jeudi 2 juin 2016

Transition vers les Philippines


Après avoir passé trois merveilleuses semaines au pays du soleil levant et nous imprégner de la culture nippone, nous quittons Hakone pour nous rendre à nouveau en bus et en train là où tout a débuté, à l’aéroport de Tokyo Narita. Nous y logerons au "Narita Tobu Hotel Airport" la nuit avant de prendre notre avion pour les Philippines et subirons un tremblement de terre de magnitude 5,6 depuis le 9ème étage de notre hôtel. La sensation était étrange quand le lit a commencé à tanguer vers 21h07 et que nous avons entendu les poutres métalliques du bâtiment se froisser les unes contre les autres. Heureusement, cela n’a duré que quelques secondes, il n’y a pas eu le moindre dégât et il n’y a pas eu d’autres répliques. Nous nous souviendrons encore longtemps de cet évènement.





Notre vol Cebu Pacifique Air de 12h05 nous permettra d’en profiter pour dormir un peu plus longtemps, vu que la nuit a été légèrement perturbée et que Nan a difficilement trouvé le sommeil. Le réveil s’est fait en douceur et la météo pluvieuse n’incitait pas à se lever tôt. Après le petit déjeuner nous nous rendrons à l’aéroport avec la navette de bus organisée via l’hôtel.


Le départ de notre vol se fait à l’heure et nous voilà partis pour 5h30 de vol en direction des Philippines où nous passerons, nous l’espérons, 19 jours au soleil sans trop de pluie, car la saison des pluies va bientôt commencer. Nous verrons bien par la suite si notre bonne étoile continue à nous suivre. Le service à bord est très minimaliste, voire inexistant et nous nous contenterons de notre snack. Pas de divertissements non plus, il nous est juste loisible de regarder par la fenêtre. Comme le spectacle n’est pas très varié : nuages, nuages et nuages, nous nous laisserons aller en espérant trouver le sommeil et nous endormir, c’est toujours un bon moyen pour faire passer les heures de vols. Nous approchons tout doucement de l’île de Cebu et de son aéroport sur l’île voisine de Mactan Cebu.



Les formalités douanières n’ont rien à voir avec celle du Japon, ni la rapidité avec laquelle nous  avons passé la douane. Nous  récupérons également assez rapidement nos bagages, mais c’est au guichet automatique ATM que nous perdrons un temps précieux, car aucune de nos cartes n’est acceptée. Le stress gagne Oli, heureusement que Nan reste calme et qu’elle se souvient avoir gardé 21 USD que la  banque au Myanmar n’avait pas voulu, car les billets n’étaient pas neufs (juste pour rappel, ils nous  ont par contre refourgué leurs vieux billets tout chiffonnés). Nous voilà moins riches de 21 USD, mais plus riche de 980 Pesos (monnaie des Philippines), ce qui nous permettra au moins de prendre le taxi. Dans la foulée nous arrivons finalement à retirer de l’argent de cette machine à billet en réduisant le montant demandé.


Nous hélons un taxi et lui demandons de nous  conduire à  notre hôtel « Pier Cuattro » à Cebu City, proche des embarcadères des bateaux pour les îles proches, où nous nous rendrons le lendemain matin. Il nous faudra une heure interminable pour parcourir les 8 Km qui séparent l’aéroport de notre hôtel à Cebu City. Il y a une circulation de tous les tonnerres, rien n’avance, les motos se faufilent entre les voitures quand elles ne sont pas pare-chocs contre pare-chocs. Les gens sont entassés dans des bus sans climatisation, accrochés aux plates formes arrière ou à quatre sur une moto, donc ne nous plaignons pas.

Nous arrivons finalement à notre hôtel dont  le personnel souriant de la réception nous donne bonne impression. La transition avec la chambre sera assez brutale, mais finalement, nous avons un lit et pour le même prix le petit déjeuner, qui s’avéra le lendemain être bien bon.          




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez-nous votre commentaire.
Si vous n'avez pas un des comptes proposé dans la liste ci-dessous, vous pouvez toujours choisir "anonyme" et signer de votre nom ou avec votre speudo.