mardi 15 septembre 2015

Excursions à Maupiti


Après avoir fait le tour de l’île à bicyclette, nous nous sommes rendus au village à pied pour faire quelques achats de souvenirs chez un particulier qui faisait de l’artisanat (principalement des colliers à base de coquillages et de pics d’oursins – malheureusement il n’y avait plus de pilon à deux anses, objet typique de Maupiti). Par la même occasion, nous avons acheté une nouvelle recharge pour le  téléphone portable et rendu visite à Air Tahiti en vue de modifier nos vols pour l’île de Raiatea à notre retour de l’île de Pâques, car nous devions rendre visite à notre amie polynésienne, qui se trouve sur Tahiti actuellement en prévision de son accouchement. Pas toujours facile de prévoir en Polynésie, mais tout finit toujours par s’arranger.







Le même jour, nous avions prévu de faire l’ascension du mont Te’urafa’atiu qui surplombe le lagon et offre de son sommet une magnifique vue sur ce même lagon, les motus et la passe, mais nous avons vite déchanté tellement le chemin qui y mène est abrupte, dangereux et pas bien sécurisé. Ce que deux jeunes pensionnaires nous ont confirmé à leur retour.
   




Vu que la houle s’était calmée, nous avons opté pour la solution de rechange, à savoir la traversée les pieds dans l’eau du lagon turquoise vers le motu d’en face, où nous avons pris le soleil tout simplement.












Le lendemain, nous sommes partis avec Gaby, quelques autres pensionnaires à la découverte du jardin de corail. Nous avons pu nous glisser à travers les chenaux, tout en admirant les coraux et les poissons qui s’y réfugient. Dans la foulée, nous avons nagé avec les raies mantas et terminé l’avant midi, avant de nous rendre sur un motu pour gouter au four polynésien organisé tous les samedis pour les villageois et les pensionnaires. Le four consiste en un trou creusé dans la terre, où l’on pose des pierres chaudes, sur lesquelles on ajoute de la nourriture. Le tout est recouvert de feuilles de bananier puis d’une natte, et de sable par-dessus. La cuisson se fait à l’étouffée en plusieurs heures. A l’ouverture de celui-ci, l’odeur de la nourriture chatouille les narines. Nous avons donc dégusté du porc, du poisson, du bénitier (au curry), de la chèvre, du fruit de l’arbre à pain (Uru) et du manioc. Le tout était accompagné de poisson cru au lait de coco, de « fafaru » (poisson cru macéré pendant plusieurs jours dans de l’eau de mer - un camembert oublié au fond du frigo a la même odeur). En guise de boisson, l’éternelle bière Hinano  et la Tabu vodka coulaient à flots. Le retour à la pension a donc été très animé et plus long que prévu.




























Pour boucler notre découverte de l’île, nous avons fait un autre jour une sortie en kayak de mer. Nos  épaules s’en souviennent encore, mais c’était très beau tellement la mer était calme, belle et l’horizon interminable.     





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