jeudi 3 décembre 2015

A nous les Tongas


Avant de quitter les Fidjis, nous voulions vous donner notre ressenti sur la destination qui certes fait rêver et que peu de gens peuvent situer sur le globe terrestre. Nous sommes littéralement tombés sous le charme de cette destination tellement la population est gentille, souriante, communicative, toujours prête à aider. De plus, les paysages et les fonds marins sont somptueux. Il s’agit véritablement de la  destination exotique où il faut se rendre quand on est fan de snorkeling ou de plongée. This are the results of the Belgium jury : Fidji 10 points !!!.

Bye bye Fidji. C’est à bord d’un vol de 1h20 de Fidji Airways que  nous nous rendrons aux Tongas, ou plus précisément au royaume des Tongas. Il faut savoir qu’il s’agit de l’unique monarchie du Pacifique Sud.


Après le décollage, Oli a dû changer de place dans l’avion, car il était assis à côté d’un homme de forte corpulence comme peuvent souvent être les habitants de ces contrées. L’hôtesse n’était pas fort d’accord, mais quand il a dit « j’ai payé pour une place et pas pour une demie », elle s’est pliée à sa requête sans trop protester. Nous pouvons dire que le vol s’est bien déroulé jusqu’à l’atterrissage. Nous avons survolé des îles et atolls éloignés soit des Fidjis, soit des Tongas, avant d’être secoués comme des noix de coco peu avant l’aterrissage. Le pilote a dû jongler avec les vents latéraux et de face en même temps. Nous apprendrons le lendemain que les vents étaient exceptionnellement forts, certainement à cause du gros cyclone qui s’était abattu sur les Samoas tout proches. Nous  avons donc eu de la chance de pouvoir arriver en un seul morceau.







Nous accomplissons nos formalités douanières sans beaucoup de jovialité de la part de la douanière. Ensuite, nous attendrons un temps infini pour  récupérer nos bagages dans une joyeuse désorganisation et indiscipline de la part des tongians. Ces derniers revenaient de Hawaï aux Tongas pour  les fêtes de fin d’année avec des valises débordant de cadeaux pour la famille restée au pays. Nous récupérons finalement nos bagages et devons nous soumettre au scan de tous nos  bagages entrants. On nous demande à plusieurs reprises si nous avons quelque chose à déclarer. Certainement pas, car  on nous avait déjà confisqué un pot de confiture à la mangue lors de notre vérification sécuritaire à l’aéroport de Nadi aux Fidjis.


A la sortie du hall des arrivées, notre chauffeur « Seini », que nous recommandons fortement (+676.773.50.55), nous attend avec sa voiture pour nous conduire à notre Guesthouse à Nuku Alof’a, la  capitale de l’île de Tongatapu. Nous  lui demandons également si nous  pouvons retirer de l’argent à l’aéroport avant de nous  rendre en ville. Il faut savoir que le changement de monnaie est toujours un casse-tête. Comme nous ne voyageons pas avec des devises étrangères, nous devons jongler avec nos cartes de crédit et bancaires. En effet, les montants des retraits journaliers sont souvent plafonnés et cela ne simplifie pas les choses.

Après 30 minutes de voiture, nous arrivons finalement à notre logement la « Noa Guest House », qui se situe dans un quartier à 5 minutes à pied du centre et de la rue principale de la capitale.


Nous prenons possession de notre chambre qui se situe à l’étage du bâtiment principal, avec salle de bain à partager et une jolie terrasse privative. La cuisine commune se situe au rez de chaussée et est comme souvent équipée du strict minimum et d’ustensiles inutiles. Le point commun de tous les établissements jusqu’à présent est que les draps pour essuyer la vaisselle sont souvent dans un état pitoyable, l’eau est froide, le savon de vaisselle inexistant et les frigos un vrai poème. Il ne faut pas être trop regardant en matière de propreté. Nous décidons donc, mais peut-être un peu tard, d’acheter dès le lendemain notre propre essuie et brosse à vaisselle.

Il nous est recommandé, si nous désirons nous faire à manger, d’aller faire des courses avant que les magasins ne ferment, car au royaume des Tongas, très croyant, tout s’arrête le dimanche, même les épiceries tenues quasi exclusivement par des chinois.

Nous nous préparerons un excellent repas typique « tourdumondiste » et non local : pennes, sauce tomate et thon en boîte. Nous l’améliorerons en apéro d’un chips et d’un assortiment de bières locales. Nous  ne demanderons pas notre reste et nous irons nous coucher après cette nouvelle journée de voyage.  

   

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