Les Philippines qui comptent
7.107 îles font partie de l’Asie du Sud-Est. Il va de soi que nous ne les visiterons
pas toutes. Nous nous limiterons à quelques-unes de l’archipel des Visayas. Les
archipels sont au nombre de quatre : au nord Luzon et la capitale philippine
de Manille, à l’ouest celui de Palawan, au sud celui de Mindanao et à l’est celui
des Visayas. Nous irons respectivement sur Cebu, Bohol et Siquijor. Les philippines
ont tout juste dépassé le cap des 100 millions d’habitants en 2014 dont plus de
80 % sont de fervents catholiques.
Après avoir logé à Cebu City,
nous quittons notre hôtel pour prendre un bateau de la compagnie « Ocean
Jet » en direction de l’île de Bohol et son port de Tagbilaran. Après deux
heures de navigation sur une mer où l’on passe le temps comme on peut, nous
arrivons à destination. Nous prendrons un taxi pour nous rendre à notre
prochain logement qui sera chez l’habitant avec la formule Air BNB. Le bâtiment
« la Vella » se trouve le
long de la mer et notre terrasse à la vue imprenable donne d’une part sur la
piscine en contre bas et d’autre part sur la ville de Tagbilaran. Le
propriétaire, Mario, d’origine italienne ayant vécu en Allemagne vivant avec
une philippine du nom de Fatima nous accueille de manière chaleureuse en
compagnie de leur petit Marco d’un an et demi. Nous prenons nos quartiers pour
quelques jours dans cet appartement.
L’île de Bohol étant assez
grande, nous l’explorerons en plusieurs jours. Nous rendrons visite aux tarsiers :
ce sont de minuscules primates nocturnes et insectivores aux yeux exorbitants, 150
fois plus grands que ceux d’un homme proportionnellement à son corps. Il est
capable de faire des bonds de 5 m, de tourner la tête presque à 360° et
d’orienter ses oreilles dans la direction du son. Comme les chauves-souris, il
capte les ultra-sons. Le parc national qui les héberge et les protège pratique
des prix dérisoires et oblige les visiteurs à respecter le silence pour ne pas
perturber le repos diurne. C’est la première fois de notre vie que nous avons «
entendu » un tel silence, assez rare en groupe. Comme quoi tout arrive !
Une autre curiosité de l’île sont
« les chocolate hills », ces
collines ondulantes s’étendant à perte de vue. Elles doivent leur nom à la
végétation semblable à une pelouse qui prend des teintes brun chocolat pendant
les mois les plus secs. Elles résulteraient du soulèvement d’anciens dépôts de
coraux, façonnés ensuite par la pluie et l’érosion. Nous avons snipers quelques
selfies depuis la plateforme d’observation pour ne pas perdre la main. La boucle de 150 Km depuis Tagbilaran est assez pittoresque et variée, elle passe tant par de
petits villages trépidants d’activité, que par une forêt dense entrecoupée de
rizières malheureusement un peu asséchées en cette saison.
Comme nous disposons d’une
cuisine et qu’à Tagbilaran il y a plusieurs grandes surfaces bien différentes
de chez nous même si on peut y trouver de quoi survivre, Nan s’est remise à la
cuisine avec les moyens du bord et Oli s’est lui occupé de l’apéro. Nous nous
sommes sentis tellement bien dans cet appartement que nous avons prolongé notre
séjour de 2 jours avant de repartir vers l’île voisine de Siquijor, prononcez « Siquihor ».
Nous avons même fait un peu de nettoyage une matinée de forte pluie. (suite
dans le prochain article).
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