mercredi 15 juin 2016

Philippines – Introduction


Les Philippines qui comptent 7.107 îles font partie de l’Asie du Sud-Est. Il va de soi que nous ne les visiterons pas toutes. Nous nous limiterons à quelques-unes de l’archipel des Visayas. Les archipels sont au nombre de quatre : au nord Luzon et la capitale philippine de Manille, à l’ouest celui de Palawan, au sud celui de Mindanao et à l’est celui des Visayas. Nous irons respectivement sur Cebu, Bohol et Siquijor. Les philippines ont tout juste dépassé le cap des 100 millions d’habitants en 2014 dont plus de 80 % sont de fervents catholiques.  




Après avoir logé à Cebu City, nous quittons notre hôtel pour prendre un bateau de la compagnie « Ocean Jet » en direction de l’île de Bohol et son port de Tagbilaran. Après deux heures de navigation sur une mer où l’on passe le temps comme on peut, nous arrivons à destination. Nous prendrons un taxi pour nous rendre à notre prochain logement qui sera chez l’habitant avec la formule Air BNB. Le bâtiment « la Vella » se trouve le long de la mer et notre terrasse à la vue imprenable donne d’une part sur la piscine en contre bas et d’autre part sur la ville de Tagbilaran. Le propriétaire, Mario, d’origine italienne ayant vécu en Allemagne vivant avec une philippine du nom de Fatima nous accueille de manière chaleureuse en compagnie de leur petit Marco d’un an et demi. Nous prenons nos quartiers pour quelques jours dans cet appartement.











L’île de Bohol étant assez grande, nous l’explorerons en plusieurs jours. Nous rendrons visite aux tarsiers : ce sont de minuscules primates nocturnes et insectivores aux yeux exorbitants, 150 fois plus grands que ceux d’un homme proportionnellement à son corps. Il est capable de faire des bonds de 5 m, de tourner la tête presque à 360° et d’orienter ses oreilles dans la direction du son. Comme les chauves-souris, il capte les ultra-sons. Le parc national qui les héberge et les protège pratique des prix dérisoires et oblige les visiteurs à respecter le silence pour ne pas perturber le repos diurne. C’est la première fois de notre vie que nous avons « entendu » un tel silence, assez rare en groupe. Comme quoi tout arrive !








Une autre curiosité de l’île sont « les chocolate hills », ces collines ondulantes s’étendant à perte de vue. Elles doivent leur nom à la végétation semblable à une pelouse qui prend des teintes brun chocolat pendant les mois les plus secs. Elles résulteraient du soulèvement d’anciens dépôts de coraux, façonnés ensuite par la pluie et l’érosion. Nous avons snipers quelques selfies depuis la plateforme d’observation pour ne pas perdre la main. La boucle de 150 Km depuis Tagbilaran est assez pittoresque et variée, elle passe tant par de petits villages trépidants d’activité, que par une forêt dense entrecoupée de rizières malheureusement un peu asséchées en cette saison.




































Comme nous disposons d’une cuisine et qu’à Tagbilaran il y a plusieurs grandes surfaces bien différentes de chez nous même si on peut y trouver de quoi survivre, Nan s’est remise à la cuisine avec les moyens du bord et Oli s’est lui occupé de l’apéro. Nous nous sommes sentis tellement bien dans cet appartement que nous avons prolongé notre séjour de 2 jours avant de repartir vers l’île voisine de Siquijor, prononcez « Siquihor ». Nous avons même fait un peu de nettoyage une matinée de forte pluie. (suite dans le prochain article).






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