Pour notre première journée à
Tokyo, le soleil est là et nous incite à quitter notre logement ainsi que les
belles fleurs de printemps du quartier dans lequel nous logeons. Dès le grand
matin, nous allons relever plusieurs défis en rapport avec l’introduction de notre
dossier de demande de visa auprès de l’ambassade de Chine, pour la suite de
notre voyage. Pour perdre le moins de temps, nous avions téléchargé et imprimé
les documents obtenus via le site internet officiel de l’ambassade et les
avions remplis à Hong Kong.
Nous nous rendons donc sans trop
tarder à l’ambassade en empruntant le métro qui est le moyen de transport le
plus rapide et le plus convivial contrairement aux idées préconçues.
Arrivés à l’ambassade, c’est
assez vite notre tour. Malgré nos documents déjà remplis et les photos que nous trimballons avec nous depuis
10 mois, notre dossier est refusé, car d’une part le formulaire téléchargé
n’est pas valable et de plus, il faut la copie de nos réservations d’hôtel
ainsi que le plan de vol (des fois que nous voudrions rester en Chine pour
toujours). Déçus et surtout dépités, nous rentrons à notre logement pour
reconstituer le dossier et essayer de trouver un endroit où pouvoir faire des
photocopies et des impressions. Il nous faudra également déranger Régine, la
gentille collègue d’Oli pour qu’elle envoie au plus vite par e-mail les billets
d’avions revalidés aux bonnes dates. Nous réserverons également un hôtel « fictif »
à Pékin, que nous modifierons après la réception de nos visas, que nous aurons
finalement après trois jours, car « Golden Week » oblige. Nous avons
dû faire les démarches en express, donc plus coûteux. Même en pensant et en préparant un maximum de choses, il y a toujours des
contretemps, le principal c’est que nous
ayons nos visas le reste n’est pas bien grave.
Nous n’avons pas uniquement passé
du temps à l’ambassade, nous en avons également profité pour visiter quelques
quartiers calmes, moins calmes, plus animés, typiques, atypiques et symboliques
de cette mégalopole qu’est Tokyo, littéralement capitale de l’Est de l’ancienne
Edo à l’époque des Shogun.
Notre première visite sera celle
du plus ancien temple de la ville, celui de Sensoji dans le quartier d’Asakusa.
Ce sera aussi notre première rencontre avec les habitants qui à notre plus
grand étonnement revêtent encore fièrement le kimono traditionnel. Nous nous
rendrons bien vite compte qu’il ne s’agit pas de l’unique forme de tradition.
Le Japon est un ensemble de règles et de codes qu’il faut essayer de
comprendre.
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