Pour ce troisième jour au
paradis, rien de tel que de commencer la journée par un petit plouf dans
la piscine avant de prendre la route en direction du Sud de Basse-Terre.
Nous débutons notre visite par le
petit port du village de Deshaies et poursuivons par celui de Malendure où se
trouve la réserve marine du commandant Cousteau et où nous étions passés
quelques jours auparavant sous la grisaille. C’est quand même nettement plus
joli sous le soleil.
Comme la rhumerie Boulogne est
malheureusement fermée lors de notre passage, nous continuons notre route vers
la ville de Basse-Terre à la jolie architecture créole et coloniale et nous
visiterons son fort Louis Delgrès datant du milieu du XVIIIe siècle. La ville
s’étire sur les contreforts du volcan de la soufrière dont nous parlerons
ultérieurement.
Dans la partie sud de l’île, nous
sommes proches du village de Vieux-Fort et à une encablure des Saintes, ces
îles qu’Oli photographiera en escaladant les murs essayant de faire de jolis clichés même si la
météo est capricieuse en cette saison .
Nous avons lu dans un de nos
guides de voyage qu’il y a, dans la région, des pierres datant des amérindiens,
les premiers habitants des caraïbes. Nous nous mettons à la recherche de l’entrée du parc archéologique
des Roches Gravées. Pour y accéder, nous pénétrons tout d’abord dans une
plantation de bananes avant de nous enfoncer dans la végétation, pour ensuite aller à la recherche
de ces fameuses gravures. Après un peu de sport, nous finissons par les trouver
au fond d’une vallée, le long d’un ruisseau. La descente et les efforts en
valaient la peine. Maintenant que nous avons bien tout trouvé et admiré, il
faut malheureusement tout remonter. C’est la dure réalité des vadrouilleurs que
nous sommes.
Comme le site des Roches Gravées
était trop dangereux pour Elfi, pour satisfaire tout le monde, nous sommes
tous allés faire un tour sur la jolie
plage de sable noir de Grande Anse. Elle est réputée pour les tortues qui
viennent y pondre, mais elles n’étaient pas de sortie ce jour-là.
Comme tout le monde semble avoir
trouvé son plaisir en cette belle journée et qu’il y a encore quelques
kilomètres à parcourir avant d’aller manger des « kassav » de chez
Lélé, nous nous remettons en route pour ne pas arriver trop tard. Les « Kassav »
sont de galettes molles cuites ici au feu de bois à base de farine de manioc garnies
soit de fromage, de jambon, de coco, de mangue ou de toute autre garniture. Le
manioc quant à lui est un tubercule que l’on rappe pour en faire une sorte de
farine, mais très consistante.
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