mardi 6 mai 2014

Avant le retour


Nous profitons encore de la piscine pendant la demi-journée qui nous reste avant d’entamer le long voyage retour. Nous quitterons  ce bel endroit via la même piste de terre avant de prendre celle de l’aéroport de Tuléar qui nous emmènera à notre point de départ à Antananarivo. Nous traverserons de jour cette fois les villages que nous n’avions pas pu voir lors de notre arrivée à Ifaty. Les maisons sont rudimentaires, elles s’apparentent plus à des cases faites de bric et de broc qu’à des habitations de vie. Malheureusement, c’est la dure réalité et les pêcheurs de cette côte y vivent bel  et bien comme ils peuvent.


Notre vol à destination d’Antananarivo, où nous avons débuté notre périple se déroule à merveille. Quand à l’attente pour notre vol à destination de Paris, elle sera non seulement longue, mais inconfortable. Pas d’endroit pour s’assoir, excepté nos bagages. Comme Oli semble refaire de la fièvre nous nous mettons à la recherche d’une cafétéria, que nous finissons par trouver à l’étage. Nous y passerons quelques heures avant d’embarquer pour notre vol retour.


Malgré cette omniprésente pauvreté que l’on peut voir et ressentir, nous garderons de ce voyage un souvenir inoubliable tellement les paysages sont somptueux et diversifiés, la nature belle, les animaux uniques, les gens souriants et accueillants. Nous nous sommes promis d’y revenir un jour pour explorer d’autres parties de cette magnifique île. Nous espérons seulement qu’à la longue ce pays prendra sa destinée en main et fera en sorte de grappiller année par année des places au malheureux classement mondial des pays les plus pauvres au monde, car des ressources il y en a, mais trop mal réparties.   





lundi 5 mai 2014

Plage, massages et crustacés

Très bien installés en bord de plage avec vue sur la mer depuis la piscine de l’établissement, nous savourons l’endroit, le spectacle sur la plage et sur la mer. Nous nous offrirons une séance de massage sur la plage négociée directement avec l’une des nombreuses vendeuses à souvenir qui parcourent la  plage. Quand nous concrétisons, nous contentons deux d’entre-elles et mécontenterons dix autres. Nan m’interpelle et me demande si moi aussi j’ai l’impression de sentir non pas deux mains, mais quatre mains. Et oui, deux autres masseuses se sont invitées. Ce n’est pas grave, car le montant de la prestation était tellement dérisoire, que nous  avons finalement fait plaisir aux quatre.










Il faut admettre que c’est la première fois de notre vie que nous avons l’impression de ne pas être à notre place en voyant le niveau de vie des villageois, par rapport à l’établissement dans lequel nous séjournons qui n’a rien d’un palace. Nous nous faisons tellement mal des vendeurs et vendeuses, que nous ne négocierons jamais les prix, tellement tout est bon marché.


Petite anecdote d’un achat avorté que nous regrettons toujours aujourd’hui, c’est quand une dame a parcouru tout le village pour trouver un T-shirt qu’Oli aimait vraiment bien, mais qui était trop petit. Elle ne s’est pas démontée, elle est revenue au moment du diner avec le même T-shirt où elle avait écrit à la main LX sur l’étiquette au lieu de XL. Nous avons tous bien rigolé et elle est repartie sans rancune en disant : « tu es aussi grand qu’une baleine ». 

Nous dinerons une dernière fois sur la plage à la lueur du feu de bois, en compagnie d’un groupe musical où la particularité des danseuses réside dans le fait qu’à un moment elles semblent être en transe et se roulent sur le sol.












dimanche 4 mai 2014

Enfin les baobabs


Il est temps pour nous de quitter tout doucement ce magnifique endroit pour la dernière ligne droite de notre voyage à Madagascar sur la célèbre National 7 entre autre. A Tuléar, nous prendrons place à bord d’une peugeot 305 d’un autre temps, qui soit dit en passant avale aussi bien les kilomètres que la poussière. Le coffre de la voiture, nos bagages et nous en feront les frais. Mais avant d’arriver à Tuléar, de changer de chauffeur et de véhicule pour nous rendre à Ifaty en bord de mer, le long du canal du Mozambique, nous avons encore 250 km à parcourir, lors desquels nous verrons encore de belles choses et surtout les baobabs endémiques de l’île à Andranomaintso. 







Nous traverserons encore quelques paysages rocheux de la chaine de l’Isalo avant d’arriver plus en plaine.  Nous pourrons voir depuis notre véhicule les villages que nous traversons comme véritables points de chutes d’où partent les taxi-brousses bondés de mondes et de bagages. Les échoppes de bord de route sont rudimentaires et la notion de 5ème pays le plus pauvre au monde prend ici toute sa signification. Nous en parlons encore aujourd’hui de ses enfants qui couraient derrière le véhicule pour non pas demander des bouteilles en plastique vides qui souvent dans ces contrées sont monnayable, mais bien pour avoir le fond d’eau qui y restait. La sécheresse sévit ici depuis plusieurs mois. Nous ne l’apprendrons que trop tard.  








Le moment est venu pour nous de faire nos adieux à notre chauffeur Rivo, avec qui nous avons passé un très agréable séjour, tellement il était discret, attentif et toujours souriant. Il nous a fait découvrir toutes les beautés de son magnifique pays. Nous le recommandons chaleureusement à tout qui veux visiter Madagascar dans de bonnes conditions. Les coordonnées de son site internet se trouvent sur le blog.


Nous embarquons donc finalement dans notre nouveau carrosse direction Ifaty et le « Princesse du lagon » pour deux nuits où nous espérons pouvoir nous reposer de ce magnifique circuit, très enrichissant humainement parlant.



 

samedi 3 mai 2014

Visite du parc national d’Isalo


La demi-journée d’aujourd’hui sera consacrée à la visite du parc national d’Isalo et de ses nombreux canyons où il fait bon se promener à l’ombre en compagnie de notre guide « Pepin ». Ce parc de 81.500 ha a été ouvert au public en 1962. Il propose différents circuits de plusieurs heures et plusieurs kilomètres à travers un relief varié de toute beauté : crêtes déchiquetées, pitons de grés rouge érodés, canyons ciselés et plateaux lunaires. La nature y est préservée et somptueuse. Nous avons encore pu voir deux autres espèces de lémuriens. Nous ne nous en lassons pas. 




















L’autre demi-journée sera consacrée à nous relaxer au soleil au bord de la piscine, qui n'en n'a pas l'air, mais qui est horiblement froide, avant d’aller prendre le repas du soir, car demain nous attend à nouveau une longue route de 250Km jusqu’à Tulear (Toliara).