dimanche 13 mai 2012

Pearl Harbor et le vieux Honolulu


Malheureusement, la visite de l’USS Arizona à Pearl Harbor n’a pu se concrétiser tout comme en décembre 1994, lors d’un premier voyage d’Oli, où un certain Bill Clinton était de passage à Hawaï. Nous nous sommes jurés d’y revenir et de faire le nécessaire pour pouvoir le visiter.




Pearl Harbor est tristement connu pour l’attaque japonaise sur la flotte américaine du Pacifique le 7 décembre 1941. Même si l’on n’est pas passionné de seconde guerre mondiale, de bateaux et autre matériel de guerre, Pearl Harbor reste incontestablement le mémorial qui caractérise le mieux l’entrée des Etats Unis d’Amérique dans la seconde guerre mondiale en débutant une vaste campagne de reconquête des territoires annexés pas les Japonais dans le Pacifique Sud et l’Asie du Sud-Est. La représentation la plus emblématique est le bâtiment blanc immaculé de ciment et d’acier qui surplombe l’USS Arizona. La visite quotidienne de l’épave est limitée à un certain nombre de personnes. L’ironie du sort veut qu’il s’agisse principalement d’asiatiques.



Oli  ne se laisse pas démonter et nous nous rabattrons sur la visite du vieux Honolulu qui ne manque pas d’intérêt non plus. Si avant l’arrivée des américains Hawaii comptaient des rois, les Kamehameas I à V, la royauté prit fin sous le règne de la reine Liliuokalani en 1893. Tout ce passé est encore visible dans la vieille partie de Honolulu. Nous avons flâné entre le Palace Iolani et le Capitole où le père Damien a sa statue, ensuite entre Aliiolani Hale et la statue de Kamehamea I er et enfin entre Kawaiahao Church et Mission Houses Museum. A quelques encablures de là, le long du port de plaisance, il y a la Aloha Tower, cet emblème d’un temps révolu où les visiteurs n’arrivaient pas par avion, mais par bateau.












Avec cette dernière visite se termine notre séjour dans l’archipel des îles Hawaï. Nous retournons à notre hôtel pour récupérer nos bagages et nous changer avant le long voyage retour qui débutera  vers 23:45.
Nous garderons tous les deux un magnifique souvenir de cette incursion en terre hawaïenne et polynésienne. 

Nous reviendrons, c’est sûr.

A très bientôt pour de nouvelles vadrouilles.

samedi 12 mai 2012

North Shore et centre culturel polynésien


Le centre culturel polynésien (PCC) est unanimement reconnu dans tout le Pacifique Sud et nous y passerons une bonne partie de la journée et nous assisterons au spectacle du soir, mais avant, nous irons nous imprégner de l’ambiance au nord de l’île. Le North Shore est mondialement connu par les spécialistes du surf extrême, mais malheureusement en cette saison les vagues qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut ne sont que de pâles vaguelettes. Nous en profiterons pour manger un bout à Hale’Iwa avant de redescendre par la côte Est pour notre rendez-vous avec la  culture polynésienne.







Le centre qui se présente sous forme de parc est divisé en plusieurs zones où chaque nation du Pacifique met en valeur son artisanat, sa culture à travers chants, danses, constructions et objets typiques de leur pays. C’est ainsi que sont présents : les Samoa, les Tonga, les Fidji, la Polynésie Française et les Marquises, la Nouvelle-Zélande, l’île de Pâques, sans oublier évidemment Hawaï. Nous nous sommes essayés au tissage de feuilles de palmiers et à la danse. 









    
L’originalité du centre consiste également dans le fait que les figurants sont tous originaires de chacune des îles et chacun des archipels.











Lors de notre passage, nous avons eu la  grande chance en plus du spectacle nocturne qui suit le banquet/buffet de nourriture internationale et polynésienne d’avoir droit à l’entracte à la finale de la compétition de la danse du feu. C’est la raison pour laquelle nous avons pu voir autant de personnes s’entrainant durant notre journée de visite. Nous  avons été  doublement heureux car c’était inattendu  et en plus, c’est un marquisien qui a remporté la finale.




vendredi 11 mai 2012

Surf du matin au soir


Le surf est une véritable institution à Hawaï et Waikiki rend hommage à son icône mondiale de la grande planche, à savoir “Duke”, avec une statue sur le front de mer. Tous les jours, des dizaines d’admirateurs viennent y accrocher un « lei », une couronne de fleurs, en signe de respect et sans oublier de la photographier. Le surf se pratique dès le plus jeune âge du lever au coucher du soleil.





Après avoir admiré les surfeurs du matin et sans attendre ceux du soir assis sur la plage, nous nous sommes baladés environ une heure sur la célèbre plage de Waikiki jusqu’au premier hôtel qui a été construit, qui se caractérise par sa couleur rose.



Comme nous avons loué un cabriolet et qu’en plus il fait beau, nous nous mettons en route pour la côte Est de l’île en direction de la Hanauma bay et de la côté déchiquetée d’anciennes roches volcaniques sculptées par l’érosion marine. 










Nous  nous mettrons également  à la recherche de la propriété d’un certain Robin Masters. Après en avoir trouvé l’entrée, il nous reste à trouver la plage, ce que nous ferons assez aisément. Nous profiterons de la quiétude et du calme de la piscine naturelle étant donné l’absence de Zeus et Apollon.









Sur le  chemin du retour vers notre hôtel, nous visiterons la vallée des temples, qui est un grand cimetière verdoyant où cohabitent différentes religions.











Pour rester dans la commémoration des défunts, nous irons d’un cimetière à un autre, en passant par celui du « National Memorial Cemetery of the Pacific ». Il se situe sur les hauteurs de Honolulu et est composé de 8 jardins-monuments aux morts encadrant un immense escalier. Sur ses murs sont gravés les noms de plus de 26.000 soldats tombés pendant les deux grandes guerres mondiales dont celle du Pacifique, ainsi que celle de Corée et du Vietnam. Une statue précède une rotonde où les différentes campagnes sont illustrées sur une gigantesque fresque mosaïque.








Si l’Amérique a combattu dans de nombreux pays et côtoyé de nombreuses nationalités, Honolulu compte aujourd’hui un panel assez large de cette diversité ethnique allant des japonais aux coréens, des chinois aux portugais en passant par les philippins aux samoans. Il n’est donc pas rare de voir un temple bouddhiste à côté d’une église catholique, une église anglicane à côté d’un temple japonais, comme nous avons pu le voir juste avant dans la vallée des temples à l’est de l’île.