vendredi 18 juin 2010

Sous terre

Nous avons appris qu’il y a une grotte visitable sur l’île. C’est donc à la conquête de celle-ci que nous partons en bus, moyen de déplacement que nous avons adopté depuis que nous sommes arrivés sur l’île. Les horaires sont assez élastiques et nous nous en accommodons fort bien en prenant notre mal en patience. La liaison n’est pas directe. Nous  nous arrêtons en cours de route et nous en profitons pour vivre au rythme de l’île.









Il nous faudra demander notre chemin à plusieurs reprises et chercher un peu  avant de finalement trouver l’entrée de la grotte qui était fort loin de l’arrêt de bus.


Nous nous équipons du matériel réglementaire et partons avec notre guide en vue de visiter les entrailles de la terre. Nous n’y voyons pas très clair malgré la lampe tempête que nous avons avec nous. La visite en soi ne dure pas trop longtemps et du coup cela nous permet de découvrir cette partie de l’île. Nous partons  à la  recherche d’un endroit pour  nous restaurer après tous ces efforts. Nous finissons par trouver l’unique établissement du coin « Au lagon bleu ». L’accueil se fait sans façon par un compatriote manifestement échoué dans le coin. Nous dégusterons en entrée, un lambi (mollusque cuit dans son coquillage) et en plat, un poisson en sauce avec du riz et des cristophines.






Nous  déambulerons encore un peu autour du restaurant avant de reprendre le bus. C’est ainsi que nous avons la  chance de voir un pêcheur rodriguais faire sécher des ourites telles des vêtements sur des cintres. Ce n’est pas vraiment ragoutant, mais plutôt surprenant et original. 



jeudi 17 juin 2010

Les trois criques

Saint-François est le point de départ de la randonnée du jour. Elle a très mal commencé pour Nan. Elle a évité de justesse un piquant loulou (épine d’acacias) à quelques centimètres de son œil. C’est vrai que nous avons dû dès le début nous faufiler entre les arbres avant de pouvoir prendre le semblant de sentier qui allait tout au long de la journée nous guider de criques en criques et de baies en baies. Nous sommes montés et descendus un nombre incalculable de fois le long de cette côte venteuse où les filaos poussent pratiquement à angle droit. Nous avons mis nos chaussures et nos mollets à rude épreuve.















Nous sommes arrivés de justesse avant la fermeture de la supérette toute proche de notre logement pour acheter  de quoi nous faire un bon apéro bien mérité.





mercredi 16 juin 2010

L’île aux Cocos ou l’île aux oiseaux


Nous mettons le cap à l’ouest pour une excursion en mer vers l’île aux Cocos qui se trouve à 3,5Km au large dans le magnifique lagon bleu azur. L’île tient son nom des anciens cocotiers, malheureusement emportés lors des nombreux cyclones, et est maintenant reboisée de filaos. Elle émerge à 4 mètres au-dessus du niveau de la mer et est l’endroit rêvé pour les oiseaux nicheurs et migrateurs. Elle mesure 1,5Km de long pour une centaine de mètres de large.


Notre groupe est charmant et une  bonne ambiance s’installe dès le  début de l’excursion grâce à nos amis mauriciens d’origine asiatique qui logent dans le même hôtel que nous.






Nous sommes subjugués par la beauté des lieux dès que nous posons le pied à terre. Notre guide nous donne quelques explications et recommandations d’usage pour profiter au mieux des locataires des lieux. C’est toujours en sa compagnie que nous explorons les différents milieux et pourrons admirer les noddis (oiseaux noirs), les sternes (oiseaux blancs à tête noires), les gygis (oiseaux blancs à becs noirs) ainsi que les filaos, les fleurs et les araignées qui peuplent l’île.



















Après le pique-nique, nous prendrons un bon bain de soleil pour activer la digestion.



Le retour vers la terre ferme se fera de la même manière, en bateau et dans la bonne humeur.