mardi 27 novembre 2012

Entre mer, montagne, croyances et capitale


Avant de quitter le front de mer de Sihanoukville où nous avons séjourné 3 nuits, nous ferons un crochet par un village de pêcheurs pour ensuite reprendre la nationale 4 en direction de la capitale, où nous passerons nos derniers jours. Pour arriver à ce village, nous empruntons des chemins de terre rouge lovés au milieu des éternelles rizières, où il est préférable de se rendre par temps sec afin d’éviter de s’embourber.





Nous passons un merveilleux moment en compagnie d’une famille où grands et petits se prêtent volontiers à des séances photos, pendant que d’autres enfants jouent au billard et au volley quand les mamans vendent fruits et légumes sur le marché local. Nous y verrons ramboutans (sorte de litchis à poils longs), salac (ou fruit à peau de serpent), coco grillée et bien d’autres encore.









Nous constatons que la nationale 4 est de plus en plus fréquentée par des véhicules de toutes sortes. Est-ce parce que nous nous approchons petit à petit de la capitale ou  parce que nous approchons d’un lieu où les cambodgiens s’arrêtent volontiers pour faire une petite prière aux effluves de bâtons d’encens ? Lorsque nous voyons les gens qui bénissent la tête de leurs proches et les voitures avec de l’eau, nous optons pour la seconde hypothèse. Certains feraient peut-être bien de bénir leurs bagages pour éviter qu’ils se décrochent en route.






 

Nous croisons de plus en plus des camions qui transportent les ouvrières du textile, entassées dans ceux-ci tel du bétail. D’autres rentrent à moto, à vélo ou à pied. Nous avons du coup pris  conscience que la consommation vestimentaire dans nos contrées avait un effet papillon ici et ailleurs dans le monde et que nous ne sommes pas toujours informés des conditions dans lesquelles les personnes travaillent.





Ce trafic intense a le don d’agacer notre guide Ong qui aujourd’hui a pris le volant pour soulager notre chauffeur qui sensiblement souffre d’un abcès à la cuisse. Nan, en tant que bonne pharmacienne, ne voyage jamais sans sa trousse de secours et a donné à notre chauffeur de quoi soulager ses douleurs. En parlant de médicaments, vous vous rappelez certainement que nous avions oublié les nôtres dans la région du Mondolkiri .Et bien, il semblerait qu’aujourd’hui un chauffeur de bus allait les déposer au terminal des bus de Phnom Penh. Finalement tout est bien qui finit bien. Nous sommes arrivés en un seul morceau malgré la conduite sportive de Ong pour réceptionner nos précieux médicaments.



La tension est du coup tombée d’un cran. Il ne restait plus qu’a trouver notre hôtel dans le dédale des rues de cette ville grouillante. Nous dinerons au clair de lune dans un restaurant en forme de bateau « le Titanic restaurant » où se donne un spectacle de danses Apsaras similaires à celles  de Siem Riep.








En rentrant à l’hôtel, nous ferons un crochet par le palais royal illuminé et affichant la photo du roi récemment décédé.             


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