D’une île à l’autre

Après une belle semaine passée sur l’île de Koh Samui où nous avons fêté l’anniversaire de Nan et où nous nous sommes relaxés au bord de la piscine, à  la plage et sur la table de massage, il est temps pour nous de voguer vers de nouveaux horizons. Nous quittons donc notre hôtel en mini-van après avoir profité une  dernière fois  de l’excellent buffet du petit déjeuner.  

Après 45 minutes de route, nous arrivons au port de Nathon, sur la côté ouest de l’île où nous prendrons place sur le  pont supérieur d’un catamaran qui mettra 30 minutes pour rejoindre l’île de Koh Phangan qui se trouve au nord de Koh Samui.

A notre arrivée, nous chevaucherons avec nos bagages deux motos taxi qui nous conduirons à notre logement, le « Nidrha Boutique Resort». Nous prenons nos quartiers dans une chambre baignée par la lumière donnant sur une magnifique piscine, où nous nous reposerons avec plaisir au retour de nos différentes explorations de l’île.

Pour ce faire, nous opterons pour un scooter, comme nous le faisons souvent sur ses minuscules îles, car il est agréable de sentir directement le vent et la chaleur sur notre peau. Cela a l’avantage de ne pas couter cher et de consommer encore moins. Nous irons donc à l’assaut des plus belles plages de l’île, qui en compte quelques-unes, dont celle où des milliers de personnes viennent faire la fête de la « full moon ». La plage est somptueuse, certains logements le sont également et nous plaignons les pauvres personnes qui doivent subir le  bruit et côtoyer ces débits de boissons horribles qui ne doivent servir que le temps d’une soirée par mois. Heureusement ce n’est qu’une fois par mois  et nous l’avons loupé de peu, car même si nous avons pu voir les détritus laissé par les fêtards, nous  aurions bien voulu y participer pour  voir à quoi cela ressemble véritablement. En effet, toute une économie et une publicité s’est faite entre-temps autour de cet évènement.

Au retour vers notre logement, nous  avons fait un petit détour par le plus ancien temple de l’île, qui semble dater de plus de 400 ans. Nous avons peine à le croire, mais cela valait la peine de le visiter, ainsi que le parc national des cascades. Nous avons très vite compris pourquoi nous n’avions pas payé l’entrée. Nous sommes en période de sècheresse, donc pas d’eau, donc pas de cascades.

Nous sommes comme notre scooter, une fois sur la réserve, il faut faire le  plein et c’est au marché central que nous nous sommes ravitaillés. Nous y mangerons des plats thaïs et autres pour un prix dérisoire. Mais ce seront les jus de fruits que nous préfèrerons avant  tout.  Le soir nous craquerons pour une bouteille de vin, du pain frais et un camembert que nous avons trouvé, non pas dans un 7-Eleven ou un Family Mart, mais bien dans un Big-C, qui soit dit  en passant semble appartenir au groupe français Carrefour et qui a fait notre plus grand bonheur.