mercredi 5 novembre 2014

Sortie baleines

Le réveil retentit comme prévu à 06.00, car le rendez-vous avec le catamaran qui nous emmènera au large est prévu à 06.30. Heureusement le capitaine nous soulage des 15 minutes habituelles d’explications sur les différentes baleines, et ce pour mettre un maximum de chance de notre côté et être plus de temps en mer. La météo n’est pas trop mauvaise, le temps est couvert, mais sec et la mer ne semble pas trop agitée. Après 20 minutes de navigation, toujours rien de gros à l’horizon, excepté deux pingouins téméraires flottant tranquillement sur une mer légèrement houleuse. Nous voyons passer quelques cormorans, mouettes et autres volatiles locaux, mais toujours pas de cétacé. 



Soudain au loin, la première sort la tête hors de l’eau, suivie d’une maman et son petit, puis plus rien… Quelques minutes plus tard, nous percevons un souffle avant qu’un colosse de plusieurs tonnes sorte à trois quart de l’eau pour faire des splashs somptueux. Tout le bateau s’agite pour voir ce spectacle auquel personne ne croyait, mais espérait secrètement. Ce va et vient entre le petit baleineau et sa mère protectrice a duré plus d’une heure. Cela restera tout simplement un moment inoubliable. Malheureusement, il est temps de rebrousser chemin direction le port. Au retour, un phoque nous fait son plus beau spectacle et la matinée touche tout doucement à sa fin.











Retour à la guesthouse, pour un bon petit déjeuner, car l’air de la mer ouvre l’appétit.


Nous ferons à nouveau les bagages après une bonne douche et quitterons l’endroit vers 10.30, car la route d’aujourd’hui est longue jusqu’à Oudtshoorn (368 km et près de 5 heures de route). La route est comme depuis le début un véritable plaisir tant les routes sont en bon état, les conducteurs respectueux et les signalisations là où il faut quand il faut. Même la conduite à gauche se fait sans trop de difficultés. Le paysage est assez varié selon les différentes régions. La route est quasi rectiligne et en montagnes russes. Nous avalons les kilomètres et la voiture avale moins d’essence qu’au début, car nous avons une vitesse de croisière de 100 Km à l’heure.




C’est l’estomac grognant que nous nous arrêtons dans une ville en bord de route, comme la plupart d’entre elles dans cette région après avoir traversé des kilomètres carrés de vignes, de champs de blé ou de sapins. Au menu,ce sera un T-Bone steak frites salade sauce au poivre et un coca zéro pour la ligne, le  tout pour la bagatelle de 18.00 € pour deux, TVA et pourboire inclus.


La température du moteur comme celle de l’extérieur ont diminué. Je ne sais pas si c’est nous qui suivons le mauvais temps ou si c’est le mauvais temps qui nous suit. Plus nous nous approchons de notre point de chute du jour, plus le ciel se couvre. La température chute, car nous montons en altitude. Etrange, car selon le guide, la région de Oudtshoorn est assez aride. Nous avons du mal à le croire à la vue des nuages. Mais soudain, un voile de ciel bleu apparaît. Au détour d’un tournant, c’est la réconciliation avec la  pensée positive. Nous croyons rêver, mais non, c’est bien une autruche noire de presque deux mètres de haut que nous voyons sur le bord de la route. C’est normal, la région est réputée pour l’élevage des autruches et par conséquent, aussi pour la commercialisation des plumes et des œufs en guise de cadeau souvenir.






Petit crochet par le pick & pay local, car le Spar est en construction pour les achats du repas de ce soir. Nous arrivons sans trop de difficultés à nous rendre à la guest house où nous prenons possession d’une magnifique chambre décorée avec énormément de goût et dont la salle de bain laisse rêveur ainsi que le petit coin cuisine/déjeuner privatif sur le palier.


 


Nous prenons l’apéro offert par la maison, un petit verre de porto avec un chips de notre excursion matinale (il n’y a pas de petit profit). Ensuite, nous dégusterons notre quotidienne bouteille de rouge. Il faut bien découvrir ce que l’Afrique du Sud offre de mieux en matière de boisson. Le fromage et le saucisson hongrois se marient à merveille à ce Syrah-Mourvèdre viognier « the wolftrap » de 2013.



La journée se termine tout doucement après avoir préparé la journée du lendemain à l’aide de la documentation mise à notre disposition en chambre. Nan lit quelques pages de son livre intitulé « une vie entre  deux mer », livre de circonstance, car nous sommes au sud du continent Africain non loin de l’endroit où l’océan Atlantique se mélange aux eaux de l’océan Indien. L’aventure du livre par contre se passe en Australie. Oli écoutera quelques morceaux de « U2 » avant de tomber dans les bras de Morphée.

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