Aujourd’hui, lever à 06.15 et direction Addo parc, pour la troisième fois. Nous commençons à connaître la route et les endroits où nous pourrions voir des animaux au bord de la route. Tel est le cas. Nous avons vraiment de la chance, car nous pouvons voir un de deux lions de hier depuis la route. Par contre, nous avons moins de chance au niveau de la météo. Il fait couvert, il y a du brouillard et en plus il pleut. La journée ne s’annonce pas bien. Nous avons rendez-vous avec notre chauffeur à la réception de l’entrée du parc à 08.50 et après une demi-heure d’attente et un coup de fil, il arrive finalement. Comme unique excuse, il invoque qu’il est parti un peu tard. Le ciel s’éclaircit et nous voilà partis pour 4h30 de game drive « Safari ».

Nous espérons avoir plus de chance que la veille et voir aussi plus d’animaux. Il semblerait que les éléphants soient les seuls à être actifs le matin, car nous en voyons partout et surtout au point d’eau. Pour le reste, c’est assez décevant : quelques zèbres, koudous au loin. Heureusement que nous avons pu apercevoir l’animal endémique du parc, le bousier, ce petit animal noir qui ressemble à un scarabée et qui pont son unique œuf dans la bouse d’éléphant ou de buffle. La caractéristique de cet animal est qu’il roule une boule à base des excréments des autres animaux à l’aide de ses pattes arrière. Par ailleurs, nous verrons également deux ou trois autruches, quelques petits oiseaux, sans oublier les phacochères agenouillés sur les pattes avant.  

Nous prenons un bon petit repas au restaurant du parc avant de reprendre la route, car un safari photo ça creuse. Au menu, un excellent steak au poivre vert, accompagné de quelques frittes, un duo de purée de carotte-épinard et une salade verte. Pas de vin, car  de la route et surtout de la piste nous attendent. 

Sur le chemin du retour nous apercevons une famille de girafes qui officiellement selon les dires de notre hôte à la guesthouse ne sont pas présentes dans le parc. C’est donc notre jour de chance, malgré le beau temps qui n’est toujours pas de retour.

Après 30 minutes de piste, vu que le terrain est détrempé, nous arrivons à notre lodge où Nan entreprend d’écrire les cartes postales et Oli de boucler les bagages, car demain nous retournons à Port Elizabeth pour prendre notre vol à destination de Nelspruit, proche du parc Krüger.

Après un bon apéro, car il nous restait une demi bouteille de rouge de la veille, nous allons diner. Surprise, surprise, car le matin, le cuistot ne savait pas encore ce qu’il allait nous préparer. Il nous a effectivement surpris, car pour le troisième soir consécutif, il nous a servi à manger de la soupe au petits pois, suivie d’une salade grecque et d’un koudou mijoté avec du riz. En dessert, également pour la troisième fois, de la glace vanille et un morceau de cake.

Nous avons bien bu, la maison offrait un verre pour s’excuser de quelques désagréments et du coup bien dormi.