dimanche 18 octobre 2015

De Bourail à Koumac

Après deux nuits passées à Bourail au gîte « la vallée », nous nous mettons en route pour notre prochaine destination qui est Pouembout. Sur la route, nous nous arrêtons à Poya pour admirer l’école, la mairie de style colonial français où flotte fièrement le drapeau de la Nouvelle Calédonie et l’horrible église, soit dit en passant les trois principaux bâtiments de ce village sans âme. Ensuite, nous ne traversons plus aucun autre village digne de ce nom, juste de la route qui traverse un paysage monotone. De plus, nous avons beau rouler à 90 Km à l’heure, nous nous faisons continuellement dépasser par des fous du volant. Tout va bien… 


Las de faire de la route, nous décidons de bifurquer sur de la piste en direction de la  plage de Pindaï. Ce que nous ne savons pas encore c’est que nous allons bouffer de la poussière rouge pendant un bon moment avant de voir cette plage, qui certes est belle, mais où il sera impossible de prendre le soleil, tellement le vent est fort et frais. Ne parlons  pas de piquer une tête dans la mer, même si l’eau est attirante.







Nous arrivons finalement à Pouembout où nous devons faire face à la toute grosse déception de la journée, l’hôtel « le Bougainville » avec piscine que nous avions réservé par téléphone est dans un état lamentable. La piscine est vide, les bungalows sont recouverts de bâches en plastique et les autres chambres puent le renfermé, quant aux matelas, ils sont à même le sol et tachetés de moisi. Dans ces conditions, il ne nous reste plus qu’à trouver un autre logement digne de ce nom. Par chance il n’est que 13.00 et nous avons le temps pour en trouver un autre sur la route. Direction Koné, un rapide stop à la poste pour acheter une nouvelle  recharge pour le téléphone, car nous en aurons certainement encore besoin pour réserver d’autres logements. Le ventre crie famine et nous piqueniquons sur la place du village, où nous dégusterons notre ravier de lentilles, accompagné de thon à la mayonnaise et à la basquaise avec du pain. Entre temps Nan a contacté un établissement sur Koné qui a de la  place et par chance il se trouve juste à côté d’où nous nous  trouvons. Nous visitons la chambre qui est correcte pour le prix, mais nous ne la prendrons pas, car nous apprenons qu’il n’y a rien à faire et à voir dans la région. Sur cette nouvelle déception, nous prenons la décision de contacter le logement où nous sommes sensé loger le jour suivant pour nous assurer qu’il serait éventuellement possible d’y loger un jour plus tôt. Notre bonne étoile nous revient, mais nous devons mettre le  turbo, car les propriétaires de ce gîte doivent quitter à 17.00. Il nous reste donc une heure et demi pour faire la route à 110 km à l’heure, ce qui est permis et allègrement non respecté par les conducteurs locaux. Nous ne comptions pas nous arrêter à Voh pour voir le célèbre cœur photographié par Yann-Arthus Bertrand, car selon toutes les sources que nous avons consultées, il n’est bien visible qu’en ULM. Nous n’en avons ni le temps, ni l’envie, ni les moyens. Le village de Kaala-Gomen, n’a rien à envier aux autres et nous arrivons finalement à « l’escapade du Nord » à 17.00, après une journée de voiture de 211 Km. Heureusement le logement est super, il est équipé d’une petite cuisine où nous pourrons nous faire à manger et profiter de la piscine qui est mise à notre disposition. Tout  est bien qui finit bien même si la Nouvelle Calédonie ne nous emballe pas actuellement.       


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