Les deux mois que nous venons de
passer en Thaïlande nous ont permis de collecter suffisamment de clichés pour
constater qu’il n’existait finalement que deux types d’environnements pollués
par la main de l’homme : la terre et la mer. Avant de programmer ce
voyage, notre ambition était de rencontrer à chacune de nos étapes les
populations locales, de les sensibiliser à la problématique et leur montrer
l’impact en proposant des solutions. Nous nous sommes très vite rendu compte
que pour ce faire, il faut du temps, du matériel, de l’argent et la possibilité
communiquer avec les gens. N’ayant aucun des quatre, nous avons
préféré être les ambassadeurs en montrant l’envers du décor paradisiaque
à travers les articles et les photographies à la fin de chaque séjour dans un
pays. Notre projet est toujours bien présent dans nos esprits, il a juste pris
une autre tournure en attendant d’être redéfini.
Les différentes îles thaïlandaises
que nous avons pu visiter, à terre et en mer, nous ont à nouveau rapproché du
sens premier de « Clean
Moana », qui pour rappel, signifie en anglais « nettoyer » et
en polynésien « l’océan ». http://nanolienvadrouille.blogspot.jp/2015/03/clean-moana.html
La mer et les côtes ne sont pas épargnées
par le plastique dur, le plastique mou
tel que les sachets que les tortues prennent souvent pour des méduses. Le métal, le polystyrène, les cordes et les
filets de pêche, le verre et bien
d’autres objets dont on se demande l’origine sont bien présents également.
Nous pensions que la Thaïlande était
préservée par ce fléau, car tout semblait avoir
été mis en place pour réduire l’impact malgré une forte démographie et
un tourisme impressionnant. Bangkok nous semblait épargnée, car les rues du
centre-ville étaient propres, certainement grâce à l’énergie mise en place
depuis une dizaine d’année pour rendre
la ville propre. Malheureusement le fleuve Chao Praia charriait quelques
déchets, bien présents mais insignifiants à l’échelle de la ville et de sa
population. Hélas, le rêve s’est très vite effondré quand nous avons vu qu’il
n’en était pas de même dans d’autres endroits touristiques tel que Ayutthaya,
Sukkotai ou encore la région montagneuse autour de Chiang Mai.
L’endroit où nous avons été le surpris,
c’est dans ces petites îles paradisiaques, où malgré une contribution ou une
taxe locale (appelons là comme on veut), le résultat est effroyable. On a beau
nous expliquer que c’est la mer qui apporte toutes ces crasses, mais elles y
ont été jetées bon sang !!! Et si en plus on se permet de collecter cet
argent, certes parfois minime (0,25 €) mais multiplié par le nombre de touristes
que les avions et bateaux déversent quotidiennement, il est mal venu d’offrir
un tel spectacle aux touristes et de pratiquer la politique de l’autruche.
Nous avons comme toujours pu voir
des petites initiatives locales, comme des poubelles à base d’anciens pneus,
des centres de dépôt, des affiches montrant la durée de vie des déchets ou encore
cet homme qui sensiblement vivait du recyclage des bouteilles en plastique.
Malheureusement ne maitrisant pas le thaï nous n’avons pas pu en savoir plus
sur le sujet.
Notre voyage ne touche pas encore
à sa fin et la chasse aux images « chocs » continue.
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