Nous avons appris qu’il y a une
grotte visitable sur l’île. C’est donc à la conquête de celle-ci que nous
partons en bus, moyen de déplacement que nous avons adopté depuis que nous
sommes arrivés sur l’île. Les horaires sont assez élastiques et nous nous en
accommodons fort bien en prenant notre mal en patience. La liaison n’est pas
directe. Nous nous arrêtons en cours de
route et nous en profitons pour vivre au rythme de l’île.
Il nous faudra demander notre chemin à plusieurs reprises et chercher un peu avant de finalement trouver l’entrée de la grotte qui était fort loin de l’arrêt de bus.
Nous nous équipons du matériel réglementaire et partons avec notre guide en vue de visiter les entrailles de la terre. Nous n’y voyons pas très clair malgré la lampe tempête que nous avons avec nous. La visite en soi ne dure pas trop longtemps et du coup cela nous permet de découvrir cette partie de l’île. Nous partons à la recherche d’un endroit pour nous restaurer après tous ces efforts. Nous finissons par trouver l’unique établissement du coin « Au lagon bleu ». L’accueil se fait sans façon par un compatriote manifestement échoué dans le coin. Nous dégusterons en entrée, un lambi (mollusque cuit dans son coquillage) et en plat, un poisson en sauce avec du riz et des cristophines.
Nous déambulerons encore un peu autour du restaurant avant de reprendre le bus. C’est ainsi que nous avons la chance de voir un pêcheur rodriguais faire sécher des ourites telles des vêtements sur des cintres. Ce n’est pas vraiment ragoutant, mais plutôt surprenant et original.