lundi 25 juillet 2016

Ce que nous retiendrons de chaque destination.


Nous sommes rentrés depuis quelques semaines maintenant et c’est l’heure pour nous de faire un petit bilan.  Nous nous sommes prêté à l’exercice tant difficile qu’intéressant de savoir  ce que chaque destination nous a laissé comme souvenir ou impression. C’est ainsi que nous avons parcouru quelques-unes de nos 38.470 photos et voici dans le désordre ce qu’il en ressort :

Hawaii 

Un pays où l'on se verrait bien vivre pour la douceur du climat et la beauté de ses paysages et où nous avons exploré 3 îles que nous ne connaissions pas encore.
Même si elles sont très américanisées, la culture polynésienne chère á notre cœur est encore très présente dans certaines îles.
La randonnée dans le cratère du volcan de Mauï à 3000m était grandiose.

Île de Pâques 

Une île mystérieuse où ces géants de pierre que sont les Moaïs gardent leur secret et où le lever du soleil sur l'Ahu Tongariki restera un moment fort de notre voyage.
Le vin chilien, le pisco sour et le ceviche ont ravi nos palais.

Chine 
Un immense pays qui pour le peu que nous y sommes restés ne nous a pas trop emballés.
Les Chinois sont sans manière, tout est trop restauré et la nourriture semble quelconque.
L'armée de terre cuite et la grande muraille restent cependant impressionnantes à voir.

Tongas 
Ces îles méconnues où les habitants accueillants revêtent des tenues ancestrales et où le temps s'arrête le dimanche nous ont charmés.
La population est cool et attachante.

Birmanie
Un pays encore très authentique aux magnifiques sites et paysages à visiter où malheureusement le régime a laissé  des traces sur la population qui a encore beaucoup à apprendre pour accueillir les touristes comme il se doit avec un service à la hauteur des tarifs pratiqués.
Cela reste cependant le pays où nous avons eu le plus de mal à nous restaurer.

Thaïlande
Un pays qui a répondu à nos attentes à ce stade du voyage où il est très facile de voyager, la délicieuse street food est une institution et est très "safe".
Il ne faut pas manquer Bangkok ainsi que les petites îles de la mer d'Andaman et du golfe de Thaïlande.
Seul bémol, le tourisme y est vraiment trop développé à notre goût avec évidemment ses bons et ses moins bons côtés.

Indonésie
Immense archipel où nous avons toujours autant de plaisir à revenir tant les choses à découvrir sont nombreuses et la population accueillante, souriante, toujours aussi avide de se faire photographier à nos côtés.
Gros coup de cœur pour ce magnifique volcan du Kawa Ijen et le site incontournable de Borobudur.

Nouvelle Calédonie
Un pays dont nous rêvions, mais dont la population très divisée nous a déçus.
La grande terre ne mérite pas trop de s'y attarder hormis la région de Bourail et du parc de Yaté. Les îles loyautés sont quant à elles de petits paradis qui regorgent de trésors naturels.

Fidjis 
Une destination qui en fait rêver plus d'un et qui nous a séduits.
Les fonds marins sont de toute beauté.
Nous avons particulièrement aimé l'île jardin de Taveuni avec ses belles cascades et ses cocoteraies à perte de vue.
Les fidjiens sont vraiment très chaleureux, ils nous ont initié à la cérémonie du Kava.
Le célèbre "Bula" résonne encore dans nos têtes.

Japon
Sans doute le pays qui nous a le plus dépaysés où les maîtres mots sont rigueur, politesse, propreté, ponctualité.
Tout y est raffinement tant dans les sites à visiter, l'art de vivre et la gastronomie.
On a adoré la modernité qui côtoie la tradition avec harmonie.

Îles Cook
Paisibles confettis dans le pacifique où la culture polynésienne que nous aimons tant est bien présente.
Nous avons été impressionnés par un magnifique spectacle de la danse du feu.

Polynésie Française 
Tant de choses à dire et tant d'émotions aux Marquises "la terre des hommes "
Des paysages à couper le souffle, un vrai jardin d'éden, une riche culture ancestrale et des habitants au grand cœur.
5 îles sur 6 explorées, un gros coup de cœur pour Nuku Hiva,.
Un grand moment fût le cap du tatouage tant attendu : petite pensée pour Moana qui est un artiste accompli.
Nous avons également craqué pour ce petit paradis qu'est Maupiti et son somptueux lagon  dans les îles de la société.
Les polynésiens sont chaleureux, généreux et chaque fois, une partie de nous reste là-bas.

