Nous arrivons finalement à
destination après un voyage en avion qui nous a paru interminable. Nous sommes
partis à 1 heure du matin et sommes arrivé à 7h45. Pourtant il s’agissait d’un
vol direct et non pas d’un omnibus des airs, pourtant nous avons fait 2 arrêts
intermédiaires, un à Belem et un à Fortalezza avant de pouvoir fouler le sol de
l’aéroport de Salvador de Bahia dans la province du même nom. Vu notre état de
fatigue et le coût assez dérisoire du taxi, nous n’avons pas pris le bus comme
prévu initialement pour nous rendre à notre logement « la poussada
colonial » sur les hauteurs du cœur historique de la ville.
L’établissement au caractère charmant, de style colonial portugais est joliment
décoré avec des objets anciens. Notre chambre a la particularité qu’elle n’a
pas de fenêtre, ce qui en soit ne nous dérange pas une fois les yeux fermés.
L’excitation de la découverte
prend le dessus sur notre état de fatigue. Nous partons donc à la rencontre de
cette ville colorée de 3 millions d’habitants, connue pour son âme africaine,
pour les constructions coloniales et sa topographie à flanc de colline. La
ville se divise en deux parties, une
partie haute et une partie basse toutes deux reliées par un ascenseur.
Dans le quartier du Pelhourino, nous serons
admiratifs de la « capoeira » qui semble être une danse acrobatique,
mais qui découle plus d’une lutte africaine développée par les esclaves pour
combattre leurs maîtres.
Les différents bâtiments coloniaux
colorés et en réfection, fort probablement pour la coupe du monde de football à
vernir, attirent notre attention. Surtout ceux où sont visibles les azulejos,
ces carrelages bleu typiquement portugais. Il règne dans cette partie de la
ville historique une ambiance paisible, une nonchalance, un art de vivre qui
cache bien l’insécurité qui nous a été rapportée par la police touristique. Nous
n’avons donc pas poussé la curiosité dans la rue où sensiblement le trafic de drogue
est légion. Nous avons préféré visiter le musée des Baianas, un endroit où sont
exposés du mobilier urbain et surtout
des vêtements typiques.
Nous prendrons un petit apéritif
avant de nous coucher après cette très longue journée et nous ne nous
réveillerons malheureusement pas pour assister au concert gratuit qui se
donnait dans la ville avec la participation de Gilberto Gil. Par contre, nous
dormirons tellement bien, que nous serons en forme pour la journée qui nous
attend le lendemain.
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