Le plateau d’Ijen est en réalité une
vaste zone volcanique couverte d’une somptueuse forêt et dominée par trois
cônes : l’Ijen (2 368 m), le Merapi (2 800 m) et le Raung (3 332 m). Cette
région de hauts plateaux, faiblement peuplée, est parsemée de plantations de
café, de rizières et de quelques villages isolés. Nous dormirons dans l’un
d’eux et nous quittons donc notre logement de Kalibaru où nous serions bien
restés encore peu. Nous arrivons « Kawah
Ijen Guesthouse », qui se trouve dans un de ces charmants petit village en bord de rizière au pied du volcan.
La route n’est pas trop longue et il est 15.30 lorsque nous prenons possession
de notre chambre. Soit dit en passant, pour le prix que nous payons, nous ne nous attendions pas du tout à un tel
accueil dans un tel endroit plus que recommandable. Avant la visite du village
avec Edy Mickey, le propriétaire de la
guesthouse, nous dirons au revoir à notre chauffeur Ronnie, avec qui nous avons
tant appris sur son pays. Avec lui, nous avons pu librement parler de
politique, de sexualité, de prostitution, de la religion musulmane que nous ne
connaissont que très mal à cause des informations déformées que les médias
véhiculent. Nous avons pu également parler nourriture, car Ronnie est un fin
gourmet. Si vous désirez l’avoir comme chauffeur, vous pouvez le contacter par
e-mail à l’adresse Ronniesendu@hotmail.com
ou par téléphone au +6281328002269.
Comme proposé par Edy, nous
faisons la visite du village et la
connaissance de certaines personnes. Pour nous c’est un honneur, mais
pour les villageois cela semble l’être encore plus. Nous nous comblons de ce
moment privilégié et après une bonne heure passée en compagnie des souriants villageois,
nous décidons d’aller nous reposer quelques heures, car notre prochain
rendez-vous est à minuit avec le chauffeur et le guide qui nous conduirons au
Kawah Ijen. Nous avons choisi la facilité ainsi que la sécurité et avons
réservé auprès de « Pepe Tours »
(operator.tour@yahoo.com – www.ijenpepetour.com) qui s’avèrera par
la suite être le bon choix. Nous avions lu tellement de commentaires négatifs
sur l’approximation organisationnelle plus proche du foutoir intégral qu’autre
chose à l’entrée du volcan que nous ne voulions pas nous énerver inutilement. C’est
peut-être aussi parfois le prix à payer pour une certaine tranquillité et
sécurité.
Nous aurions pu faire l’ascension
au lever du jour, mais alors nous n’aurions pas pu voir les flammes bleues que
crache le volcan. Dire qu’il n’y a que deux endroits au monde où cela existe,
vous comprenez que nous n’aurions pas voulu passer à côté.
Pour ceux qui l’ignorent, le Kawah Ijen est un volcan qui contient au centre de son cratère un somptueux lac sulfurique turquoise à 2 148 m d’altitude. Au bord du lac, des émanations sulfureuses s’échappent de la cheminée du volcan et l’eau bouillonne quand l’activité s’intensifie. L’Ijen est un centre important de collecte de soufre utilisé en cométique. L’activité d’extraction de blocs de soufre se fait manuellement dans les émanations de ce gaz qui peut être mortel. Le lac acide l’est également si par malheur un des nombreux ramasseurs de soufre que l’on rencontre tout au long de l’ascension venait à y tomber par mégarde. C’est la raison pour laquelle il faut être extrêmement prudent quand on s’approche trop près. Récemment un touriste américain en a fait les frais.
L’ascension du volcan n’est pas
particulièrement difficile, la montée est raide mais constante, il suffit de ne pas marcher trop
vite et de regarder à la lueur de sa
lampe frontale où l’on met les pieds. C’est la descente dans le cratère qui elle est nettement plus périlleuse.
Il faut être plus que prudent, mais
l’effort en vaut la chandelle. Le spectacle est époustouflant, unique au monde
et la vue imprenable sur les flammes bleues, les fumeroles grises ainsi que les
coulées de soufre rouge-jaune sur fond de lac turquoise. C’est tout simplement Waouw !!!.
Il n’était pas, à nos yeux, nécessaire
d’aller plus loin dans cet enfer sulfurique même si nous avions des
masques, la vue depuis le promontoire à mi-chemin dans le cratère était
largement suffisante.
Lors de la remontée hors du
cratère, nous croisons ces porteurs de soufre qui ont du mérite à faire ce
qu’ils font dans de telles conditions et surtout pour le prix qu’ils en reçoivent. Un ramasseur
expérimenté en bonne condition physique peut porter entre 60 et 80 kg de cet or
jaune, pour la modique somme de 0,06 € du kilo. Les plus téméraires ou les plus
nécessiteux font jusqu’à deux aller-retour par jour. Ils sont juste équipés
d’un foulard humide autour du visage, cigarette à la main et sandalettes aux
pieds … c’est tout simplement inhumain en sachant qu’ils commencent vers 3
heures du matin jusqu’à environ 15.00. Il nous aura fallu 2 heures pour monter
et 45 minutes pour redescendre dans le cratère et la même chose pour le retour. Les porteurs de soufre
mettrons eux jusqu’à 6 heures avec la charge pour sortir du cratère jusqu’au point
de livraison.
A la sortie du cratère où le chemin est plus praticable, on commence tout doucement à voir des petites charrettes permettant de porter la charge et c’est peut-être très bien ainsi. Certains se font également un petit pourboire avec les photos prises par les touristes ou les morceaux de souffre sculptés qu’ils vendent .La plupart des touristes le font de bon coeur ou donnent quelques cigarettes, car même si les conditions sont dures, la plupart des ramasseurs et porteurs fument. Il est donc compréhensible qu’ils ne font pas de vieux os et cherchent tous, quand ils en ont la possibilité, à arrêter le plus vite possible ce travail inhumain et se reconvertir, comme Edy, le propriétaire de la guesthouse pour qui nous avons énormément d’admiration. Ce jeune homme mérite que l’on loge chez lui et mérite de réussir dans la vie. Vous le trouverez sur Booking.com, sur AirBNB et sur Tripadvisor.
A la sortie du cratère où le chemin est plus praticable, on commence tout doucement à voir des petites charrettes permettant de porter la charge et c’est peut-être très bien ainsi. Certains se font également un petit pourboire avec les photos prises par les touristes ou les morceaux de souffre sculptés qu’ils vendent .La plupart des touristes le font de bon coeur ou donnent quelques cigarettes, car même si les conditions sont dures, la plupart des ramasseurs et porteurs fument. Il est donc compréhensible qu’ils ne font pas de vieux os et cherchent tous, quand ils en ont la possibilité, à arrêter le plus vite possible ce travail inhumain et se reconvertir, comme Edy, le propriétaire de la guesthouse pour qui nous avons énormément d’admiration. Ce jeune homme mérite que l’on loge chez lui et mérite de réussir dans la vie. Vous le trouverez sur Booking.com, sur AirBNB et sur Tripadvisor.
Nous rentrerons à notre guesthouse
assez touchés par ce que nous avons vu
et également éprouvés physiquement. Le petit déjeuner indonésien qui nous sera
servi nous redonnera de l’énergie pour la suite de notre journée. En effet,
nous ne resterons pas à Ijen, mais nous logerons 2 nuits à Ketapang pour fêter
le nouvel-an.
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