Singapour
Une ville toujours agréable pour une escale de quelques jours et une ambiance citadine appréciable après 6 mois sur des minuscules îles tranquilles du Pacifique Sud .La ville est très propre, aérée mais nous n'avons pas succombé dans ces nombreuses galeries luxueuses.

Hong Kong 
Une ville á la grande mixité culturelle où les buildings sont plus nombreux qu'à New-York. Le bus touristique est une chouette option pour mieux apprécier son étendue.
Un must en soirée : le son et lumière sur la « skyline » qui est vraiment de toute beauté.

Laos 
Un pays que nous avons zappé á un moment du voyage où nous ne le sentions pas, on vous dira ...le jour où on ira ...

Philippines
Nous avons trouvé le pays du sourire et des "hello " sans arrière pensée.
Nous sommes tombés sous le charme et y reviendrons un jour pour y explorer les 6998 îles restantes.

Macao
Une belle destination d'un jour pour fêter un anniversaire, retrouver le goût des « pasteis de Belem » dans le vieux quartier portugais et surtout repartir sans avoir succombé aux machines à sous des nombreux casinos.



jeudi 21 juillet 2016

Fin d’une belle aventure


Aujourd’hui est un jour très particulier, car nous amorçons le voyage retour. Nous savions bien en le débutant le 29 juin 2015 qu’il y aurait une fin mais elle semblait loin. Comme nous ne sommes pas du style à abandonner, nous sommes allés au bout de notre aventure même si nous avons dû quelques fois l’adapter par la force des choses. La dernière étape sera le long vol en airbus A380 à destination de Frankfort, mais avant il faudra encore se rendre à l’aéroport de Pékin, ce que nous  ferons en taxi. Nous n’avons pas poussé le  bouchon à prendre les transports en commun chinois aux heures de pointe avec tout notre barda. Nous arrivons suffisamment tôt que pour faire relax toutes les formalités et prendre place au deuxième étage de notre avion.



Confortablement assis, nous dégusterons notre petit verre d’accueil pour fêter notre cinquantième et dernier vol. Nous profiterons du service jusqu’au bout avant de fermer nos yeux et rêver de ce qui fût pour nous  une expérience unique que nous avons concrétisée  et dont nous rêvions depuis plus  de sept ans. Tout  arrive à qui sait attendre et  il faut surtout se donner les moyens de vivre ses rêves et non d rêver sa vie. Ce ne seront pas les turbulences qui nous réveilleront, mais bien l’annonce disant que nous approchons de Frankfort où la température et le météo nous refroidissent déjà. Nous qui avons eu en moyenne 30°c et tout au plus 15 jours de pluie en un an, ne sommes pas vraiment ravis de revenir dans le froid et la pluie. Bienvenue en Belgique !



Le retour à la maison ne se fera pas aujourd’hui, nous avons préféré réserver une chambre dans un hôtel proche de l’aéroport et de la  gare ferroviaire, même si il s’agit  à nouveau d’un ibis, que d’attendre 3 heures sur le quai de la gare et rentrer à la nuit tombante en Belgique. Ainsi, nous avons l’impression que le rêve continue.  Pour ne pas sombrer dans la mélancolie et la morosité, nous nous sommes octroyé un bon repas improvisé avec des produits bien européens achetés  dans l’Aldi du coin. Nous avons apprécié et nous n’avons rien laissé.


Après une nuit passée dans notre chambrette sans prétention, nous avons repris  la  navette pour nous rendre à l’aéroport et ensuite à la gare ferroviaire, le train en direction de la gare de Liège Guillemins où nous étions attendus par un comité d’accueil qui  nous a fait tant plaisir. Surtout Régine, qui malheureusement n’apparaît pas sur les photos et qui a tout mis en œuvre pour arriver à l’heure, mais de foutus embouteillages l’ont retardée. Nous nous serions crus un an plus tôt. Les retrouvailles fûrent chaleureuses et nous avons fêté ensemble celles-ci autour d’un bon repas en compagnie de nos  proches. Merci pour être venus.




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mercredi 20 juillet 2016

Plus de 6.000 Km de mur


Nous voulions terminer la publication sur la Chine avec ce qu’il y a certainement de plus grandiose au monde, la grande muraille de chine. Ce sera tout un programme, toute une expédition. Avec le recul, nous aurions mieux  fait de prendre une excursion tout organisée, certes plus chère que ce que nous avons payé, mais cela  aurait  été nettement plus  rapide et reposant pour nous. 


