jeudi 25 avril 2013

Randonnée plus longue que prévue


Nous nous mettons en route après avoir passé une excellente nuit et pris notre bon petit  déjeuner. Nous nous  rendons en bord  de mer, à la « pointe de la table » depuis laquelle, selon la  tenancière de notre logement, il est possible de se promener en longeant un chemin balisé afin d’admirer les coulées de lave solidifiée datant de 1986 en traversant  différents types de végétations. 


Nous nous arrêtons régulièrement pour faire des photos et par conséquent, nous relâchons la vigilance quant aux indications et à l’heure qui tourne. Nous continuons à marcher et à découvrir, mais après plus de deux heures de marche, nous n’apercevons toujours pas l’endroit où nous aurions dû rebrousser chemin. Oli décide de continuer, nous  commençons à escalader des troncs d’arbres morts couchés sur le sentier ainsi que des rochers de plus en plus gros. Au lieu de rebrousser chemin, nous  décidons de remonter la ravine (lit  de rivière à sec) et de nous diriger vers ce qu’il nous  semble être la route toute proche de notre logement. Fort heureusement après une très longue ascenssion, nous arrivons bel et bien sur une route, mais bien loin d’où nous pensions être. 







Après toutes ces péripéties, nous décidons  de manger sur place avant d’aller récupérer  notre voiture garée près du « puit arabe », ce qui nous  prendra encore une bonne heure à pied. Sans le  savoir, nous venions  de participer à la suite du film «Les randonneurs ».


Toute cette côte n’est qu’un douloureux souvenir des nombreuses coulées de lave qui tour à tour refaçonnent le littoral où le paysage se conjugue entre désolation et renaissance.   


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