Rano Kau et le village d’Orongo

En route pour une journée de 6 heures de marche, nous allons faire l’ascension de l’ancien volcan Rano Kau. Nous quittons notre camping direction aéroport qu’il faudra longer et contourner, car il prend la quasi-totalité de la plus courte largeur Sud de l’île. Ensuite, nous arrivons au pied du volcan que nous allons gravir en traversant tour à tour différents types de végétations. Après 1h d’ascension, dont nous sommes assez fiers, car il nous avait été signalé qu’il en faillait 1h30, nous arrivons face au cratère qui culmine à 400 mètres et qui en son centre renferme un lac pratiquement recouvert de roseaux. Un véritable patchwork de bleu, de vert, de blanc et de gris. C’est le dernier biotope endémique de l’île. Squiz voulait y descendre pour y barboter, mais cela n’est pas permis.

Une petite vingtaine de minutes nous sépare de l’entrée du parc national d’Orongo. Il s’agit d’un village cérémonial d’un culte aviaire lié au dieu Makemake (l’homme oiseau). L’endroit surplombant trois petits motus (Nui, Iti, Kau kau) regorge de pétroglyphes et d’anciennes maisons. Les particularités de ces constructions sont qu’elles sont construites dans le flanc du coteau, qu’elles arborent un parement de pierres empilées horizontalement et que les toits sont voutés, couverts de terre et d’herbe donnant l’impression qu’elles sont en partie souterraines. Les entrées de ces maisons étaient tellement petites qu’il était uniquement possible d’y pénétrer en rampant. Elles servaient principalement à s’y reposer.

Le musée adjacent au site donne également de bonnes indications sur les lieux et les cultes pratiqués sur place. Ayant assez vite fait le tour de celui-ci, nous nous mettons en route pour être rentrés de bonne heure pour nous reposer, nous restaurer avant d’aller voir le spectacle de danses folkloriques du soir (dont nous parlerons dans un prochain article).