Le trajet en avion entre Rio de
Janeiro et Brasilia nous occupera pendant un peu moins de deux heures. Nous
pourrons admirer les paysages changeants et variés. A l’approche de l’aéroport,
nous pouvons admirer l’apparence de cette ville en forme d’avion, construite de
toute pièce dans les années 1960 par l’architecte Oscar Niemeyer. Sa
réalisation fût ordonnée par le président de l’époque Juscelino Kubitschek.
Nous allons réaliser un vieux rêve d’Oli (depuis qu'il à vu "l'homme de Rio" avec J.P.Belmondo) en nous rendant dans cette nouvelle
capitale, le Distrito Federal, qui se voulait avant-gardiste
architecturalement parlant. Elle compte plus de deux millions d’habitants,
principalement des fonctionnaires qui quittent la chaleur de cette région du
centre ouest dès la fin de la semaine, pour retourner chercher la fraîcheur à
Rio ou à Sao Paulo.
Nous opterons pour la navette de bus,
nettement moins chère que le taxi, qui nous déposera quasi au pied de notre
hôtel. Ce trajet nous permettra d’avoir un premier aperçu de cette ville tout à
fait hors du commun à l’architecture si particulière et aux artères routières démesurées
à cinq bandes de circulation.
Nous nous installons dans notre
hôtel « St-Peter » tout proche de la tour de télévision de 75 mètres
de haut et du stade de football, dans le quartier des hôtels sud face au
quartier des hôtels nord qui se trouve de l’autre côté de l’artère principale
verdoyante Exio monumental. Il faut savoir que la ville est structurée par
thème, c’est ainsi qu’il y a un quartier résidentiel, un ministériel, un
culturel, un bancaire et ainsi de suite. C’est assez déroutant et original,
cela dénote littéralement avec l’image d’une ville traditionnelle.
Après avoir déposé nos bagages à
la réception, car notre chambre n’est pas encore prête, nous nous mettons à la
recherche du quartier des restaurants. Comme il se trouve assez loin de
l’endroit où nous nous trouvons actuellement et que notre ventre crie famine,
nous nous rabattons sur le premier et unique fast-food que nous trouvons à une
distance de marche raisonnable.
La température monte tout
doucement et affiche déjà plus de 30°c vers 10h00. Pas un nuage dans le ciel et
pas plus de crème solaire avec nous non plus, elle est restée à l’abri dans nos
sacs à dos. Après une demi-heure de marche sur les bas-côtés de l’artère
principale nous approchons tout doucement de la construction la plus connue de
Brasilia, à savoir la cathédrale
métropolitaine aux vitraux bleus et aux 16 colonnes courbes. Devant
l’édifice se dressent les quatre statues impressionnantes des évangélistes
sculptées par Ceschiatti. Nous passerons un certain temps dans les entrailles
sous-terraines de la cathédrale avant de quitter la fraîcheur des lieux et
continuer la suite de notre visite sous une chaleur de plus de 40°c.
Nous n’allons pas nous décourager
si vite, car n’étant dans la ville que pour 24 heures, nous essayons d’en voir
un maximum. C’est ainsi que nous admirerons des bâtiments comme le théâtre
national, la bibliothèque nationale, le sanctuaire Don bosco, le palais
d’Itamaraty (ministère des affaires étrangères), le palais de justice, le non
moins célèbre palais des congrès et le palais Planalto avec la relève de
la garde présidentielle. Nous avons déjà
parcouru pas loin de 7 km à pied et devons encore en parcourir près de
trois avant de pouvoir nous reposer un moment dans notre chambre. Nous ressortirons
le soir pour nous rendre à la gare
ferroviaire et manger dans l’un des nombreux restaurants.
Le coucher de soleil sur la ville
et les illuminations nocturnes des principaux bâtiments donnent encore une tout
autre dimension à cette ville hors du commun.
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