Après avoir passé trois merveilleuses
semaines au pays du soleil levant et nous imprégner de la culture nippone, nous
quittons Hakone pour nous rendre à nouveau en bus et en train là où tout a
débuté, à l’aéroport de Tokyo Narita. Nous y logerons au "Narita Tobu Hotel Airport" la nuit avant de prendre
notre avion pour les Philippines et subirons un tremblement de terre de
magnitude 5,6 depuis le 9ème étage de notre hôtel. La sensation
était étrange quand le lit a commencé à tanguer vers 21h07 et que nous avons entendu
les poutres métalliques du bâtiment se froisser les unes contre les autres.
Heureusement, cela n’a duré que quelques secondes, il n’y a pas eu le moindre
dégât et il n’y a pas eu d’autres répliques. Nous nous souviendrons encore
longtemps de cet évènement.
Notre vol Cebu Pacifique Air de
12h05 nous permettra d’en profiter pour dormir un peu plus longtemps, vu que la
nuit a été légèrement perturbée et que Nan a difficilement trouvé le sommeil. Le
réveil s’est fait en douceur et la météo pluvieuse n’incitait pas à se lever
tôt. Après le petit déjeuner nous nous rendrons à l’aéroport avec la navette de
bus organisée via l’hôtel.
Le départ de notre vol se fait à
l’heure et nous voilà partis pour 5h30 de vol en direction des Philippines où
nous passerons, nous l’espérons, 19 jours au soleil sans trop de pluie, car la
saison des pluies va bientôt commencer. Nous verrons bien par la suite si notre
bonne étoile continue à nous suivre. Le service à bord est très minimaliste,
voire inexistant et nous nous contenterons de notre snack. Pas de divertissements
non plus, il nous est juste loisible de regarder par la fenêtre. Comme le
spectacle n’est pas très varié : nuages, nuages et nuages, nous nous laisserons
aller en espérant trouver le sommeil et nous endormir, c’est toujours un bon
moyen pour faire passer les heures de vols. Nous approchons tout doucement de
l’île de Cebu et de son aéroport sur l’île voisine de Mactan Cebu.
Les formalités douanières n’ont
rien à voir avec celle du Japon, ni la rapidité avec laquelle nous avons passé la douane. Nous récupérons également assez rapidement nos
bagages, mais c’est au guichet automatique ATM que nous perdrons un temps
précieux, car aucune de nos cartes n’est acceptée. Le stress gagne Oli,
heureusement que Nan reste calme et qu’elle se souvient avoir gardé 21 USD que
la banque au Myanmar n’avait pas voulu,
car les billets n’étaient pas neufs (juste pour rappel, ils nous ont par contre refourgué leurs vieux billets
tout chiffonnés). Nous voilà moins riches de 21 USD, mais plus riche de 980 Pesos
(monnaie des Philippines), ce qui nous permettra au moins de prendre le taxi. Dans
la foulée nous arrivons finalement à retirer de l’argent de cette machine à
billet en réduisant le montant demandé.
Nous hélons un taxi et lui
demandons de nous conduire à notre hôtel « Pier Cuattro » à Cebu City, proche des embarcadères des
bateaux pour les îles proches, où nous nous rendrons le lendemain matin. Il nous
faudra une heure interminable pour parcourir les 8 Km qui séparent l’aéroport
de notre hôtel à Cebu City. Il y a une circulation de tous les tonnerres, rien
n’avance, les motos se faufilent entre les voitures quand elles ne sont pas
pare-chocs contre pare-chocs. Les gens sont entassés dans des bus sans
climatisation, accrochés aux plates formes arrière ou à quatre sur une moto,
donc ne nous plaignons pas.
Nous arrivons finalement à notre
hôtel dont le personnel souriant de la
réception nous donne bonne impression. La transition avec la chambre sera assez
brutale, mais finalement, nous avons un lit et pour le même prix le petit
déjeuner, qui s’avéra le lendemain être bien bon.
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