Comme nous ne savons plus nous passer
des réveils matinaux, nous partirons de l’hôtel à 06.00 pour aller prendre
notre avion à l’aéroport de Mandalay qui se trouve à 45 Km du centre-ville.
Après une bonne heure de route, nous arrivons à l’aéroport qui se trouve au milieu
de nulle part. De l’extérieur, il a l’air tout moderne et tout nouveau, comme l’intérieur,
si ce n’est qu’on a oublié d’installer des écrans pour indiquer les heures des
départs et les comptoirs d’enregistrement. Toujours le même problème avec nos
billets achetés sur internet chez Air Bagan, opéré par une autre compagnie. Oli
commence à en avoir marre que personne ne puisse donner des informations
correctes. Il demande à parler en anglais à un responsable, mais finalement
cela n’a rien apporté car l’employé n’était pas plus concerné que les autres
collègues. Nous en arrivons à la conclusion que ce pays est loin d’être prêt à
accueillir correctement les touristes et pourtant des touristes, il y en a.
Nous déambulons dans les couloirs
de l’aéroport à la recherche de la porte d’embarquement, car il y en a une
série, mais finalement tous les départs se feront tous au même endroit. Nous
prendrons un bon café en attendant notre
tour. Les embarquements se font comme à Rangoon, sans annonce, uniquement sur
base de la vigilance d’un employé attentif aux autocollants de couleurs reçus à
l’enregistrement et que nous arborons. Il est donc fort important de ne pas
perdre ce précieux sésame. Après la quatrième tentative d’embarquement
refusée, c’est finalement à notre tour. Nous prenons notre bus direction
la piste pour monter à bord d’un ATR en
direction de l’aéroport de Heho.
Nous atterrirons à l’aéroport de
Heho après un vol de 30 minutes. Nous
récupérons assez rapidement nos bagages que nous emmènerons avec nous à la
recherche d’un taxi pour nous conduire à notre hôtel au lac Inlé. Pas moyen de
négocier, le prix sont fixés par la
diaspora locale, pas non plus d’autre moyen pour se rendre où nous
devons aller. C’est donc plein d’amertume que nous prenons place dans notre
taxi hors de prix pour le niveau de vie
du pays. Nous commençons tout doucement à en avoir marre d’être considérés comme des banques
d’investissement ambulantes.
Nous arrivons à destination après
une bonne heure de route pendant laquelle nous avons pu profiter du paysage assez
montagneux avant d’arriver dans la plaine du lac Inlé. Le taxi nous dépose à
notre logement le « Palace
Nyungshwe Guesthouse » après avoir fait une halte au Palace Nyungshwe
hotel qui n’était pas le bon
établissement.
Nous prenons possession de notre
chambre surclassée, certainement parce-que nous restons une longue période. La
chambre est coquette et la salle de bain assez spacieuse. Nous sentons une
certaine humidité dans la pièce qui est assez compréhensible avec les écarts de
températures que nous avons : 14°c la nuit et près de 34°c la journée.
Nous louerons des vélos pour nous
rendre au centre de cette ville qui s’apparente plus à un gros village et irons
manger. Nous testerons un restaurant à la carte variée et alléchante. Nous ne
saurons jamais si c’est cette cuisine qui aura mis nos intestins à rude épreuve,
surtout ceux de Nan puis ceux d’Oli.
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