jeudi 16 juin 2016

Siquijor l’authentique


Pour notre seconde semaine aux Philippines, nous avons opté pour l’île  de Siquijor, la plus au sud de l’archipel des Visayas. L’île se trouve à 2h50 de bateau de Bohol en passant par le port de Dumaguete sur l’île de Negros. Nous emprunterons à nouveau la ligne maritime « Ocean Jet » et mettrons de côté nos appréhensions quant à la qualité des navires. L’île nous a été vivement recommandée pas uniquement pour sa sorcellerie, mais bien pour ses plages et l’ambiance qui y règne. Cebu compte 2.6 millions d’habitants, Bohol 1.3, Negros 3.6 et Siquijor 91.000, nous devrions certainement remarquer la différence. 





A notre arrivé au port, notre taxi pour nous rendre à notre logement au nord de l’île nous attend, sauf qu’il ne s’agit pas proprement dit d’un taxi comme chez nous mais d’un tricycle, dont le  vrombissement du moteur résonne encore dans nos oreilles. Le trajet durera 30 minutes avant que nous puissions prendre possession de notre chambre. La réception se trouve à côté du restaurant, au bout de la piste pierreuse longue de 800 mètres. Nous remplirons les formalités habituelles et reprendrons à  nouveau le tricycle sur une autre piste, car notre bungalow ne se trouve pas dans le complexe principal. Nous bénéficierons d’un joli bungalow en bois à deux étages en bord de plage au milieu de nulle part, sans voisins, c’est le pied. Pour rejoindre le  restaurant, nous devons longer la mer et de préférence à marée basse. Ce n’est pas commode, mais c’est le prix de la tranquillité. Nous sommes bien installés, une grande cuisine avec frigo au rez-de-chaussée où se trouve la salle de bain et notre chambre est à l’étage. Sur la terrasse, nous disposons d’un coin repos avec transats ainsi que d’une table avec des chaises protégées par une grande moustiquaire. Quoi demander de plus ?







Après un petit déjeuner copieux au restaurant de la « Casa de la playa », nous avons pris notre scooter pour aller faire quelques courses et remplir notre frigo, car si nous avons opté pour un bungalow avec cuisine, c’est quelque part pour faire des économies. Notre nouveau challenge sera de trouver de quoi faire nos différents repas. Ici, il n’y a pas de grande surface comme à Bohol, juste des petits commerces avec le strict minimum : bières, rhum et chips, mais aussi œufs, pain, fromage. Pour les fruits et les légumes nous les trouverons au marché. Nous ferons l’impasse sur la viande et le poisson, mouches et odeurs obligent. Certaines personnes doivent se demander pourquoi nous ne préparons pas du poisson directement acheté aux pêcheurs étant sur des îles. Tout simplement, car l’équipement mis à disposition ne le permet souvent pas. Nous finirons par trouver tout ce dont nous avons besoin pour ne pas mourir de faim et de soif.       






Nous entrecouperons nos activités repos plage et cuisine par quelques échappées sur l’île en scooter à la découverte de la nature, de ses habitants et de leurs activités. 


















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