Aujourd’hui est un jour pas comme
les autres, il s’agit d’un jour anniversaire, en effet nous nous sommes
rencontré il y a 17 ans, un 20 février. Pour fêter cela nous changeons de ville
et d’hôtel pour nous rendre à Mauwlamyine que les britanniques appelaient
Moulmein au temps de la colonisation. En matière de visite nous lèverons
légèrement le pied, nous visiterons un magnifique monastère qui vaut vraiment
la peine, tellement les boiseries et les ornements sont beaux. Au passage, nous
nous attarderons dans le village où se trouve le monastère pour déambuler dans
les ruelles et admirer les habitations en bois. Nous essayerons également
d’entrer en contact avec la population, ce qui reste difficile en parlant, as
facile en faisant des gestes et en souriant !
Après quelques heures de route, nous arrivons à
notre hôtel à Mauwlamyine et découvrons que nous devrons dormir dans deux lits
séparés. Pourtant des chambres avec lit double cela existe dans l’hôtel, mais
c’est nettement plus cher. Nous n’arriverons pas à la changer, car l’hôtel est
complet, mariage oblige. Nous profiterons de la décoration pour faire une photo
souvenir, il n’y a pas de petit profit. Pour nous remettre de la déception de
la chambre, nous irons manger dans un restaurant de cuisine sino-thaïlandais,
c’est original au Myanmar. Nous
garderons comme unique souvenir de ce repas, qu’il a fallu rappeler la
serveuse qui n’avait pas compris que
nous voulions deux soupes et non une. Il
est vraiment difficile de se faire comprendre en anglais au Myanmar, même en
parlant avec les mains, en faisant des signes ou en comptant sur les doigts.
Notre chauffeur ayant appris que
nous avions quelque chose de particulier
à fêter aujourd’hui a voulu nous montrer un monastère (en ruine) avant de
nous conduire à un point de vue culminant la ville depuis lequel nous pourrions
admirer le beau coucher du soleil. Ce ne sera pas pour aujourd’hui non plus.
Comme nous ne sommes pas du style
à renoncer une fois une idée en tête, nous nous mettons à la recherche d’une
bouteille de vin avec la complicité de notre chauffeur et nous y sommes
arrivés. Même si le vin birman est plus cher que l’australien ou le chilien,
nous avons pour l’occasion voulu nous faire plaisir en goutant l’autre appellation produite au
Myanmar.
Une fois l’apéro terminé, c’est direction non pas le front de mer, mais le front de fleuve que nous nous dirigeons pour aller manger de la « street food » recommandée par notre chauffeur. Après trois rations, nous pouvons dire que c’est certainement la meilleure nourriture de rue que nous avons eu l’occasion de goûter au Myanamar. Nous avons même eu droit à un saltimbanque pour l’occasion.
Une fois l’apéro terminé, c’est direction non pas le front de mer, mais le front de fleuve que nous nous dirigeons pour aller manger de la « street food » recommandée par notre chauffeur. Après trois rations, nous pouvons dire que c’est certainement la meilleure nourriture de rue que nous avons eu l’occasion de goûter au Myanamar. Nous avons même eu droit à un saltimbanque pour l’occasion.
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