jeudi 19 mai 2016

Kyoto l’historique – introduction - 1ère partie


Cette ville d’ 1,5 millions d’habitants fût le cœur du pays durant la majeure partie de son histoire et conserve aujourd’hui encore les secrets de l’âme nippone. Ce n’est pas pour  rien qu’elle compte 17 sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, plus de 1.600 temples bouddhiques et plus de 400 sanctuaires shintoïstes. Il y a du pain sur la planche ! Ces temples séculaires, ces sanctuaires colorés, et ces superbes jardins contribuent à cette part de rêve et d’authenticité d’un Japon que, nous, Occidentaux entretenons. La cité historique est la gardienne des traditions où les japonais eux-mêmes viennent s’immerger dans leur propre culture. Il n’est donc pas rare de voir hommes et femmes vêtir fièrement le kimono.


Dès notre arrivée à Kyoto, nous nous sommes mis au travail pour répertorier sur une carte les lieux les plus emblématiques que nous irions contempler. Ce travail de titan que Nan avait déjà préparé avant notre départ a bien été utile et nous a fait gagner un temps considérable, car il n’est pas facile de circuler dans cette ville. Il n’y a pas de métro et tous les déplacements doivent se faire en bus dans une circulation assez dense ou par train JR pour les sites les plus éloignés.


Toutes ces recherches nous ont ouvert l’appétit et nous nous régalerons d’un bon repas japonais dans notre chambre qui semble être la copie conforme de notre maison de Tokyo. Les repas que nous prendrons pendant notre semaine seront accompagnés de bonnes boissons qui viendront compléter notre vaste collection mondiale que nous élargissons à chaque étape.






La liste est finalisée et nous visiterons finalement les lieux suivants : les pavillons d’or et d’argent (pas celui de bronze car il n’existe pas encore). Le jardin de pierre, la bambouseraie d’Arashimaya et le temple de Ōkōchi Sansō, le temple Yasaka-Jinja du Gion et celui de Kiyomizu Dera. Sans oublier les portes rouges du temple de Fushimi Inari Taisha.

Pour aujourd'hui :

Pavillon d’or « Kinkaku-Ji » : il est un des monuments les plus connu du Japon. Il s’agissait à l’origine, en 1397, de la villa du shogun Ashikaga Yoshimistu, que son fils convertira en temple. C’était un véritable challenge de réussir des photos sans trop de monde dessus, mais nous y sommes arrivé.











Pavillon d’argent « Ginkaku-Ji » : En 1482, le shogun Ashikaga Yoshimasa fit construire ce “pavillon d’argent” pour y échapper aux bouleversements de la guerre civile.




 







Jardin sec de Ryōan-Ji : 15 rochers austères sur un lit de cailloux représentent sans doute des écueils dans la mer dans le temple appartenant à l’école zen Rinzai fondé en 1450. 








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