mardi 18 octobre 2011

Clean Moana - Sulawesi


Cela fait maintenant plusieurs années que nous essayons de sensibiliser nos lecteurs et notre entourage à la problématique de la pollution par le plastique à travers nos articles « Clean Moana ». Le produit qui a révolutionné notre quotidien est maintenant en train de nous empoisonner l’existence.


Nous avons collecté les photos les plus significatives des lieux et des objets les plus insolites qui flottent dans les rivières et la mer et qui jonchent le bord des routes ou des plages.





Certaines couleurs ont volontairement été forcées sur les photos pour mieux mettre en avant la problématique de ce fléau mondial. L’Indonésie n’est certes pas épargnée, car en plus du manque d’information quant aux possibilités de recyclage qui peuvent s’organiser, elle souffre des courants dominants se formant entre les îles. Comme l’archipel compte plus de 13.000 îles, nous vous laissons imaginer à quoi peut ressembler ce vaste territoire quand on le compare à l’une des nombreuses plages de Sulawesi. Pour information, celle-ci ne fait que 300 mètres de long.




Les pêcheurs qui élèvent les algues sur fils ont bien compris l’utilité de la réutilisation des bouteilles ou des bidons en plastique. Certes, tous ces flotteurs à l’horizon ne sont pas très esthétiques et nombreux sont ceux qui vont se détacher lors des mauvaises conditions climatiques et se retrouver dans le vaste océan. Mais faute d’avoir trouvé autre chose pour les remplacer, une deuxième vie leur est donnée.


Nous avons aussi vu des villageois qui entretenaient leur environnement en nettoyant autour de leur maison. Ce que nous n’avons malheureusement pas vu, c’est ce qu’il advenait des déchets. Si ils allaient rejoindre ceux des bords de route ou si les déchets ramassés par les communes étaient bien évacués et traités.


Même si de petites démarches sont organisées au niveau local, c’est déjà un très bon début. La jeune génération essaye de  transmettre ces valeurs aux ainés, aux enfants et, espérons-le, aussi à plus grande échelle.


A très bientôt pour de nouveaux articles que vous pouvez trouver sous la rubrique « Clean Moana » dans la barre de menu ou dans la liste des mots clés. Et si vous voulez en savoir plus sur la problématique générale des méfaits du plastique et autres déchets, nous vous invitons à lire l’article « Projet Clean Moana ».

=> http://nanolienvadrouille.blogspot.com/2015/03/clean-moana.html  

lundi 17 octobre 2011

Bye bye Sulawesi

Toutes les bonnes choses ont une fin et notre voyage se termine tout doucement. Nous aurions pu allez voir les volcans de la région ou les tarsiens si typiques, mais ce sera peut-être pour une autre fois, car l’île est immense et a encore beaucoup de belles choses à nous offrir.
 
Nous bouclons nos valises et nous rendons à  l’aéroport où nous prendrons le  premier des trois vols pour rentrer à la maison.      
        
Pendant notre attente à Manado, nous admirons des sculptures tribales venant de Papouasie, une idée de destination future


Nous survolons une partie de Bornéo que l’on appelle également Kalimantan, avant d’atterrir à Jakarta, capitale de l’archipel indonésien. De Jakarta, nous volerons jusqu’à Amsterdam et enfin jusqu’à Bruxelles 


Il est temps  pour nous de faire le bilan de ce merveilleux voyage que nous avions soigneusement préparé en amont et qui s’est superbement déroulé, grâce aussi à la complicité de notre guide Amka et de notre chauffeur Pian. Ils nous ont fait découvrir de somptueux endroits, mis en contact avec de personnes formidables, curieuses, intriguées et toujours souriantes. Il nous on fait partager les coutumes si particulières de cette île et de cette partie du globe où nous retournerons très volontiers, tant  l’archipel est étendu et varié. C’est sans aucun doute une région du monde où il est possible de faire de belles vadrouilles et explorations.


A très bientôt.

dimanche 16 octobre 2011

Snorkeling à Bunaken


Bunaken est le premier parc national marin d’Indonésie, créé en 1991. Il s’agit d’un triangle corallien où l’on trouve 390 espèces de coraux. Y cohabite également un faune marine opulente de poissons, mollusques et reptiles.


Nous irons barboter dans ce gigantesque aquarium naturel à de nombreuses reprises tout  au long de la journée. C’est la pluie qui nous fera finalement sortir de l’eau.










samedi 15 octobre 2011

Pourquoi ne pas profiter ?


