jeudi 31 mars 2016

Wat Phra Tad Doi Suthep


Le Wat Suthep est l’un des temples les plus sacrés du Nord, il trône majestueusement au sommet de la montagne. Avant de pouvoir le visiter, nous avons dû gravir cette montagne en chevauchant notre scooter pendant à peu près une heure depuis la vielle ville de Chiang Mai. La route serpente le long de la montagne et le paysage est assez joli avec de temps à autre des vues sur Chiang Mai. A l’arrivée le calvaire est loin d’être fini, il faut gravir un épuisant escalier de 306 marches pour rejoindre le temple, ascension interprétée comme un acte de méditation. Nous avons emprunté le funiculaire plus rapide et moins fatigant. La terrasse du premier étage relate cette légende grâce à un sanctuaire dédié à Sudeva,  l’ermite qui vécut sur la montagne, et à une statue de l’éléphant blanc qui transporta la relique du Bouddha. C’est sur la terrasse du 2e niveau que se trouve le chédi doré renfermant la relique. Il est surmonté d’une ombrelle à 5 niveaux, érigée en l’honneur de la fin de l’occupation birmane et du rattachement de Chiang Mai à la Thaïlande.





















Au retour, nous ferons un crochet par le marché couvert de Warorot se trouvant dans le quartier chinois. Nous y mangerons quelques spécialités thaïlandaises et déambulerons dans les allées à la recherche de l’objet rare, que nous ne trouverons pas. Puis, ce sera direction hôtel pour préparer les bagages, car demain nous quittons Chiang Mai pour rejoindre le Sud de la Thaïlande et ses îles. Elles nous appellent et l’ambiance insulaire commence tout doucement à nous manquer.












lundi 28 mars 2016

A la rencontre des minorités ethniques


Aujourd’hui, nous avons loué une voiture pour explorer le nord de Chiang Mai sur les routes de plaines et de montagnes en un circuit d’environ 100 Km. Nous avons dû braver les dangers et surtout pas nous perdre.


Si nous avons choisi de passer quelques jours dans le nord de la Thaïlande, ce n’est pas uniquement pour nous rendre au Laos via Chiang Rai (même si nous y allons plus), mais aussi pour rencontrer les minorités ethniques de la région. Nous nous sommes beaucoup renseignés sur le sujet, sur l’authenticité des lieux, sur les discriminations de ces minorités, sur la non rétrocession de l’argent perçu pour visiter ces villages aux villageois eux-mêmes. Pour l’avoir déjà expérimenté précédemment  au nord du Vietnam, dans la région de Sapa, nous voulions avoir une expérience similaire en Thaïlande. Juste voir les différences et les similitudes entre toutes ces personnes ayant pour la plupart une histoire et une origine commune. Ce n’est pas de la curiosité mal placée, ni du voyeurisme, nous voulions juste une rencontre avec des personnes qui vivent leur culture. C’est par le plus grand des hasards que nous  sommes tombés sur ce village, certes artificiel, mais avec le  recul, nous  nous sommes dit qu’il valait mieux  pour ces personnes de venir montrer leur culture  dans cet environnement, que de voir débarquer quotidiennement des hordes de touristes dans leur village d’origine. De plus, pas besoin de faire des kilomètres à travers montagnes et vallées pour aller à la recherche des huit ethnies ici présentes.
























































Sur la  route qui mène à cette région, qui en cette saison est sèche et aride, nous avons pu nous rendre compte que la région est montagneuse et pas pour autant préservée des activités touristiques de masse en tout  genre. Balade à dos  d’éléphants, rafting, quad, randonnées, paint-ball, zip line, pont  de singes, …. . Pour notre part, nous nous sommes contentés de visiter la région en voiture ainsi qu’une des  nombreuses cascades du parc national.         






Nous avons été enchantés par la journée et surtout par la visite de ce village « Baan Tong Luang », où nous avons pu déambuler en toute liberté, essayer d’entrer en contact avec les personnes, ce qui n’a pas été facile du tout, car certaines ne parlent même pas le thaï, alors encore moins l’anglais. Nous avons également pu prendre en photos les femmes girafes tout à fait naturellement.