De Phuket à Phi Phi

Nous ne sommes pas trop tristes de quitter Phuket, même si nous devons d’abord rouler 3 heures coincés à 11 personnes avec bagages dans un van avant de pouvoir prendre le ferry pour d’autres horizons. Ce sont les îles du sud de la mer d’Andaman qui nous appellent, mais avant de fouler le sable blanc et chaud de Ko Phi Phi, il faudra encore naviguer 2 heures. Heureusement la mer est calme, le ciel est bleu et le soleil brille.

A notre arrivée, c’est comme pour le départ, le combat des bagages. Pas évident de retrouver ses jeunes, mais la  technique que nous  avons privilégiée est tout simplement d’attendre sagement que le tas diminue. Une fois les bagages récupérés, il encore faut se faufiler sur  la  jetée et chercher notre personne de contact parmi les dizaines de personnes qui essayent de vendre un logement, une excursion, un transfert ou un repas dans un des nombreux établissements de Ton Sai.  Nous finirons par trouver notre transfert. Pas de chance, nous arrivons à marée basse et devrons nous  coltiner le chemin jusqu’au bateau les pieds dans l’eau avec nos bagages. Certains diront que  voyager est un plaisir !

Nous arrivons presque à destination, plus que 15 minutes de moto sidecar avec les bagages, puis c’est la délivrance pour aujourd’hui. Le village que nous traversons, se trouve à l’opposé de la ville principale de Ton Sai et semble très paisible avec ses petits restaurants en bois et bambou.

L’établissement que nous  avons choisi, le « Phi Phi Ba Kao Bay » est légèrement retiré de l’artère principale qui n’est qu’une piste de sable bordée de magasins, d’excursionnistes et de restaurants. Le bungalow est de décoration musulmane, rien d’étonnant même si nous nous  trouvons en Thaïlande, nous avons l’impression de faire un retour en Indonésie. Il faut savoir que la Malaisie est toute proche et qu’il s’agit de la communauté religieuse dominante dans cette région. Ce sera le retour  des prières à toute heure du jour et de la nuit.

Nous ne pouvons pas  résister à l’appel de la piscine où nous nous prélasserons un certain temps et nous reporterons la visite de la plage toute proche à un autre jour.