Pour notre seconde semaine aux
Philippines, nous avons opté pour l’île
de Siquijor, la plus au sud de l’archipel des Visayas. L’île se trouve à
2h50 de bateau de Bohol en passant par le port de Dumaguete sur l’île de
Negros. Nous emprunterons à nouveau la ligne maritime « Ocean Jet »
et mettrons de côté nos appréhensions quant à la qualité des navires. L’île
nous a été vivement recommandée pas uniquement pour sa sorcellerie, mais bien
pour ses plages et l’ambiance qui y règne. Cebu compte 2.6 millions
d’habitants, Bohol 1.3, Negros 3.6 et Siquijor 91.000, nous devrions
certainement remarquer la différence.
A notre arrivé au port, notre taxi pour
nous rendre à notre logement au nord de l’île nous attend, sauf qu’il ne s’agit
pas proprement dit d’un taxi comme chez nous mais d’un tricycle, dont le vrombissement du moteur résonne encore dans
nos oreilles. Le trajet durera 30 minutes avant que nous puissions prendre
possession de notre chambre. La réception se trouve à côté du restaurant, au
bout de la piste pierreuse longue de 800 mètres. Nous remplirons les formalités
habituelles et reprendrons à nouveau le
tricycle sur une autre piste, car notre bungalow ne se trouve pas dans le
complexe principal. Nous bénéficierons d’un joli bungalow en bois à deux étages
en bord de plage au milieu de nulle part, sans voisins, c’est le pied. Pour
rejoindre le restaurant, nous devons
longer la mer et de préférence à marée basse. Ce n’est pas commode, mais c’est
le prix de la tranquillité. Nous sommes bien installés, une grande cuisine avec
frigo au rez-de-chaussée où se trouve la salle de bain et notre chambre est à
l’étage. Sur la terrasse, nous disposons d’un coin repos avec transats ainsi
que d’une table avec des chaises protégées par une grande moustiquaire. Quoi
demander de plus ?
Après un petit déjeuner copieux
au restaurant de la « Casa de la
playa », nous avons pris notre scooter pour aller faire quelques
courses et remplir notre frigo, car si nous avons opté pour un bungalow avec
cuisine, c’est quelque part pour faire des économies. Notre nouveau challenge
sera de trouver de quoi faire nos différents repas. Ici, il n’y a pas de grande
surface comme à Bohol, juste des petits commerces avec le strict minimum :
bières, rhum et chips, mais aussi œufs, pain, fromage. Pour les fruits et les
légumes nous les trouverons au marché. Nous ferons l’impasse sur la viande et
le poisson, mouches et odeurs obligent. Certaines personnes doivent se demander
pourquoi nous ne préparons pas du poisson directement acheté aux pêcheurs étant
sur des îles. Tout simplement, car l’équipement mis à disposition ne le permet
souvent pas. Nous finirons par trouver tout ce dont nous avons besoin pour ne
pas mourir de faim et de soif.
Nous entrecouperons nos activités
repos plage et cuisine par quelques échappées sur l’île en scooter à la
découverte de la nature, de ses habitants et de leurs activités.
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