samedi 3 octobre 2015

Le musée de la perle


Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de se rendre sur l’archipel des Tuamotus et d’y visiter une ferme perlière, ce musée sans grande prétention et gratuit  pourra les informer sur tous les secrets d’élevage des perles,  depuis la greffe jusqu’à la récolte. 


S’il y a bien quelqu’un qui fait la pluie et le beau temps dans le commerce de la perle en Polynésie Française, c’est bien Monsieur Robert Wan.

La première partie du musée est consacrée à l’histoire et aux grands de ce monde qui à travers les époques se sont parés de ce précieux trésor naturel.




La seconde partie est consacrée aux dérivés de la nacre de l’huitre perlière ainsi qu’à un beau pêle-mêle des plus petites aux plus grosses perles jamais cultivées.




La partie centrale est réservée à la vente. Y sont présentées de simples perles en pendentif, des boucles d’oreilles, des parures allant jusqu’à 50.000 € ainsi qu’un bikini en perles sans doute porté par une Miss Tahiti.




La troisième partie, à laquelle on accède en passant sous un rideau de perles, parle, elle, plutôt de la mer. Y est représenté un polynésien plongeant dans le lagon pour y récupérer une huître perlière en espérant y trouver la perle rare. Y sont également représentés les poissons les plus fréquents du lagon.  On peut également y trouver un mur avec l’arbre généalogique des coquillages et des huîtres.



La partie la plus intéressante à nos yeux est la  partie qui parle du  lustre, de l’épaisseur, de la grosseur, de la pureté de la nacre qui s’est formée autour du nucléus. Il s’agit d’un coquillage du Mississipi qui est réduit en une multitude de petites billes de différentes tailles, qui  seront par la suite introduites par la main de l’homme dans la partie reproductive de l’huître. Ensuite, on y introduit une partie prédécoupée du manteau d’une huître condamnée qui lui donnera sa couleur finale après deux ans d’immersion dans le lagon. Les couleurs se déclinent du blanc au noir en passant par le champagne, le rose, l’aubergine, le vert et le bleu.


Pour terminer, la quatrième  partie du musée montre ce qu’est une ferme perlière et ce qu’est un greffeur.


En sortant du musée ou du shop, nous ne pouvons que nous émerveiller devant ces beautés naturelles que sont les perles « noires » de Tahiti.

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