Tout commence avec un lever à 06.00 du matin et un trajet en métro pour rejoindre le terminus des bus d’où partent ceux pour la grande muraille, selon les explications trouvées dans les guides et les blogs. En voulant monter dans le bus renseigné dans notre documentation, une dame en uniforme nous demande où nous voulons nous rendre et nous conseille de plutôt prendre un autre bus, pas plus cher, mais nettement plus rapide, juste 5 stations en une heure de trajet. Nous lui faisons confiance et prenons place dans celui- ci. Le bus prend la direction nord de la ville et tombe assez vite dans les embouteillages d’un long WE, ce que nous n’apprendrons qu’à notre retour. Il nous faudra donc bien plus qu’une heure pour arriver à destination en compagnie des autres clients qui tous sont chinois. Nous sommes les deux seuls blancs (long nez comme ils disent) et nous commençons à trouver cela étrange. A notre sortie  du bus, pas de navette comme indiqué mais  bien des voitures privées qui  pratiquent des prix exorbitants. Nous ne fléchissons pas et sommes même prêts à rebrousser chemin, quitte à revenir d’une autre manière. Nous nous éloignons de ce que nous réalisons bien vite être une arnaque organisée. Comme quoi, nous avons beau voyager depuis des années et être toujours sur nos gardes et vigilants, tout peut toujours arriver. Le temps de midi nous fait entrer dans un fast-food où Oli essaye de trouver une autre alternative pour rallier cette fameuse grande muraille. Nous tombons sur un père de famille qui essaye de nous aider temps bien que mal avec son anglais honorable. Nous finissons par trouver un moyen de transport et négocions bien les modalités. Nous ne payerons qu’au retour, pour être sûrs de ne pas rester en rade.

Nous embarquons dans la  voiture, mangeons notre fast-food froid à l’intérieur de celle-ci pour ne pas perdre plus de temps car il est déjà 13.00. Nous parcourrons les kilomètres qui nous séparent de la grande muraille en un temps record tellement le chauffeur roule à tombeau ouvert, sans respecter, ni les limitations de vitesse, ni le code de la route si toutefois il y en existe un. Le temps de garer le véhicule, nous nous dirigeons ensuite vers l’entrée et seulement après une longue balade en montée, nous  arriverons au pied du téléphérique qui nous emmènera au sommet. Alors commence un orage et une nacelle bloquée qui nous fera encore perdre une bonne demi-heure.  Finalement, tout rentre dans l’ordre et nous poserons le  pied sur cette fameuse grande muraille à 14.30.




 

 
















La construction de la grande muraille débuta il y a plus de 2.000 ans à l’époque de l’unification de la Chine sous l’empereur Qin Shi Huangdi. Cette extraordinaire construction semble serpenter à l’infini sur près de 6.259 Km. Les épaisses murailles servirent à protéger l’empire du milieu des envahisseurs mongols. L’ouvrage  serait non seulement la plus grande construction militaire jamais construite, mais aussi la  plus grande nécropole au monde, car la plupart des ouvriers décédés, souvent des prisonniers-esclaves sont enterrés à ses pieds.   


Selon Mao : » Qui n’a pas gravi la grande muraille n’est pas un homme véritable. » Après cette journée dont nous nous souviendrons encore très longtemps, nous pouvons nous qualifier non seulement de véritable homme, mais aussi de véritable aventurier. 


L’horloge tourne et il est temps  pour nous de lever le camp et de reprendre notre voiture folle pour  attraper de justesse notre bus pour retourner sur Pékin. Nous mettrons près de trois heures pour le même trajet en bus. Nan est confortablement assise et Oli assis sur les marches juste à côté du chauffeur. Après ce long calvaire et à l’approche de la ville Oli décide de sortir du bus sans payer en signe de protestation. Ce que nous pensions être un terminal  de taxi ne sera malheureusement qu’un dépôt sauvage de taxis sans chauffeur. Nous  devrons arpenter quelques rues avant de pouvoir en arrêter un qui nous  conduira à notre hôtel  et surtout à notre lit bien mérité.

lundi 18 juillet 2016

Selfies, coiffures et mode à la chinoise

Nous ne voulions pas clôturer la rubrique selfies, en Chine, sans partager avec vous les plus beaux selfies chinois, certes moins raffinés que les japonais sans parler des coiffures et de la mode que nous espérons ne jamais voir arriver jusqu’à nous. Nous vous laissons apprécier ce moment de divertissement qui prend de plus en plus de place dans nos vies et dans les lieux publiques. On comprend mieux les interdictions grandissantes en matière de perches à selfies et nous nous demandons à quand celles des tenues non appropriées !!!