dimanche 20 mars 2011

Cap au sud sur Basse-Terre


Pour ce troisième jour au paradis, rien de tel que de commencer la journée par un petit plouf dans la piscine avant de prendre la route en direction du Sud de Basse-Terre.




Nous débutons notre visite par le petit port du village de Deshaies et poursuivons par celui de Malendure où se trouve la réserve marine du commandant Cousteau et où nous étions passés quelques jours auparavant sous la grisaille. C’est quand même nettement plus joli sous le soleil.





Comme la rhumerie Boulogne est malheureusement fermée lors de notre passage, nous continuons notre route vers la ville de Basse-Terre à la jolie architecture créole et coloniale et nous visiterons son fort Louis Delgrès datant du milieu du XVIIIe siècle. La ville s’étire sur les contreforts du volcan de la soufrière dont nous parlerons ultérieurement. 










Dans la partie sud de l’île, nous sommes proches du village de Vieux-Fort et à une encablure des Saintes, ces îles qu’Oli photographiera en escaladant les murs  essayant de faire de jolis clichés même si la météo est capricieuse en cette saison .



Nous avons lu dans un de nos guides de voyage qu’il y a, dans la région, des pierres datant des amérindiens, les premiers habitants des caraïbes. Nous nous mettons à la  recherche de l’entrée du parc archéologique des Roches Gravées. Pour y accéder, nous pénétrons tout d’abord dans une plantation de bananes avant de nous enfoncer dans la  végétation, pour ensuite aller à la recherche de ces fameuses gravures. Après un peu de sport, nous finissons par les trouver au fond d’une vallée, le long d’un ruisseau. La descente et les efforts en valaient la peine. Maintenant que nous avons bien tout trouvé et admiré, il faut malheureusement tout remonter. C’est la dure réalité des vadrouilleurs que nous sommes.






Comme le site des Roches Gravées était trop dangereux pour Elfi, pour satisfaire tout le monde, nous sommes tous  allés faire un tour sur la jolie plage de sable noir de Grande Anse. Elle est réputée pour les tortues qui viennent y pondre, mais elles n’étaient pas de sortie ce jour-là.



Comme tout le monde semble avoir trouvé son plaisir en cette belle journée et qu’il y a encore quelques kilomètres à parcourir avant d’aller manger des « kassav » de chez Lélé, nous nous remettons en route pour ne pas arriver trop tard. Les « Kassav » sont de galettes molles cuites ici au feu de bois à base de farine de manioc garnies soit de fromage, de jambon, de coco, de mangue ou de toute autre garniture. Le manioc quant à lui est un tubercule que l’on rappe pour en faire une sorte de farine, mais très consistante.



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