Pourquoi ne pas profiter de l’hôtel ? C’est ce que nous allons faire aujourd’hui.

Après le petit déjeuner, nous testerons les transats de la piscine et prendrons la température de l’eau.




Comme nous ne tenons pas en place, nous voulons découvrir ce qui se cache de l’autre côté de l’enceinte de l’hôtel. C’est ainsi que nous partons pour une petite randonnée à la découverte des lieux. Nous rentrons rapidement, car les environs n’ont pas grand-chose à offrir.


Nous terminerons cette journée de repos par une agréable séance de massage 


vendredi 14 octobre 2011

Au revoir Pays Toraja


Il est temps pour nous de dire au revoir au pays Toraja que nous avons tellement apprécié pour nous rendre à nouveau à Ujung Pandang, notre point d’arrivée, et y reprendre un avion qui nous emmènera à Manado tout au nord de l’île. Avant de quitter la région, nous repasserons par le chef-lieu de Rantepao, face à la  montagne, où nous ferons nos adieux aux « Tau Tau » en leur demandant de continuer à veiller sur leurs ancêtres et leurs traditions.






La route sera longue mais très variée. Nous descendrons tout d’abord les hauts plateaux avant de nous retrouver à nouveau  en bord de mer.





Nous prenons aussi congé de notre guide et de notre chauffeur avec qui nous avons bien rigolé. C’est  grâce à eux que nous avons pu réaliser notre voyage en découvrant tous ces lieux magnifiques et rencontrer toutes ces belles personnes. Nos vadrouilles aux Célèbes ne se terminent pas là et continuent donc dans la partie nord de l’île. 
                       
Pendant notre attente dans le hall des départs, nous nous sommes à nouveau prêtés au jeu des photos avec les indonésiens qui en sont friands. L’espace  d’un instant, nous nous sommes pris pour des stars.

Nous avons failli rater notre vol, non pas parce que nous sommes arrivés trop tard à l’aéroport ou parce que nous avons été pris en photo à plusieurs reprises, mais tout simplement parce que l’embarquement s’est fait, comme souvent en Indonésie, dans la plus  grande confusion et désorganisation. Nous avons dû changer 3 fois de porte d’embarquement et deviner où aller, car les annonces ne se faisaient qu’en indonésien. Fort heureusement, nous avons finalement pu embarquer à temps et prendre notre avion de la compagnie aérienne Garuda Indonesia.



Nous avons survolé différentes régions et surtout passé la ligne de l’équateur pour nous rendre à Manado. Nous sommes donc passés de l’hémisphère sud vers l’hémisphère nord lors du même voyage sans voir la tête à l’envers. LOL.



N’ayant plus de chauffeur à notre disposition pour la  suite de notre voyage, nous nous  débrouillons pour trouver tout d’abord un bus qui nous emmènera le plus près possible de notre  logement. La dernière partie du voyage se fera en taxi.


Nous arrivons à bon port et en un seul morceau, car la conduite est sportive. Oli est heureux de ne pas avoir loué une voiture. De plus, nous n’en aurions pas vraiment eu l’utilité, car notre séjour au « Tasik Ria Resort » se limitera à découvrir les alentours de l’hôtel et à nous consacrer principalement au snorkeling dans le parc maritime de Bunacken.





Nous nous installons dans notre très joli bungalow avec vue sur la mer.  

jeudi 13 octobre 2011

Rizières en terrasses


Aujourd’hui, nous n’allons pas plonger dans le bleu profond des océans, mais plutôt nous promener dans le vert intense des rizières. Nous allons mettre nos mollets à rude épreuve et affronter les nombreux dénivelés. Les paysages sont tout simplement somptueux.









Après quelques heures de marche et des kilomètres parcourus, nous nous attardons dans un petit restaurant où semble régner, à l’arrière de celui-ci, une certaine effervescence. Nous poussons la curiosité et tombons nez à nez avec un groupe d’hommes qui exhibent leurs plus beaux coqs de combat. Il va de soi que les paris vont bon train. Nous sommes subjugués par les liasses de billets et le nombre de personnes qui parient, même s’il s’agit espérons-le de petites sommes. Nous n’avons à ce jour toujours pas compris comment ils s’y retrouvent.






Après cet interlude récréatif, nous rechaussons nos godasses pour continuer notre randonnée à travers les villages où l’accueil est toujours aussi aimable et souriant.





Nous terminerons la journée au pied de gigantesques pierres taillées qui pour certaines atteignent plus de 10 mètres de haut. Il s’agit d’une autre sorte de sépulture de la région.