Rapa Nui – introduction

Après un vol sans turbulence de 4h40 avec la LAN Chile et un décalage horaire de 5 heures, nous voilà arrivés à Rapa Nui à 12h30. Avant les formalités douanières qui sont assez lentes, nous recevons de la part de notre hôte un collier de bienvenue composé de fleurs de bougainvillier. Par ailleurs, nous sommes également informés par les autorités que les entrées pour les différents parcs ne sont plus payantes. Nous sommes ravis de cette nouvelle, car nous faisons une économie non négligeable de 60.000 Pesos. Nous récupérons nos bagages sur le tapis à bagages et les repassons au scanner, certainement pour voir si nous ne transportons pas illicitement des graines. Les bagages déposés dans la benne du pick-up, nous prenons la  direction de notre logement, « camping Tipanie Moana ». Nous prenons possession non pas de notre tente, mais bien de notre chambre individuelle. Cela nous changera des dortoirs et des salles de bain à partager .Un peu de confort sera le bienvenu : un bon lit et de l’eau chaude, car il ne fait pas vraiment chaud ici (18°c en moyenne la journée).  

     

Nous faisons le tour du propriétaire et des commodités, avant de recevoir une série d’informations pratiques, ainsi que des recommandations sur le système de recyclage. Il faut savoir que l’île de Pâques est un confetti dans le Pacifique à l’écosystème fragile que le tourisme pourrait déséquilibrer si un minimum  de tri des déchets n’était organisé. Toute l’île se porte garante de respecter et inculquer ces gestes au quotidien à toute la population et également aux touristes de passage. L’eau par ailleurs ne semble pas poser problème. Il y aurait suffisamment de réservoirs  pour  subvenir aux besoins des 7.500 habitants et des 65.000  touristes annuels.

L’île de Pâques, Rapa Nui en pascuan est unique au monde et ses habitants sont des descendants polynésiens. Ce  rocher de 117km² appartenant au Chili s’en trouve éloigné de 3.700Km. La monnaie est le Pesos chilien et la langue officielle l’espagnol, mais la plupart des habitants parlent aussi le rapa nui, un polynésien proche de celui de Polynésie Française et d’Hawaii, les voisins insulaires les plus proches.

L’île de Pâques compte au Sud-Ouest, proche de l’aéroport, l’unique ville de Hanga Roa.  S’y trouvent la majorité des magasins alimentaires, magasins et boutiques de souvenirs, bars et restaurants, prestataires touristiques et lieux de spectacles de danses folkloriques. Elle compte aussi un bureau de poste, deux banques, un hôpital, un poste de police, une caserne des pompiers, ainsi qu’une église. Sur le front de mer, il y a un petit port aux frêles embarcations, quelques centres de plongées, un terrain de football avec son centre sportif et quelques Moais (on est à l’île de Pâques tout de même).    

Nous sommes assez surpris d’apprendre que la nuit noire est programmée pour 21H00. Cela nous change de nos  destinations précédentes. De plus, les magasins d’alimentations ferment vers 23H00, ce qui est une aubaine en soit pour nous, car la « question de manger» se pose. Nous quittons donc notre camping et partons à l’assaut des magasins pour faire quelques achats pour notre repas du soir et le petit déjeuner du lendemain matin.