Nous
quittons notre logement sous la brume en espérant trouver le beau temps en plaine
avant de nous rendre à la mer à Kep en passant par Kampot.
Nous retrouvons assez vite le soleil, les rizières, l’agitation et le tumulte des routes cambodgiennes. Comme la route est longue, nous nous dégourdissons les jambes quelques minutes pour admirer les forêts d’arbres à caoutchouc. La végétation commence tout doucement à faire place aux habitations bordant les routes et la concentration humaine augmente.
Nous
prendrons ensuite un bac pour traverser un confluant du Mekong, ce qui nous
évitera des kilomètres de route pour nous rendre à la capitale, où nous
passerons la nuit avant de nous rendre à la mer. L’attente est assez longue,
mais nous patientons en regardant cette joyeuse animation entre les vendeuses
de nourriture et les passagers attendant leur tour pour embarquer. Finalement
la traversée sera plus courte que le temps d’attente. Oli prend quelques
clichés de l’ambiance qui règne sur le bateau en se faufilant entre les
camions, les voitures, les minibus et les motos. Il a été assez surpris quand
un homme lui caresse le bras pour
toucher ses poils. C’est vrai que nous avons pu constater que les asiatiques
sont souvent glabres.
Une fois
le fleuve traversé, notre chauffeur devra être de plus en plus vigilant dans
cette circulation qui s’intensifie au fur et à mesure que nous nous approchons
de notre logement qui se trouve en périphérie de la ville.
Nous ne
ferons pas trop attention à la décoration minimaliste de la chambre et ne
déballerons pas l’entièreté de nos
bagages, vu que nous n’y resterons que pour la nuit. Par contre, nous nous rendrons très vite
compte que nous avons oublié quelque chose de primordial dans notre cabane du
Mondolkiri, à savoir nos médicaments de
tous les jours. Nous en faisons part tout
de suite à notre guide Ong, qui s’empresse de contacter l’établissement
pour essayer de trouver une solution. Il semblerait que l’hôtel porterait les
médicaments à la station de bus de la ville de Sen Monorom pour les remettre à
un chauffeur qui se rend quotidiennement à la capitale. Nous n’y croyons pas
trop. Qu’à cela ne tienne, nous nous rendons tous les quatre dans un restaurant
à quelques minutes en voiture de notre hôtel.
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