Nous avons mis notre réveil à
06.00 du matin, car nous avons appris qu’un paquebot de croisière venait
mouiller dans la baie d’Easo à 07.00. Nous ne voulions pas rater ce rendez-vous
annoncé haut en couleur avec accueil des passagers par un groupe musical
traditionnel local ainsi que les nombreux farés vendant de l’artisanat.
Arrivés sur place, le bateau était bien présent, il s’agissait bien
d’un paquebot et les passagers n’avaient pas encore débarqué. Cela nous a donné
le temps de prendre notre petit déjeuner
puis d’aller voir en primeur les vendeuses d’artisanat. Nous avons vite
déchanté, car en matière d’artisanat, les sacs à main en osier venaient de
Madagascar, les sculptures en bois de Bali, les tuniques à fleurs soit disant
robes missionnaires made in Indonésia. Les prix étaient exprimés en dollars
Australiens au double du prix du village de Wé.
Nous nous sommes rabattus sur le
groupe folklorique digne d’une troupe amateur en répétition. Heureusement que
les costumes étaient beaux et les enfants de plus ou moins bonne composition.
Nous comprenons nettement mieux pourquoi la plupart des passagers ne se sont
pas arrêtés pour prendre des photos ou écouter les chants, car le tout était loin
d’être accrocheur.
Nous avons quitté les lieux plus
vite que prévu et avons pris la route pour aller voir les falaises de Jokin. Il
s’agit d’une crique aux falaises à pic de plus de 40 mètres où la diversité des
fonds marins crée un tableau scintillant et mouvant de bleus et de verts. Nous
n’avons malheureusement pas pu apercevoir
les baleines à bosses qui viennent mettre bas d’août à septembre. Le
règne animal est bien réglé.
Sur le coup de midi, nous nous
sommes arrêtés au restaurant "Fenepaza" tenu par l’ancien garde du corps de
l’ancien président français Nicolas Sarkozy, pour y manger la spécialité qu’est
le crabe de cocotier. Comme signalé
précédemment dans l’article « vanille de Lifou », nous avons tout mis en œuvre pour goûter à ce met,
car nous n’en avions jamais gouté dans d’autres pays où le crabe de cocotier
vit finalement de meilleurs jours. Comme le 29 Octobre coïncide avec nos 4 mois
de voyage, nous nous sommes offert ce plat accompagné de quelques légumes
locaux et une glace banana split en guise de dessert. Il nous faut des forces
pour la randonnée vers Kiki Beach, mais nous ne le savons pas encore.
Dans le village de Xepenehe (prononcer Chépénéhé),
non loin de la pharmacie, se trouvant à côté du terrain de football, se trouve
l’accès à cette randonnée de 45 minutes. Mais avant de pouvoir fouler le
sable blanc de cette crique en bas des
falaises, il faut s’acquitter de la
coutume, car le début du sentier se trouve comme par hasard sur le terrain
privé d’une tribu. La coutume est de 500 CFP par personne, soit de 4,20 Euro.
Le début du sentier n’est pas indiqué, il n’est pas non plus fléché de tout le
long, mais par contre une fois dessus il est visible, il suffit de suivre les
traces de pas à travers la brousse. Après quelques racines, quelques pierres et
quelques branches, il reste quelques montées et descentes sur du platier avant
d’arriver à un point de vue à couper le souffle. Dernière ligne droite,
dernière descente et il faut croiser les doigts que l’échelle en bois soit
toujours présente et qu’il y ait assez d’échelons solides pour descendre à la
plage.
Après avoir profité des lieux, de
la plage et de la mer, il est judicieux de rebrousser chemin par temps clair
pour éviter de passer la nuit dans la
brousse.
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