Notre séjour Pascuan touche tout
doucement à sa fin et nous en garderons un excellent souvenir. Hormis les sites
culturels uniques au monde, c’est surtout notre chambre au camping et le
dévouement de son propriétaire Benjamin, jeune artilleur retraité de la marine
chilienne que nous regretterons le plus.
C’est un homme chaleureux, serviable, à l’écoute et toujours souriant qui a tout
compris de l’hospitalité et du bon côté du tourisme.
Pour ceux qui se demandent ce que
l’on peut bien manger et boire en tour du monde, trouveront non seulement une réponse
ci-dessous, mais verront également dans quelles conditions on y arrive. Certes
ce n’est pas toujours original, varié et équilibré, mais à l’île de Pâques il a
fallu faire preuve d’inventivité. C’est même la première fois que nous avons dû
faire plusieurs magasins, jusqu’à quatre, pour composer un repas et un petit
déjeuner. Mais nous ne sommes ni morts de faim, ni de soif,nous nous sommes
seulement contentés de moins.
Fait assez rare depuis notre départ, nous nous sommes offert le resto, car nous ne voulions pas quitter l’île sans avoir goûté au plat national Chilien, le « Ceviche » (poisson cru – encore une fois – au citron et à la coriandre cette fois; cela change de la recette Polynésienne).
Nous avons quand même eu quelques frayeurs le
jour de notre départ, car tous les aéroports chiliens ainsi que celui de l’île
de Pâques étaient en grève le 15 septembre à 00.00. Ce qui nous a stressé tout
un temps, n’est pas le fait qu’il y ait la grève, mais qu’il n’y ait qu’un vol
une fois par semaine avec Tahiti. Notre vol prévu le 14 Septembre à 23.30 a finalement
été avancé à 21.30, pour être sûr de ne pas être affecté. Encore une chance que nous nous soyons rendu au bureau de la
compagnie aérienne LAN pour obtenir cette information. Finalement nous avons décollé
à 22.00 direction Tahiti et pour une fois, nous
sommes très heureux de ces changements de dernières minutes, cela nous a
permis de profiter plus longtemps de notre chambre à l’aéroport de Tahiti, vu
que nos amis avec qui nous allons passer 10 jours, ne viendraient nous
récupérer qu’à 11.00 le lendemain.