mercredi 13 juillet 2016

Le palais d’été


C’est à une heure de métro que nous nous rendons au nord-ouest de la ville dans un lieu aussi incontournable que la cité interdite ou le  temple du ciel. Le parc qui entoure le gigantesque lac central du palais d’été est escarpé et tellement étendu qu’il permettrait que l’on s’y promène une journée entière. Les jardins, les temples, les pavillons, les ponts, les tours et les couloirs forment un merveilleux terrain de jeux où les empereurs fuyaient jadis la fournaise estivale de la capitale impériale.  




Nous nous attarderons quelques heures dans cet endroit totalement différent des deux précédents par sa topographie pour y admirer la colline de la longévité parsemée de ses nombreux temples bouddhiques.




 


En contre-bas, nous déambulerons sous la longue galerie, cet élégant ouvrage en bois orné d’une profusion de peintures.









A l’opposé de celle-ci se trouve le bateau en marbre. Nous ferons l’impasse sur le temple du roi dragon qui se trouve sur l’île reliée à la terre ferme par le pont aux dix-sept arches que l’on peut apercevoir au loin.





Ensuite, nous ferons l’ascension en sens inverse par la salle des nuages ordonnés avant de nous attaquer aux escaliers nous menant au pavillon des fragrances bouddhiques d’où nous aurons une merveilleuse vue panoramique sur le lac et les temples en contre-bas.










La journée se termine comme elle a commencé, non loin de la porte d’entrée du parc à deux encablures des dédalles d’un métro aux couloirs interminables et portiques de sécurités. A sa grande surprise, Oli s’est vu ouvrir son sac à dos dans lequel il transportait comme depuis plusieurs jours, un parapluie, un pull et une gourde. Pourquoi aujourd’hui ? Aucune idée ! Fatigué et exaspéré par le fait d’enlever plusieurs fois par jour le sac à dos, l’appareil photo et la pochette ventrale, il n’a certainement pas supporté que l’agent lui demande en plus de boire à la gourde pour vérifier qu’il ne transportait pas d’explosif. C’est ainsi qu’en retirant celle-ci  de sa bouche et en visant délibérément l’agent qu’il pressa assez fort sur cette dernière pour créer un beau jet et arroser l’agent en signe de protestation. Pour en remettre une couche, Oli s’est soit disant confondu en excuse tout en jubilant intérieurement de ce qu’il venait d’accomplir. Ce n’est certes pas fort intelligent, mais tellement déstressant. Il faut parfois savoir prendre des risques mesurés.             

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