jeudi 22 novembre 2012

Des hauts plateaux vers la mer


Nous quittons notre logement sous la brume en espérant trouver le beau temps en plaine avant de nous rendre à la mer à Kep en passant par Kampot. 


Nous retrouvons assez vite le soleil, les rizières, l’agitation et le tumulte des routes cambodgiennes. Comme la route est longue, nous nous dégourdissons les jambes quelques minutes pour admirer les forêts d’arbres à caoutchouc. La végétation commence tout doucement à faire place aux habitations bordant les routes et la concentration humaine augmente.













Nous prendrons ensuite un bac pour traverser un confluant du Mekong, ce qui nous évitera des kilomètres de route pour nous rendre à la capitale, où nous passerons la nuit avant de nous rendre à la mer. L’attente est assez longue, mais nous patientons en regardant cette joyeuse animation entre les vendeuses de nourriture et les passagers attendant leur tour pour embarquer. Finalement la traversée sera plus courte que le temps d’attente. Oli prend quelques clichés de l’ambiance qui règne sur le bateau en se faufilant entre les camions, les voitures, les minibus et les motos. Il a été assez surpris quand un homme  lui caresse le bras pour toucher ses poils. C’est vrai que nous avons pu constater que les asiatiques sont souvent glabres.


 



Une fois le fleuve traversé, notre chauffeur devra être de plus en plus vigilant dans cette circulation qui s’intensifie au fur et à mesure que nous nous approchons de notre logement qui se trouve en périphérie de la ville.



Nous ne ferons pas trop attention à la décoration minimaliste de la chambre et ne déballerons pas l’entièreté de nos  bagages, vu que nous n’y resterons que pour la nuit.  Par contre, nous nous rendrons très vite compte que nous avons oublié quelque chose de primordial dans notre cabane du Mondolkiri, à savoir nos  médicaments de tous les jours. Nous en faisons part tout  de suite à notre guide Ong, qui s’empresse de contacter l’établissement pour essayer de trouver une solution. Il semblerait que l’hôtel porterait les médicaments à la station de bus de la ville de Sen Monorom pour les remettre à un chauffeur qui se rend quotidiennement à la capitale. Nous n’y croyons pas trop. Qu’à cela ne tienne, nous nous rendons tous les quatre dans un restaurant à quelques minutes en voiture de notre hôtel.   


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