mercredi 23 septembre 2015

A la découverte de Rapa Nui


Après une bonne nuit dans un bon lit, une bonne douche chaude et un bon petit déjeuner, nous partons à la découverte de Rapa Nui au volant de notre Suzuki. Nous quittons la ville de Hanga Roa, direction le Nord et la plage d’Anakena. Sur la route, nous nous arrêtons pour prendre en photo notre premier Moai. Le premier d’une longue série. Nous traversons le centre de l’île et sommes assez surpris de trouver une véritable forêt, aux arbres assez impressionnants. Nous nous attendions plutôt à un paysage pelé, aride, et sans arbre, comme le disent à défaut les nombreux guides touristiques.



Après une demi-heure de route, nous arrivons à la plage d’Anakena. Ce sera notre première véritable rencontre avec une série de sept Moais debouts sur l’Ahu Nau Nau, dont certains sont coiffés d’un « pukao ». Le sable blanc, les cocotiers et la mer cobalt en toile de fond s’ajoutent à la carte postale parfaite. On en oublierait presque le Moai solitaire qui se dresse sur l’Ahu Ature Huki. Le lieu est tellement magique à nos yeux, que nous y passerons une heure avant de reprendre la route pour  d’autres découvertes.












Ahu Te Pito Kura est le prochain site sur notre liste et sur notre carte routière. Il s’agit d’un Moai de près de 10 mètres qui gît face contre terre le cou brisé. C’est le plus grand Moai jamais déplacé depuis la carrière ou nurserie de Rano Raraku, que nous visiterons plus tard dans la journée. Nous aurions pu quitter le lieu sans nous attarder au muret circulaire de bord de mer, qui au centre comporte une grosse pierre lisse, entourée de quatre plus petites pierres lisses. N’ayant pas d’explication dans notre guide, nous en concluons qu’il devait s’agir d’un endroit où les personnes influentes se réunissaient pour discuter le coup. Merci Dany si tu peux nous éclairer à ce sujet.






Prochain arrêt, Papa Vaka et les nombreux pétroglyphes représentant des animaux tels que tortue, baleine ou requin. Est également représentée une pirogue à double balancier. Non loin de ce site, se trouve la flûte de Hiro qui est un monolithe taillé avec une ouverture sur le dessus.




En descendant vers l’Est et en longeant la péninsule volcanique de Poike, nous nous approchons du Ahu de Tongariki et de ses 15 Moais tous debouts. Le site est tout simplement époustoufflant.







Nous vous parlons depuis quelques lignes de « Ahu » sans vraiment vous en donner la signification. Les « Ahu » sont les sépultures et les centres cérémoniels des villages. Ces plateformes de pierre sont présentes le long du littoral. La partie supérieure est recouverte de pierres plus ou moins plates.  Ils comportent un mur vertical à chaque extrémité et donnent sur la mer sur le côté. On pense qu’ils trouvaient leur origine dans les autels en Polynésie Française. Selon les dernières recherches, les habitants de l’île de Pâques seraient arrivés des îles Marquises, de Mangareva, des îles Cook ou de Pitcairns vers le IV et VIII siècles.  .





Après s’être attardés sur le site de Tongariki une bonne heure en prenant entre autres quelques photos comiques, nous reprenons la route pour la carrière de tuf de Rano Raraku, que l’on appelle aussi « la nurserie » des Moais. C’est le lieu où ils étaient travaillés. Dès notre arrivée, nous nous sentons transportés à l’époque des premiers polynésiens quand nous nous promenons au milieu des géants abandonnés ici et là sur les pentes Sud du volcan. L’endroit permet de voir toutes les étapes de la confection de ses colosses. A l’opposé de la nurserie, un chemin mène à un lac qui se trouve au centre de l’ancien cratère du volcan où se miroitent une vingtaine de Moais.















Mais qu’est-ce qu’un Moai ? Ce sont ces sculptures massives de personnes représentant fort probablement les ancêtres du clan. Ils peuvent mesurer de 2 à 10 mètres de haut et peser plusieurs tonnes. La plupart d’entre eux étaient dressés dos à l’océan Pacifique. 





Toute la côte Sud regorge de Moais, malheureusement tous couchés face contre terre. Notre journée se termine à Puna Pau, une autre carrière de roche volcanique rouge cette fois, qui  servait à la confection des « Pukao », coiffes rouges placées sur la tête de nombreux Moais. Du sommet de la montagne, s’offre également à nous une jolie vue sur la ville de Hanga Roa.   





                

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