mardi 29 septembre 2015

Retour à Tahiti

Notre séjour Pascuan touche tout doucement à sa fin et nous en garderons un excellent souvenir. Hormis les sites culturels uniques au monde, c’est surtout notre chambre au camping et le dévouement de son propriétaire Benjamin, jeune artilleur retraité de la marine chilienne que  nous regretterons le plus. C’est un homme chaleureux, serviable, à l’écoute et toujours souriant qui a tout compris de l’hospitalité et du bon côté du tourisme.


Pour ceux qui se demandent ce que l’on peut bien manger et boire en tour du monde, trouveront non seulement une réponse ci-dessous, mais verront également dans quelles conditions on y arrive. Certes ce n’est pas toujours original, varié et équilibré, mais à l’île de Pâques il a fallu faire preuve d’inventivité. C’est même la première fois que nous avons dû faire plusieurs magasins, jusqu’à quatre, pour composer un repas et un petit déjeuner. Mais nous ne sommes ni morts de faim, ni de soif,nous nous sommes seulement contentés de moins.






Fait assez rare depuis notre départ, nous nous sommes offert le resto, car nous ne voulions pas quitter l’île sans avoir goûté au plat national Chilien, le « Ceviche » (poisson cru – encore une fois – au citron et à la coriandre cette fois; cela change de la recette Polynésienne). 



Nous avons quand même eu quelques frayeurs le jour de notre départ, car tous les aéroports chiliens ainsi que celui de l’île de Pâques étaient en grève le 15 septembre à 00.00. Ce qui nous a stressé tout un temps, n’est pas le fait qu’il y ait la grève, mais qu’il n’y ait qu’un vol une fois par semaine avec Tahiti. Notre vol prévu le 14 Septembre à 23.30 a finalement été avancé à 21.30, pour être sûr de ne pas être affecté. Encore  une chance que  nous nous soyons rendu au bureau de la compagnie aérienne LAN pour obtenir cette information. Finalement nous avons décollé à 22.00 direction Tahiti et pour une fois, nous  sommes très heureux de ces changements de dernières minutes, cela nous a permis de profiter plus longtemps de notre chambre à l’aéroport de Tahiti, vu que nos amis avec qui nous allons passer 10 jours, ne viendraient nous récupérer qu’à 11.00 le lendemain.  



Des Moais, toujours des Moais

Cette fois, c’est au crépuscule que nous irons visiter le magnifique site de Tongariki. Nous nous sommes levés à 6h30 pour y être avant 8h00 pour le lever du soleil. La chance est avec nous, presque pas de nuages à l’horizon. Nous verrons donc s’illuminer devant nous les 15 Moais debout. Finalement, le soleil au rendez-vous chauffera le dos de ces géants de pierre. Nous serons récompensés de notre réveil matinal par un spectacle grandiose.













N’ayant la voiture de location que pour quelques heures, nous  en profitons pour nous rendre sur le site de l’Ahu Akivi. La particularité de ce site est qu’il compte sept Moais debout faisant face à la mer. Dans la foulée, nous avons également visité le site d’Ana Te Pahu lors d’une randonnée de 3 heures. Nous avons pu y voir un habitat troglodyte avec une plantation de bananiers le tout à plusieurs mètres sous le sol. Etaient également présents sur le site d’autres vestiges comme des Moais renversés, des maisons de forme elliptique et des maisons rondes. 













Ensuite, nous nous sommes rendus au musée anthropologique pour y passer le temps nécessaire pour compléter notre savoir avec celui expliqué en ces lieux. Sans grande prétention, y sont exposés quelques objets comme : sculptures en bois, fragments de Moais, fait rare un Moai féminin, des pierres taillées et un casse-tête. Les nombreux panneaux explicatifs exposés sont très didactiques.








Comme l’Ahu Tahai est à un jet de pierre du musée et qu’il manque à notre palmarès, nous déambulons sur ce site où s’offre à nous trois Ahu : un Moai complet sur son Ahu avec coiffe rouge, œil blanc et pupille noire ; un Moai solitaire sur son Ahu et un Ahu de cinq Moais. Tous tournent le dos à la mer.











Nous pensons avoir visité tous les sites principaux de l’île. Nous espérons avoir attisé votre curiosité et peut-être  vous avoir donné l’envie de venir voir ce lieu unique au monde, perdu au milieu du Pacifique Sud.