Pour notre prochaine étape, nous
séjournerons à Hiroshima, ville tristement connue pour avoir été la tragédie du
premier bombardement atomique de l’histoire de l’humanité, le 6 août 1945. Elle
semble s’être depuis reconstruite pour devenir une ville cosmopolite d’ 1.2
millions d’habitants. Nous avons pris nos quartiers dans un hôtel tout proche
du parc de la paix, le « Hiroshima
Pacific Hotel ». La chambre n’est pas trop grande, mais relativement bien équipée jusqu’à un mini-lit et une table
de nuit semblant dater d’avant le bombardement. Nous avons choisi cette ville
d’une part pour nous intéresser à son histoire, son mémorial et d’autre part
pour nous rendre au sanctuaire shintoïste sur l’île de Miyajima et sa célèbre
torii (porte) flottante rouge vermillon, à ne pas confondre avec celle près du
Mont Fuji que nous visiterons plus tard.
Selon les guides de voyage, il s’agit de l’un des trois plus beaux sites du
Japon. La petite île de Miyajima est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco
et est distante de 30 minutes en train JR de la gare centrale de Hiroshima.
Nous avons eu énormément de chance au niveau de la météo et avons pu profiter
pleinement des tous les angles pour faire un maximum de photos, car il faut
reconnaître que les lieux s’y prêtent bien. Nous avons emprunté le ferry de la
ligne JR (compris dans le Japan Rail Pass) pour nous rendre sur cette île et
visiter successivement, le torii, le sanctuaire qui à marée haute semble
flotter sur l’eau et pour finir le temple bouddhique Daishō-in. Nous avons fait
une halte dans un petit restaurant en dehors de la cohue touristique pour
déguster une excellente soupe de nouilles. Nous étions les deux seuls
touristes. Comme quoi de tels endroits existent encore, il suffit de bien
chercher et de ne pas avoir peur de goûter à de l’authentique cuisine
locale.
L'île de Miyajima :
Le lendemain matin nous avons
loué des mini-vélos japonais pour nous rendre sur les lieux de l’épicentre où
la bombe A fût lâchée. Il s’agit certainement de l’endroit le plus connu et le
plus emblématique de la ville, le dôme. Ce bâtiment fût conçu par un architecte
tchèque en 1915 et servait de palais préfectoral de la promotion industrielle
d’Hiroshima avant que la bombe atomique n’explose presque juste au-dessus. Tous
les gens qui se trouvaient à l’intérieur périrent. L’édifice, bien que
partiellement détruit, est pourtant l’un des rares bâtiments à l’épicentre de
l’explosion à être resté debout. Après la guerre, malgré la réticence des
habitants, la décision fût prise de le conserver en l’état et d’en faire un
mémorial. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis décembre
1996, ses ruines, éclairées la nuit, sont les vestiges éternels de la tragédie.
Puis, nous avons à nouveau enfourché nos vélos pour faire le tour du parc de la
paix où il y avait un étrange attroupement autour de la flamme éternelle. Un
drone survolait les lieux, peut-être en prévision de la venue prochaine de
Barack Obama fin mai.
Notre séjour se termine déjà dans
cette partie du japon et nous allons quitter Hiroshima pour parcourir plus de 840 km à bord de deux
Shinkanzen en 4h30 et un bus pendant 1h pour nous rendre dans la région de
Hakone et son lac, d’où l’on peut apercevoir le Mont Fuji. Vive les trains rapides et ponctuels.
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