Nous nous mettons en route après
avoir passé une excellente nuit et pris notre bon petit déjeuner. Nous nous rendons en bord de mer, à la « pointe de la table »
depuis laquelle, selon la tenancière de
notre logement, il est possible de se promener en longeant un chemin balisé
afin d’admirer les coulées de lave solidifiée datant de 1986 en traversant différents types de végétations.
Nous nous
arrêtons régulièrement pour faire des photos et par conséquent, nous relâchons
la vigilance quant aux indications et à l’heure qui tourne. Nous continuons à marcher
et à découvrir, mais après plus de deux heures de marche, nous n’apercevons
toujours pas l’endroit où nous aurions dû rebrousser chemin. Oli décide de
continuer, nous commençons à escalader
des troncs d’arbres morts couchés sur le sentier ainsi que des rochers de plus
en plus gros. Au lieu de rebrousser chemin, nous décidons de remonter la ravine (lit de rivière à sec) et de nous diriger vers ce
qu’il nous semble être la route toute
proche de notre logement. Fort heureusement après une très longue ascenssion,
nous arrivons bel et bien sur une route, mais bien loin d’où nous pensions
être.
Après toutes ces péripéties, nous décidons de manger sur place avant d’aller
récupérer notre voiture garée près du
« puit arabe », ce qui nous
prendra encore une bonne heure à pied. Sans le savoir, nous venions de participer à la suite du film «Les randonneurs ».
Toute cette côte n’est qu’un
douloureux souvenir des nombreuses coulées de lave qui tour à tour refaçonnent
le littoral où le paysage se conjugue entre désolation et renaissance.
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