Cette ville d’ 1,5 millions
d’habitants fût le cœur du pays durant la majeure partie de son histoire et conserve
aujourd’hui encore les secrets de l’âme nippone. Ce n’est pas pour rien qu’elle compte 17 sites inscrits au
patrimoine mondial de l’Unesco, plus de 1.600 temples bouddhiques et plus de
400 sanctuaires shintoïstes. Il y a du pain sur la planche ! Ces temples
séculaires, ces sanctuaires colorés, et ces superbes jardins contribuent à
cette part de rêve et d’authenticité d’un Japon que, nous, Occidentaux
entretenons. La cité historique est la gardienne des traditions où les japonais
eux-mêmes viennent s’immerger dans leur propre culture. Il n’est donc pas rare
de voir hommes et femmes vêtir fièrement le kimono.
Dès notre arrivée à Kyoto, nous
nous sommes mis au travail pour répertorier sur une carte les lieux les plus
emblématiques que nous irions contempler. Ce travail de titan que Nan avait déjà
préparé avant notre départ a bien été utile et nous a fait gagner un temps
considérable, car il n’est pas facile de circuler dans cette ville. Il n’y a
pas de métro et tous les déplacements doivent se faire en bus dans une
circulation assez dense ou par train JR pour les sites les plus éloignés.
Toutes ces recherches nous ont
ouvert l’appétit et nous nous régalerons d’un bon repas japonais dans notre
chambre qui semble être la copie conforme de notre maison de Tokyo. Les repas que
nous prendrons pendant notre semaine seront accompagnés de bonnes boissons qui
viendront compléter notre vaste collection mondiale que nous élargissons à
chaque étape.
La liste est finalisée et nous
visiterons finalement les lieux suivants : les
pavillons d’or et d’argent (pas
celui de bronze car il n’existe pas encore). Le jardin de pierre, la bambouseraie
d’Arashimaya et le temple de Ōkōchi
Sansō, le temple Yasaka-Jinja du
Gion et celui de Kiyomizu Dera. Sans
oublier les portes rouges du temple de
Fushimi Inari Taisha.
Pour aujourd'hui :
Pavillon d’or « Kinkaku-Ji » : il est un des
monuments les plus connu du Japon. Il s’agissait à l’origine, en 1397, de la
villa du shogun Ashikaga Yoshimistu, que son fils convertira en temple. C’était
un véritable challenge de réussir des photos sans trop de monde dessus, mais
nous y sommes arrivé.
Pavillon d’argent « Ginkaku-Ji » : En 1482, le
shogun Ashikaga Yoshimasa fit construire ce “pavillon d’argent” pour y échapper
aux bouleversements de la guerre civile.
Jardin sec de Ryōan-Ji : 15 rochers austères sur un lit de
cailloux représentent sans doute des écueils dans la mer dans le temple appartenant
à l’école zen Rinzai fondé en 1450.
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