jeudi 1 mai 2014

De la ville de Fianarantsoa aux champs de thé


Après le très bon petit déjeuner nous prendrons la direction des champs de thés de la région. Malheureusement l’usine est fermée, car ici aussi on fête le 01 mai. Nous nous contenterons de nous promener à travers les plantations. Chemin faisant nous traverserons quelques villages perdus au milieu de nulle-part où Oli amusera quelques enfants avant de les prendre en photos. Sur le chemin du retour, nous nous arrêterons le long des voies ferrées où les autochtones déambulent et discutent tout comme notre chauffeur Rivo pour une petite pause. Fête du travail ou pas, c’est le jour de la grande lessive dans le lac artificiel au milieu des rizières en contrebas de la voie ferrée.














Nous prendrons un copieux dîner avant de visiter la ville de Fianarantsoa construite sur plusieurs collines. Nous devrons non seulement marcher au pas dans ces rues qui montent et descendent continuellement, mais aussi nous faufiler à travers les groupes d’enfants qui essayent de vendre quelques souvenirs en prétextant devoir financer leurs études. Il n’en est rien, c’est une ruse pour gagner de l’argent vite et facilement et au détriment d’une scolarité qui serait plus bénéfique.  Ne vous laissez pas  attendrir par ce qui est entre-temps devenu un véritable réseau organisé.





Nous continuons notre route vers le sud en direction d’Ambalavao laissant derrière nous les paysages de l’est et la forêt primaire. Sur la route, Oli s’essayera sans trop de succès au tressage des cordes végétales non pas avec ses orteilscomme les femmes locales nettement plus habiles que lui, mais  avec les mains et cela est déjà tout un travail.






 

La journée est loin d’être terminée et nous nous arrêterons  dans le vignoble de la maison Souavita. La visite de la propriété passe par les vignes et par le cuvage  qui réside en plein air sous un soleil de plomb. La dégustation du vin qui est loin d’être un grand cru se fait dans la bonne humeur.





Nous déambulerons dans la ville d’Ambalavao et son marché coloré avant la tombée de la nuit afin de nous dégourdir les  jambes et profiter un peu des lieux.









Sur le chemin vers notre logement « La varangue Betsileo » où nous passerons la nuit, nous traverserons un nuage de criquets nous  obligeant à nous arrêter, car les essuies glaces de la voiture ne suivent pas. Ce ne sera qu’après l’accalmie que nous constaterons l’ampleur du carnage sur la route et pourrons voir à quoi ressemble cet animal dévastateur pour les récoltes de ces pauvres gens. 





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