Clean Moana - Cambodge

Depuis quelques temps, nous partageons avec vous, non seulement nos vadrouilles mais aussi un bref aperçu des déchets qui polluent notre belle planète. Nous vous faisons également part de temps en temps des mini initiatives locales mises en place pour essayer de trouver des solutions éducatives, rationnelles et durables. L’ampleur de la  tâche est grande, mais chacun fait  un geste à son niveau  pour que les petites rivières qui font les grands fleuves ne charrient plus les plastiques vers le grand large et n’empoisonnent plus les poissons que nous consommons. Le plastique est incontestablement le fléau du siècle. Nous pouvons difficilement nous en passer et rester indifférent aux dégâts qu’il occasionne. Nous devons agir, réagir, non seulement ici mais aussi lors de nos déplacements en utilisant moins les plastiques dans lesquels nos achats et souvenirs sont emballés. Pourquoi pas les stocker directement dans nos sacs à dos ou dans un sac pliable et réutilisable.

A bientôt pour de nouvelles photos dans un autre pays, sur un autre continent, avec d’autres initiatives.

Journée culturelle et émotionnelle – 2ème partie

Comme signalé dans l’article précédent, nous naviguerons sur le fleuve « Chaktomuk » qui signifie « quatre bras » : les confluents du Tonlé Bassac, du Mékong supérieur, du Mékong inférieur et du Tonlé Sap.

Lors de cette navigation, nous nous éloignerons du rivage pour mieux admirer la ville et nous rapprocher des nomades du fleuve qui habitent sur de frêles embarcations avec toute leur famille. Certains profitent de ce fleuve pour lessiver, faire leur toilette ou tout simplement lancer les filets de pêche. Pendant ce temps, les multinationales draguent les fonds limoneux du fleuve pour en extraire le sable  nécessaire à la construction de gigantesques nouvelles habitations où les nomades du fleuve ne pourront jamais habiter.

C’est en fin de journée que nous visiterons le tristement célèbre « Tuol Sleng », mieux connu sous le nom  de centre de détention S-21 du régime des khmers rouges. Les lieux font froid dans le dos. Ils se visitent librement dans le respect et le recueillement. Nous déambulons de la salle de torture à la salle d’exécution et on se rappelle que l’être humain est capable de telles atrocités, juste par idéologie. Les photos des détenus du plus jeune au plus vieux torturés et froidement exécutés ainsi que les photos des centaines de crânes doivent permettre de ne pas oublier, mais surtout de faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais.

C’est le cœur lourd que nous quittons cette prison, mais aussi ce beau pays, la tête remplie  de beaux paysages, de beaux sourires et de belles expériences. Nous retiendrons de ce pays au douloureux passé qu’il est préférable de regarder devant soi en allant de l’avant, que de se retourner en se morfondant.

Notre avion de retour nous attend.

Journée culturelle et émotionnelle – 1ère partie

La journée a bien commencé par un bon petit déjeuner dans un petit parc arboré et fleuri de la cour de notre hôtel « Frangipani Villa-60s ».

Pour notre dernière journée en terre cambodgienne, nous passerons la journée toute entière à parcourir les hauts lieux de la capitale Phnom Penh. Selon la légende, Yeah Penh, une vieille cambodgienne qui repêcha un tronc d’arbre dans lequel se trouvaient quatre statues de Bouddha érigea un petit sanctuaire en leur honneur sur une colline. D’où le nom de Phnom (colline de) Penh. Le centre historique et culturel de cette capitale où vivent moins d’1,4 millions de personnes s’articule autour du palais royal, du musée national, du marché central, de Tuol Sleng et du Wat Phnom. C’est en tuk tuk que nous nous rendrons à la pagode de la colline pour commencer la journée.

Nous ferons une brève halte dans un haut lieu de la tentation, le marché central. Il s’agit d’un bâtiment art déco de couleur ocre qui possède l’un des plus hauts dômes sans pilier du monde. Fruits et légumes sont légion, ainsi que les contrefaçons textiles made in Cambodia qui côtoient les souvenirs made in China. L’héritage communiste et la mondialisation oblige.  

Le musée national, qui soit dit en passant a pris ses quartiers dans un magnifique édifice, regorge de somptueuses statues comme le Vishnou en bronze et autres bustes pré et post-angkoriens.

Notre guide veut nous emmener manger dans un restaurant de cuisine vietnamienne, car il se souvenait que nous avions apprécié cette cuisine lors d’un séjour dans ce pays. La surprise  était à la hauteur de nos papilles.

Avant d’embarquer sur un bateau qui nous permettra de faire notre dernière croisière, nous admirerons le palais royal que nous avions entre aperçu la veille au soir.