Après le très bon petit déjeuner
nous prendrons la direction des champs de thés de la région. Malheureusement
l’usine est fermée, car ici aussi on fête le 01 mai. Nous nous contenterons de
nous promener à travers les plantations. Chemin faisant nous traverserons
quelques villages perdus au milieu de nulle-part où Oli amusera quelques
enfants avant de les prendre en photos. Sur le chemin du retour, nous nous
arrêterons le long des voies ferrées où les autochtones déambulent et discutent
tout comme notre chauffeur Rivo pour une petite pause. Fête du travail ou pas,
c’est le jour de la grande lessive dans le lac artificiel au milieu des
rizières en contrebas de la voie ferrée.
Nous prendrons un copieux dîner
avant de visiter la ville de Fianarantsoa construite sur plusieurs collines. Nous
devrons non seulement marcher au pas dans ces rues qui montent et descendent
continuellement, mais aussi nous faufiler à travers les groupes d’enfants qui
essayent de vendre quelques souvenirs en prétextant devoir financer leurs
études. Il n’en est rien, c’est une ruse pour gagner de l’argent vite et
facilement et au détriment d’une scolarité qui serait plus bénéfique. Ne vous laissez pas attendrir par ce qui est entre-temps devenu
un véritable réseau organisé.
Nous continuons notre route vers
le sud en direction d’Ambalavao laissant derrière nous les paysages de l’est et
la forêt primaire. Sur la route, Oli s’essayera sans trop de succès au tressage
des cordes végétales non pas avec ses orteilscomme les femmes locales nettement
plus habiles que lui, mais avec les
mains et cela est déjà tout un travail.
La journée est loin d’être terminée et
nous nous arrêterons dans le vignoble de
la maison Souavita. La visite de la
propriété passe par les vignes et par le cuvage qui réside en plein air sous un soleil de
plomb. La dégustation du vin qui est loin d’être un grand cru se fait dans la
bonne humeur.
Nous déambulerons dans la ville
d’Ambalavao et son marché coloré avant la tombée de la nuit afin de nous
dégourdir les jambes et profiter un peu des
lieux.
Sur le chemin vers notre logement
« La varangue Betsileo » où
nous passerons la nuit, nous traverserons un nuage de criquets nous obligeant à nous arrêter, car les essuies
glaces de la voiture ne suivent pas. Ce ne sera qu’après l’accalmie que nous
constaterons l’ampleur du carnage sur la route et pourrons voir à quoi
ressemble cet animal dévastateur pour les récoltes de ces pauvres gens.
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