mercredi 30 octobre 2013

Excursion sur l’île d’Itaparica


Nous rallierons le port en taxi afin de nous rendre par nos propres moyens sur l’île d’Itaparica. Nous n’avons toujours pas compris pourquoi la réceptionniste de notre hébergement trouvait qu’il s’agissait d’un exploit. Soit, nous voilà partis et nous achetons nos billets de bateau pour la  traversée qui durera environ 2 heures. La mer est calme, mais à notre arrivée sur l’île, c’est l’effervescence. Un rabatteur d’excursion à la journée nous met le grappin dessus. Il se prénomme « Mario » et nous fait tout un baratin. Nous négocions le prix qui nous convient et nous embarquons dans un vieux minibus VW, comme il y en a tant par ici. Après quelques kilomètres, nous nous demandons tous les deux si nous avons opté pour la bonne solution, voyant les mines patibulaires du chauffeur et de son passager, pendant que « Mario » nous présente l’île. Nous visiterons une fontaine thermale, le petit village aux maisons colorées et azulejos, ainsi  que le fort de Sao Lourenço. Nous comprenons nettement mieux pourquoi le Club Med est installé sur  cette île qui dégage une réelle quiétude. Nous mangerons un plateau de fruits de mer dans un petit restaurant donnant sur la plage où nous profiterons aussi des transats et de la mer.














Tout se passe donc à merveille jusqu’au retour à l’embarcadère. Mario n’est plus satisfait du prix que nous avions convenu et sera très désagréable avec nous, si bien que nous ne lui donnerons aucun pourboire. C’est un peu déçu que nous embarquons donc sur notre bateau de retour et arrivons à Bahia au coucher du soleil. Un beau spectacle nous accueille, les couleurs rougeoyantes  se reflètent sur les flancs de colline de la ville. 






mardi 29 octobre 2013

Salvador de Bahia la colorée


Nous arrivons finalement à destination après un voyage en avion qui nous a paru interminable. Nous sommes partis à 1 heure du matin et sommes arrivé à 7h45. Pourtant il s’agissait d’un vol direct et non pas d’un omnibus des airs, pourtant nous avons fait 2 arrêts intermédiaires, un à Belem et un à Fortalezza avant de pouvoir fouler le sol de l’aéroport de Salvador de Bahia dans la province du même nom. Vu notre état de fatigue et le coût assez dérisoire du taxi, nous n’avons pas pris le bus comme prévu initialement pour nous rendre à notre logement « la poussada colonial » sur les hauteurs du cœur historique de la ville. L’établissement au caractère charmant, de style colonial portugais est joliment décoré avec des objets anciens. Notre chambre a la particularité qu’elle n’a pas de fenêtre, ce qui en soit ne nous dérange pas une fois les yeux fermés.






L’excitation de la découverte prend le dessus sur notre état de fatigue. Nous partons donc à la rencontre de cette ville colorée de 3 millions d’habitants, connue pour son âme africaine, pour les constructions coloniales et sa topographie à flanc de colline. La ville se divise  en deux parties, une partie haute et une partie basse toutes deux reliées par un ascenseur.










Dans le  quartier du Pelhourino, nous serons admiratifs de la « capoeira » qui semble être une danse acrobatique, mais qui découle plus d’une lutte africaine développée par les esclaves pour combattre leurs maîtres. 







Les différents bâtiments coloniaux colorés et en réfection, fort probablement pour la coupe du monde de football à vernir, attirent notre attention. Surtout ceux où sont visibles les azulejos, ces carrelages bleu typiquement portugais. Il règne dans cette partie de la ville historique une ambiance paisible, une nonchalance, un art de vivre qui cache bien l’insécurité qui nous a été rapportée par la police touristique. Nous n’avons donc pas poussé la curiosité dans la rue où sensiblement le trafic de drogue est légion. Nous avons préféré visiter le musée des Baianas, un endroit où sont exposés  du mobilier urbain et surtout des vêtements typiques.






Nous prendrons un petit apéritif avant de nous coucher après cette très longue journée et nous ne nous réveillerons malheureusement pas pour assister au concert gratuit qui se donnait dans la ville avec la participation de Gilberto Gil. Par contre, nous dormirons tellement bien, que nous serons en forme pour la journée qui nous attend le lendemain.   


dimanche 27 octobre 2013

Randonnée dans la forêt amazonienne


Après un bon petit déjeuner, nous quittons les lieux en pirogue pour nous rendre sur la terre ferme en vue d’une randonnée de 3 heures à travers cette forêt hostile où le danger rôde partout. Nous essuyons tout d’abord une pluie diluvienne qui nous rincera assez bien avant de pouvoir nous enfoncer dans cette verdure oppressante. Cà et là nous faisons de multiples arrêts avec notre guide qui nous montrera et expliquera toutes sortes d’animaux et de plantes dont nous n’avions même pas la connaissance de leur existence et de leur danger. C’est ainsi que nous verrons tour à tour des palmiers dont on utilise les feuilles pour tisser un éventail, des chenilles vivants dans le fruit d’un palmier que nous dégusterons soit crues ou grillées, sans oublier la liane où Oli jouera à tarzan (véritable honte de la jungle) ou encore ces fourmis urticantes. 





Nous reprendrons notre pirogue pour nous rendre dans un village et voir le mode de vie des habitants de ces contrées ainsi que leur habitat. Mais le souvenir le plus marquant dont nous nous souvenons encore aujourd’hui, c’est cet ananas que nous avons dégusté. Son jus sucré nous coule encore entre les doigts et tapisse encore nos papilles.





Nous aurons fait une  incursion rapide dans cette région, mais cela valait vraiment le détour et certainement un séjour plus long et plus approfondi. Nous endossons nos sacs à dos en vue de faire le chemin du retour de la même manière qu’à l’aller pour nous reposer à nouveau à Manaus avant de continuer la suite de notre périple brésilien.