océan Pacifique.
A notre arrivée à Tongatapu, nous
avons récupéré nos bagages pour les réenregistrer et à nouveau repasser sur la
balance. Fait interpellant, nous avons chacun grossi d’un kilo, pourtant il n’y
avait pas de plateau repas à bord !!! Comme nous n’avions pas eu le temps
pour prendre notre petit déjeuner nous nous sommes rattrapés en le prenant au café de l’aéroport.
Quelques relectures d’articles à
venir pour notre blog pour passer le temps et il est l’heure pour nous
d’embarquer dans un plus petit avion que le précédent, un Harbin Y12 (cela ne
s’invente pas). Nous avons même décollé depuis une piste en herbe, belle
expérience que nous n’avions pas encore vécue. Une fois en l’air, nous avons pu
à nouveau admirer certaines des îles que nous avions survolées trois heures au
paravent. Volant à plus basse altitude, nous avons pu prendre d’autres clichés.
Après 45 minutes d’un vol très calme,
nous approchons de la piste d’atterrissage de Ha’apai, qui a deux
particularités. La première est qu’elle traverse l’île de part en part sur sa largeur
et la seconde est qu’elle est traversée
elle-même perpendiculairement par l’unique route Nord-Sud asphaltée de l’île.
Notre taxi n'arrivant pas, nos amis de la police que nous avions rencontrés sur le vol voulaient bien nous conduire jusqu'à notre logement, mais nous ne voulions pas abuser et avons attendu notre taxi qui est finalement arrivé après 5 minutes d'attente. Tout le monde est toujours prêt à aider.
Notre prochain logement ne se
trouve qu’à 5 minutes en voiture de l’aéroport. Nous nous rendons donc assez
rapidement à la « Fifita Guesthouse ». C’est loin d’être le grand luxe,
mais c’est propre, pas trop cher et offre le petit déjeuner (les pancakes sont
délicieux), sauf le dimanche, car personne ne travaille ce jour-là. C’est
même inscrit dans la constitution et
tout le monde s’y tient, même les pilotes, car aucun vol n’opère. Il ne nous
reste que quelques heures pour organiser
nos repas, faire les courses et louer une voiture pour occuper non seulement le
dimanche mais aussi le lundi qui sera un jour
férié. Il s’agit du report du 04
décembre, jour de la fête du couronnement du premier roi. Nous commençons à
avoir l’habitude et accomplissons le tout sans trop de stress.
Comme le snack qui se trouve au
rez-de-chaussée de la pension n’est pas fermé le samedi soir, nous nous offrons
un double hamburger crudités sans frite et un mahi-mahi (daurade coryphène) au
curry accompagné de riz. Nous constaterons que nous avons bien fait de nous offrir ce
repas, car les suivants seront composés de noddle soup vu que la cuisine de la guesthouse est très
mal équipée, pas trop propre et les coupures d’électricité fréquentes.
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