C’est donc, comme prévu, que nous
arriverons sur les rotules à 06.45 à l’aéroport international de Changi à
Singapour, après un vol de nuit calme au niveau des turbulences, mais agité au
niveau des décibels des enfants capricieux et mal élevés de la rangée jouxtant
la nôtre. Ce ne sera même pas le petit déjeuner chaud qui nous remontera le
moral, car suite à un problème technique, nous n’aurons pas droit au plateau
complet. Douane, bagages, scan, taxi, aucun
problème tout est très bien organisé. Juste l’arrivée à notre logement AirBNB ne
s’est pas trop bien passée. Personne à notre arrivée, personne non plus qui
répond au téléphone et après 1h40 d’attente sur le palier où nous avons fait la connaissance de pas mal de voisins, nous
décidons de nous rendre à la guérite du complexe pour voir s’il y a une
possibilité de contacter le propriétaire. Le vigile arrive finalement à joindre
le propriétaire qui nous prie de revenir à l’appartement. Nan, excédée à juste
titre, lui fait bien comprendre que nous ne sommes pas ravis d’avoir pris un
taxi bien plus cher que le métro pour
arriver plus tôt et finalement attendre devant la porte. Comme unique explication,
il nous dit qu’il était malade, qu’il avait pris des médicaments et qu’il
n’avait pas entendu la sonnette ni les appels téléphoniques. Nous nous calmons ,
prenons possession de la chambre pour y ranger notre matériel et faisons une
petite sieste bien méritée.
Singapour, c’est un pays, une île
mais aussi une ville. L'état-cité, c'est l'histoire d'une réussite économique
inespérée après son indépendance de 1965, dont on fête le 50ème
anniversaire cette année (Nous en aurons fêté des indépendances cette
année !!!). Cette ville-jardin que nous retrouvons avec grand plaisir est
une véritable jungle urbaine. Le pays compte plus de 5,6 millions d’habitants
pour une superficie totale de 699 Km². Singapour est une étourdissante tour de Babel
moderne où se côtoient chinois, malais, hindous et expatriés de toutes confessions
religieuses et de toutes classes sociales, dans une certaine harmonie. C’est également
une ville ultra moderne au réseau routier urbain dense, au métro ponctuel et
majestueusement propre, dépourvu de tout déchet, comme partout ailleurs dans la
ville et ce certainement au prix d’amandes élevées. Avalanche de centre
commerciaux (gare au portefeuille), de cinémas, de bars et de restaurants font
rapidement place à la quiétude des grands jardins et grands espaces. C’est
aussi une plaque tournante de la finance mondiale comme l’atteste les nombreux
gratte-ciels bancaires.
Les incontournables de cette
ville sont : le Merlion en bord de « Marina Bay », la vue
imprenable sur le « Marina Bay Sands » l’hôtel en forme de bateau
reposant sur trois tours de 2560 chambres, la coupole en forme de durian, la
fleur de lotus, la grande roue, Clarke Quay, ... .
En matière de multiculturalité,
il ne faut pas manquer les quartiers de Little India et de Chinatown dont nous
parlerons ultérieurement.
C’est au Raffles que l’on peut
commander le célèbre « Singapour Sling » (4
cl de gin, 2 cl de liqueur de cerises « cherry brandy », 1 cl de
sirop de grenadine, 0.5 cl de triple sec « cointreau et/ou grand marnier,
3 cl de jus de citrons, 8 cl de jus d'ananas, 0.5 cl de bénédictine et 1 trait
d'angostura bitters).
Comme la ville est en mutation
continuelle, il faut absolument aller voir la dernière nouveauté, le parc à
l’arrière du « Marina Sands Bay hotel » où il est possible de flâner
dans un parc et de prendre de la hauteur sur une passerelle suspendue à de
gigantesques arbres métalliques stylisés.
Si on aime l’ordre, la
rigueur, la propreté, l’organisation il faut venir à Singapour. Si on n’aime
pas le luxe, l’architecture moderne, les food corner (ces buffets opulents)
alors il ne faut pas venir à Singapour, mais vous manquerez quelque
chose !
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