samedi 12 juin 2010

La Belle Rodriguaise


Nous nous levons  avec le soleil et c’est après le petit  déjeuner que nous partons à la découverte des environs immédiats. A peine avons-nous quitté l’hôtel que nous tombons nez à nez avec un berger et son troupeau de moutons gambadant sur la plage. On s’attend à tout  autre spectacle sous les tropiques, mais  nous commençons à comprendre que l’île regorge de surprises. Nous continuons notre chemin et nous apercevons, face à la mer, les nasses que les pêcheurs ont entreposées sur le bord de la plage. Ce qui nous surprend avant tout, c’est qu’elles ne sont pas en fil de fer mais tressées certainement de bambous ou de tiges de roseaux. Le travail est artistiquement remarquable.






A force de longer le littoral et de parcourir des kilomètres, notre ventre crie famine. Nous nous arrêtons dans un petit complexe de logements en bord de mer qui porte le doux nom de « La Belle Rodriguaise » et demandons s’il est possible de visiter une chambre en vue d’un prochain séjour. Tout en visitant les lieux nous apprenons que l’établissement fait également table d’hôte. Nous en profitons pour demander si, en plus de la visite que  l’on vient de nous  accorder, il serait possible de manger. Nous sommes doublement chanceux, car non seulement nous allons goûter à la cuisine locale, mais en plus elle sera préparée par Françoise Baptiste la personne qui a réalisé le livre de cuisine « Les délices de Rodrigues ». Nous avons été tellement séduits par sa cuisine que nous avons acheté son livre qu’elle nous a fait le plaisir de dédicacer.


Le ventre bien rempli, nous rebroussons chemin et nous ferons une balade digestive jusqu’à l’hôtel tout en longeant la mer. La journée touche tout doucement à sa fin. Sur la plage, des pêcheurs ramassent des crabes et des oursins pour le repas du soir. Nous en profitons pour admirer le coucher du soleil avant d’aller prendre notre apéritif : rhum blanc, citron vert, sucre.








Pour terminer la journée et la soirée en beauté, rien de tel qu’un petit pas de danse. Ici le « Sega » est roi. Comme ils disent ici, « Sega rodriguais pas même mauricien ». Nous allons donc vibrer et danser aux rythmes  du Sega rodriguais.



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