C’est à une heure de métro que
nous nous rendons au nord-ouest de la ville dans un lieu aussi incontournable
que la cité interdite ou le temple du
ciel. Le parc qui entoure le gigantesque lac central du palais d’été est
escarpé et tellement étendu qu’il permettrait que l’on s’y promène une journée
entière. Les jardins, les temples, les pavillons, les ponts, les tours et les couloirs
forment un merveilleux terrain de jeux où les empereurs fuyaient jadis la
fournaise estivale de la capitale impériale.
Nous nous attarderons quelques
heures dans cet endroit totalement différent des deux précédents par sa
topographie pour y admirer la colline de la longévité parsemée de ses nombreux
temples bouddhiques.
En contre-bas, nous déambulerons
sous la longue galerie, cet élégant ouvrage en bois orné d’une profusion de
peintures.
A l’opposé de celle-ci se trouve
le bateau en marbre. Nous ferons l’impasse sur le temple du roi dragon qui se
trouve sur l’île reliée à la terre ferme par le pont aux dix-sept arches que
l’on peut apercevoir au loin.
Ensuite, nous ferons l’ascension
en sens inverse par la salle des nuages ordonnés avant de nous attaquer aux
escaliers nous menant au pavillon des fragrances bouddhiques d’où nous aurons
une merveilleuse vue panoramique sur le lac et les temples en contre-bas.
La journée se termine comme elle
a commencé, non loin de la porte d’entrée du parc à deux encablures des
dédalles d’un métro aux couloirs interminables et portiques de sécurités. A sa
grande surprise, Oli s’est vu ouvrir son sac à dos dans lequel il transportait
comme depuis plusieurs jours, un parapluie, un pull et une gourde. Pourquoi
aujourd’hui ? Aucune idée ! Fatigué et exaspéré par le fait d’enlever
plusieurs fois par jour le sac à dos, l’appareil photo et la pochette ventrale,
il n’a certainement pas supporté que l’agent lui demande en plus de boire à la
gourde pour vérifier qu’il ne transportait pas d’explosif. C’est ainsi qu’en retirant
celle-ci de sa bouche et en visant délibérément
l’agent qu’il pressa assez fort sur cette dernière pour créer un beau jet et
arroser l’agent en signe de protestation. Pour en remettre une couche, Oli
s’est soit disant confondu en excuse tout en jubilant intérieurement de ce
qu’il venait d’accomplir. Ce n’est certes pas fort intelligent, mais tellement
déstressant. Il faut parfois savoir prendre des risques mesurés.
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