mardi 24 mai 2016

Osaka et les daims de Nara


Nous avons pris nos quartiers dans la périphérie d’Osaka, cette ville de 2,8 millions d’habitants, véritable cœur ouvrier de la province du Kansai. Notre logement, « l’hôtel Shin-Imamiya » est comme souvent au Japon exigu, mais par contre très bien placé pour notre excursion dans la région de Nara. Il se trouve juste à côté d’une station de train JR, permettant de rallier Nara en 45 minutes. 


Nara fût la première capitale permanente dans l’histoire du Japon et l’on comprend donc mieux pourquoi elle compte huit sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco et rivalise avec le mont Fuji et le pavillon d’Or (Kinkaku-Ji) à Kyōto pour la place de premier site touristique du pays. Et dire qu’après notre séjour au Japon nous aurons fait les trois et bien d’autres.

Pour circuler dans Nara, nous avons opté pour un Pass à la journée très économique, nous permettant de prendre le bus à souhait. Nous avons visité le Tōdai-ji, cet imposant temple qui abrite le Grand Bouddha (le Daibutsu), qui domine Nara-Kōen et son parc riche d’autres sites intéressants où nous avons flâné en nous promenant dans la verdure au milieu des daims domestiqués omniprésents. Le Daibutsu (Grand Bouddha) est l’une des plus grandes statues de bronze au monde. Coulée à l’origine en 746, elle fut refondue à la période d’Edo. Elle fait aujourd’hui une quinzaine de mètres de haut, pour 437 tonnes de bronze et 130 kg d’or.












 










Nous avons malheureusement dû écourter nos visites pour cause de mauvais temps et nous nous sommes réfugiés dans un petit restaurant typiquement japonais où nous avons mangé accoudé au comptoir. Le repas était simple, délicieux et pas trop cher. Comme la météo n’avait pas l’air de vouloir changer, nous avons changé notre programme et sommes retourné vers notre logement en nous arrêtant en cour de route pour acheter le repas du soir. Oli a même trouvé une bouteille de whisky de 4 litres, mais il n’a pas craqué. Pas que le prix  était  élevé, mais il a pensé au poids à transporter.




Le lendemain, nous avons fait nos bagages de bonne heure pour nous  rendre à la gare du train Shinkanzen pour y déposer nos bagages dans une consigne en attendant notre train pour Hiroshima. Nous avons profité de quelques heures de temps libre pour visiter la ville et sommes montés sur le « Umeda Sky Building », édifice moderne avec deux tours jumelles qui forment une sorte d’arc de triomphe de l’ère spatiale qui culmine à 173 mètres d’où nous avions une magnifique vue sur la ville et son étendue à perte de vue. L’édifice a été dessiné par Hara Hiroshi, l’architecte de la gare de Kyōto.






 


Toutes ces sensations nous ont ouvert l’appétit et nous nous sommes réfugiés dans une galerie commerçante sous-terraine du quartier de Kita, proche de la gare. Toute la nourriture exposée nous a donnée l’envie de consommer et il était difficile de choisir tellement c’était alléchant et bien présenté. Nous  avons succombé, bien choisi, apprécié et sommes reparti récupérer nos bagages à la consigne pour  embarquer sur le train rapide en direction de Hiroshima pour 1h27 de trajet pour parcourir 340 Km.   





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