Nous profitons encore de la
piscine pendant la demi-journée qui nous reste avant d’entamer le long voyage
retour. Nous quitterons ce bel endroit
via la même piste de terre avant de prendre celle de l’aéroport de Tuléar qui
nous emmènera à notre point de départ à Antananarivo. Nous traverserons de jour
cette fois les villages que nous n’avions pas pu voir lors de notre arrivée à
Ifaty. Les maisons sont rudimentaires, elles s’apparentent plus à des cases
faites de bric et de broc qu’à des habitations de vie. Malheureusement, c’est
la dure réalité et les pêcheurs de cette côte y vivent bel et bien comme ils peuvent.
Notre vol à destination
d’Antananarivo, où nous avons débuté notre périple se déroule à merveille.
Quand à l’attente pour notre vol à destination de Paris, elle sera non
seulement longue, mais inconfortable. Pas d’endroit pour s’assoir, excepté nos
bagages. Comme Oli semble refaire de la fièvre nous nous mettons à la recherche
d’une cafétéria, que nous finissons par trouver à l’étage. Nous y passerons
quelques heures avant d’embarquer pour notre vol retour.
Malgré cette omniprésente
pauvreté que l’on peut voir et ressentir, nous garderons de ce voyage un
souvenir inoubliable tellement les paysages sont somptueux et diversifiés, la
nature belle, les animaux uniques, les gens souriants et accueillants. Nous
nous sommes promis d’y revenir un jour pour explorer d’autres parties de cette
magnifique île. Nous espérons seulement qu’à la longue ce pays prendra sa
destinée en main et fera en sorte de grappiller année par année des places au
malheureux classement mondial des pays les plus pauvres au monde, car des
ressources il y en a, mais trop mal réparties.
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