Chinatown, Wat Traimit et Ambassade du Myanmar

Avant d’aller chercher notre visa à l’ambassade du Myanmar, nous occuperons une partie de notre journée dans le quartier de Chinatown tout en allant aussi visiter le fabuleux temple du Bouddha d’or.

Que dire de Chinatown, si ce n’est qu’il s’agit d’un autre type de palais, celui de l’opulence, du kitch et de la surconsommation. Nous déambulerons dans les nombreuses rues et nous y mangerons avant de nous rendre au Wat Traimit (temple du Bouddha d’or).

Le Wat Traimit est connu pour son extraordinaire Bouddha en or massif de 3 m de hauteur qui pèse 5,5 tonnes. Il est sculpté dans le gracieux style Sukhothai et la statue fut “redécouverte” il y a 40 ans, sous un revêtement de stuc qui se brisa alors qu’on la déplaçait dans le temple. Ce revêtement fut sans doute ajouté pour la protéger des voleurs, à la fin de la période Sukhothai ou, plus tard, lors du siège birman de la période Ayuthaya. Le temple daterait, lui, du début du XIIIe siècle.

L’heure tourne et nous devons nous rendre à l’ambassade du Myanmar pour y retirer le précieux sésame qui nous ouvrira la porte de ce pays. Nous arrivons vers 15.00, soit 30 minutes avant l’heure officielle, dans un bureau bondé de personnes et ce sans recevoir un quelconque numéro. Quand l’agent de sécurité fait un geste de la main vers  les gens qui attendent comme nous, nous nous levons d’un bond pour être les premiers dans la file du guichet n°2. Après 10 minutes d’attente supplémentaires nous recevons finalement notre passeport de retour  avec le visa nous permettant de visiter le pays pendant 28 jours, durée maximale autorisée sur place.

Sur le chemin du retour vers notre hôtel, nous ferons un arrêt dans un bureau qui fait la promotion d’une excursion vers le marché flottant se trouvant en dehors de Bangkok. Après lecture du programme, nous décidons de nous inscrire pour le lendemain, car selon les guides de voyages et les informations collectées il est assez difficile de s’y rendre par ses propres moyens. Nous comparons le prix que nous avait donné un chauffeur de taxi avec celui proposé par cette agence et nous concluons l’affaire. Nous irons nous coucher de bonne heure, car le lever sera tôt.