Nous avons gardé la plus
spectaculaire découverte archéologique au monde pour la fin de notre séjour à
X’ian, à savoir l’armée des soldats de terre cuite. Ces légions de soldats,
enterrés grandeur nature, veillent en silence depuis plus de deux millénaires
sur le repos éternel du premier empereur qui unifia la Chine. On ne saura
jamais si « Que Qin Shi Huang » craignait les esprits vengeurs qui
l’attendaient dans l’au-delà ou s’il espérait continuer à régner dans le monde
des morts.
Le site se trouve à deux heures
de route de X’ian et c’est en bus que nous nous y sommes rendus. Rien de plus
facile, il suffit de se rendre sur le parking des bus juste à côté de la gare
et suivre les gens qui se rendent à « terra cotta - terra cotta - terra
cotta » comme le crient si bien les rabatteurs. Le prix du trajet est
dérisoire par rapport à ce que les hôtels où voyagistes peuvent demander.
Une fois sur place la magie
opère. Nous avons opté en premier lieu pour la visite du musée qui renferme une
paire de chariots et de chevaux en bronze de toute beauté et merveilleusement
restaurés. Ensuite nous nous sommes dirigés vers le hall qui abrite la plus
vaste des trois fosses et la plus impressionnante du lot. Elle contiendrait
quelque 6.000 soldats et chevaux dont seuls 2.000 sont visibles. Nous avons été
subjugués par la beauté de ces soldats qui sont tous uniques et d’un réalisme à
couper le souffle. Les nombreux détails,
les expressions des visages, les coiffures, les armures et même les lacets des
chaussures laisse pantois.
Les deux autres fosses sont
nettement moins spectaculaires de par le nombre de soldats présents. Si nous
pouvons donner un conseil en la matière, il serait préférable de commencer par
les deux autres fosses et terminer par la plus grande. Elles renferment néanmoins
sous vitrines de verre quelques soldats de rangs différents.
Après trois heures passées dans
l’antre de l’histoire chinoise qui n’aurait
jamais vu le jour si des paysans
n’avaient pas creusé un puit d’eau en 1974, nous nous sommes mis à la recherche
d’un endroit pour manger et avons opté
pour un restaurant qui affichait bien heureusement les photos des plats, car
nous ne maitrisons toujours pas le
mandarin. Comme ils n’avaient pas l’air de comprendre les plats que nous
voulions commander, Oli a pris son téléphone portable et a photographié ceux-ci
pour mieux leur montrer. Vive la technologie ! Finalement, nous en
arrivons à la conclusion que même sur des sites hyper touristiques, soit le
public est chinois, soit les touristes étrangers sont accompagnés par un guide
qui passe la commande. Il y a encore du chemin à faire pour ceux qui veulent
diriger économiquement le monde.
Le ventre rempli, nous reprenons
le bus pour retrouver la chambre bien douillette de notre hôtel et faire quelques longueurs dans la piscine.
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