jeudi 28 avril 2016

Clean Moana – Thaïlande

Les deux mois que nous venons de passer en Thaïlande nous ont permis de collecter suffisamment de clichés pour constater qu’il n’existait finalement que deux types d’environnements pollués par la main de l’homme : la terre et la mer. Avant de programmer ce voyage, notre ambition était de rencontrer à chacune de nos étapes les populations locales, de les sensibiliser à la problématique et leur montrer l’impact en proposant des solutions. Nous nous sommes très vite rendu compte que pour ce faire, il faut du temps, du matériel, de l’argent et la possibilité communiquer avec les gens. N’ayant aucun des quatre, nous  avons  préféré être les ambassadeurs en montrant l’envers du décor paradisiaque à travers les articles et les photographies à la fin de chaque séjour dans un pays. Notre projet est toujours bien présent dans nos esprits, il a juste pris une autre tournure en attendant d’être redéfini.




Les différentes îles thaïlandaises que nous avons pu visiter, à terre et en mer, nous ont à nouveau rapproché du sens premier de « Clean Moana », qui pour rappel, signifie en anglais « nettoyer » et en polynésien « l’océan ». http://nanolienvadrouille.blogspot.jp/2015/03/clean-moana.html

La mer et les côtes ne sont pas épargnées par le plastique dur, le  plastique mou tel que les sachets que les tortues prennent souvent pour des méduses.  Le métal, le polystyrène, les cordes et les filets  de pêche, le verre et bien d’autres objets dont on se demande l’origine sont bien présents également.    





Nous pensions que la Thaïlande était préservée par ce fléau, car tout semblait avoir  été mis en place pour réduire l’impact malgré une forte démographie et un tourisme impressionnant. Bangkok nous semblait épargnée, car les rues du centre-ville étaient propres, certainement grâce à l’énergie mise en place depuis une dizaine  d’année pour rendre la ville propre. Malheureusement le fleuve Chao Praia charriait quelques déchets, bien présents mais insignifiants à l’échelle de la ville et de sa population. Hélas, le rêve s’est très vite effondré quand nous avons vu qu’il n’en était pas de même dans d’autres endroits touristiques tel que Ayutthaya, Sukkotai ou encore la région montagneuse autour de Chiang Mai.



L’endroit où nous avons été le surpris, c’est dans ces petites îles paradisiaques, où malgré une contribution ou une taxe locale (appelons là comme on veut), le résultat est effroyable. On a beau nous expliquer que c’est la mer qui apporte toutes ces crasses, mais elles y ont été jetées bon sang !!! Et si en plus on se permet de collecter cet argent, certes parfois minime (0,25 €) mais multiplié par le nombre de touristes que les avions et bateaux déversent quotidiennement, il est mal venu d’offrir un tel spectacle aux touristes et de pratiquer la politique de l’autruche.







Nous avons comme toujours pu voir des petites initiatives locales, comme des poubelles à base d’anciens pneus, des centres de dépôt, des affiches montrant la durée de vie des déchets ou encore cet homme qui sensiblement vivait du recyclage des bouteilles en plastique. Malheureusement ne maitrisant pas le thaï nous n’avons pas pu en savoir plus sur le sujet.





Notre voyage ne touche pas encore à sa fin et la chasse aux images « chocs » continue.


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