Après avoir fait le tour de l’île
à bicyclette, nous nous sommes rendus au village à pied pour faire quelques
achats de souvenirs chez un particulier qui faisait de l’artisanat
(principalement des colliers à base de coquillages et de pics d’oursins –
malheureusement il n’y avait plus de pilon à deux anses, objet typique de
Maupiti). Par la même occasion, nous avons acheté une nouvelle recharge pour
le téléphone portable et rendu visite à Air
Tahiti en vue de modifier nos vols pour l’île de Raiatea à notre retour de
l’île de Pâques, car nous devions rendre visite à notre amie polynésienne, qui
se trouve sur Tahiti actuellement en prévision de son accouchement. Pas
toujours facile de prévoir en Polynésie, mais tout finit toujours par
s’arranger.
Le même jour, nous avions prévu
de faire l’ascension du mont Te’urafa’atiu qui surplombe le lagon et offre de
son sommet une magnifique vue sur ce même lagon, les motus et la passe, mais nous
avons vite déchanté tellement le chemin qui y mène est abrupte, dangereux et
pas bien sécurisé. Ce que deux jeunes pensionnaires nous ont confirmé à leur
retour.
Vu que la houle s’était calmée,
nous avons opté pour la solution de rechange, à savoir la traversée les pieds
dans l’eau du lagon turquoise vers le motu d’en face, où nous avons pris le
soleil tout simplement.
Le lendemain, nous sommes partis
avec Gaby, quelques autres pensionnaires à la découverte du jardin de corail. Nous
avons pu nous glisser à travers les chenaux, tout en admirant les coraux et les
poissons qui s’y réfugient. Dans la foulée, nous avons nagé avec les raies
mantas et terminé l’avant midi, avant de nous rendre sur un motu pour gouter au
four polynésien organisé tous les samedis pour les villageois et les
pensionnaires. Le four consiste en un trou creusé dans la terre, où l’on pose
des pierres chaudes, sur lesquelles on ajoute de la nourriture. Le tout est recouvert
de feuilles de bananier puis d’une natte, et de sable par-dessus. La cuisson se
fait à l’étouffée en plusieurs heures. A l’ouverture de celui-ci, l’odeur de la
nourriture chatouille les narines. Nous avons donc dégusté du porc, du poisson,
du bénitier (au curry), de la chèvre, du fruit de l’arbre à pain (Uru) et du
manioc. Le tout était accompagné de poisson cru au lait de coco, de
« fafaru » (poisson cru macéré pendant plusieurs jours dans de l’eau
de mer - un camembert oublié au fond du frigo a la même odeur). En guise de boisson,
l’éternelle bière Hinano et la Tabu
vodka coulaient à flots. Le retour à la pension a donc été très animé et plus
long que prévu.
Pour boucler notre découverte de
l’île, nous avons fait un autre jour une sortie en kayak de mer. Nos épaules s’en souviennent encore, mais c’était
très beau tellement la mer était calme, belle et l’horizon interminable.
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