Nous prenons nos quartiers dans
la jolie maison d’hôte « L’estagnon » sur la commune
de « la plaine des Cafres » pour
nous rapprocher au plus près du parc du volcan tout en profitant de la région. Les deux ont
beaucoup à offrir. La maison se trouve dans un immense écrin de verdure aux
diverses plantations et la région permet de sillonner les pleines agricoles
ainsi que les forêts de pins.
Les vues sur les villages
enclavés et isolés, accessibles uniquement à pied, approvisionnés par un
système de câble sont tout simplement époustouflantes. Se dire qu’il y a des
personnes qui habitent au fond de ces vallées où la lumière ne pénètre que
quelques heures par jour, où l’électricité n’est pas toujours arrivée dans tous
les foyers laisse tout bonnement songeur à une époque où le monde sait
difficilement se passer de la télévision,
de son téléphone portable, sans parler d’internet.
Par la suite, nous empruntons le
sentier botanique « Marmaille » à Notre-Dame-de-la-Paix qui fait une
boucle de 20 minutes où nous nous faufilons entre les remparts d’une forêt
humide, croulant sous les lichens. Cette forêt est pleine de charme et de
mystère, car plongée dans un brouillard tellement
épais qu’il n’est pas possible d’admirer la vue.
Tant qu’à faire, nous poussons
la curiosité jusqu’à « La plaine
des palmistes ». Rien de bien fort excitant, surtout pas l’architecture
austère des bâtiments officiels, comme la poste ou la gendarmerie. Les fleurs
apporteront un peu de chaleur et de couleur à cette grisaille environnante.